•  

    Le petit malade (niveau 3) cliquez ici

     


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  • Niveau 0 : textes pour les apprentis lecteurs, GS et CP. Niveau 1 : fin CP, début CE1. Niveau 2 : CE1. Niveau 3 : fin CE1 et CE2. Niveau 4 : CM1. Niveau 5 : CM2. Niveaux 6 et suivants : collège, etc.

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     L'entrée en classe de Charles Bovary (niveau 5) 

     Le perroquet (niveau 5)

     

     

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    Gustave Flaubert (1821-1880)

     

    Ses romans les plus célèbres sont Madame Bovary (1857), Salammbô (1862) et L'Éducation sentimentale (1869).


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  •  LES AVENTURES DE TOM POUCE (1843), conte complet d'où sont extraits les épisodes ci-dessous :

     Le costume de Tom Pouce (niveau 2) : cliquez ici

     Le voyage aérien de Tom Pouce (niveau 2) : cliquez ici

     Tom Pouce avalé par un meunier (niveau 2) : cliquez ici

     Tom Pouce dans le ventre d'un poisson (niveau 2) : cliquez ici

     Tom Pouce est trop curieux (niveau 2) : cliquez ici

     Tom Pouce livre un terrible combat (niveau 2): cliquez ici

     Tom Pouce retrouve ses parents (niveau 2): cliquez ici

     Toute la série des Tom Pouce (niveau 2) : cliquez ici

     Histoire d'un âne et de deux jeunes filles (niveau 2)

     Les aventures de Tom Pouce (niveau 3)

     

    Pierre-Jules Hetzel, alias P.-J. Stahl (1814-1886)

    Pierre-Jules Hetzel, né le 15 janvier 1814 à Chartres et mort le 17 mars 1886 à Monte-Carlo, est un éditeur et un écrivain français connu sous le nom de plume de P.-J. Stahl.

    (Lire la suite dans l'article de Wikipedia)


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    Niveau CE1

     

    LE PETIT MALADE

          

    LE MEDECIN, le chapeau à la main. –  C’est ici, madame, qu’il y a un petit malade ?

     MADAME. –  C’est ici, docteur; entrez donc. C’est pour mon petit garçon. Figurez-vous, ce pauvre mignon, (je ne sais pas comment ça se fait), depuis ce matin, tout le temps il tombe.

     LE MÉDECIN. –  Il tombe !

     MADAME. –  Tout le temps ; oui, docteur.

     LE MÉDECIN. –  Par terre ?

     MADAME. –  Par terre.

     LE MÉDECIN. –  C’est étrange, cela... Quel âge a­-t-il ?

     MADAME. –  Quatre ans et demi.

     LE MÉDECIN. –  Quand le diable y serait, on tient sur ses jambes, à cet âge-là ! … et comment ça lui a-t-il-pris ?

     MADAME. –  Je n’y comprends rien, je vous dis. Il était très bien hier soir et il trottait comme un lapin à travers l’appartement. Ce matin, je vais pour le lever, comme j’ai l’habitude de le faire. Je lui enfile ses bas, je lui passe sa culotte, et je le mets sur ses jambes. Pouf ! il tombe !

     LE MÉDECIN. –  Un faux pas, peut-être.

    MADAME. –  Attendez !... Je me précipite ; je le relève… Pouf ! Il tombe une seconde fois. Etonnée je le relève encore... Pouf ! par terre ! et comme ça sept ou huit fois de suite. Bref, docteur, (je vous le répète, je ne sais pas comment ça se fait), depuis ce matin, tout le temps, il tombe.

    LE MÉDECIN. –  Voilà qui tient du merveilleux... Je puis voir le petit malade?

    MADAME. –  Sans doute.

     

    (Elle sort puis reparaît tenant dans ses bras le gamin.

     Celui-ci arbore sur ses joues les couleurs d’une extravagante bonne santé. Il est vêtu d’un pantalon et d’une blouse lâche, empesée de confitures séchées.)

     LE MÉDECIN. –  Il est superbe, cet enfant-là !... Mettez-le à terre, je vous prie.

     (La mère obéit. L’enfant tombe.) 

     LE MÉDECIN. –  Encore une fois, s’il vous plaît.

     (Même jeu que ci-dessus. L’enfant tombe.)

     MADAME. –  Encore.

     (Troisième mise sur pieds, immédiatement suivie de la chute du petit malade qui tombe tout le temps.)

     LE MÉDECIN, rêveur. –  C’est inouï. (Au petit malade, que soutient sa mère sous les bras.)  Dis-moi, mon petit ami, tu as du bobo quelque part ?

     TOTO. –  Non, monsieur.

     LE MÉDECIN. –  Cette nuit, tu as bien dormi ?

     TOTO. –  Oui, monsieur.

     LE MÉDECIN. –  Et tu as de l’appétit, ce matin ? Mangerais-tu volontiers une petite sousoupe ?

     TOTO. –  Oui, monsieur.

     

     LE MÉDECIN. –  Parfaitement. (Compétent.) C’est de la paralysie.

     

     Le Petit malade (Courteline)

    MADAME. –  De la para !... Ah ! Dieu !

     (Elle lève les bras au ciel. L’enfant tombe.)

     LE MÉDECIN. –  Hélas ! Oui, madame. Paralysie complète des membres inférieurs. D’ailleurs, vous allez voir vous-même que les chairs du petit malade sont frappées d’insensibilité absolue.

     (Tout en parlant, il s’est approché du gamin et il s’apprête à faire l’expérience indiquée, mais tout à coup :)

     Ah, ça, mais... ah ça, mais... ah ça, mais...

     (Puis éclatant :)

      Eh ! Sacrédié, madame, qu’est-ce que vous venez me chanter avec votre paralysie ?

     MADAME. –  Mais docteur...

     LE MÉDECIN. –  Je le crois bien, tonnerre de Dieu, qu’il ne puisse tenir sur ses pieds... Vous lui avez mis les deux jambes dans la même jambe du pantalon !

     
    G. COURTELINE,

     Le Petit Malade.

    extrait de Coco et Toto

     

    Auteur : Georges Courteline (1858-1929).

    Oeuvre : Coco et Toto.

    Genre : théâtre.

    Niveaux : 4 (CM1) ou 5 (CM2).

    Source : Jean Barbé et Edgar Monteil, Dialogues à lire et à jouer, Cycle moyen, Nathan, 1981.

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  • Madame Bovary de Gustave Flaubert : ebook gratuit sur projet gutenberg

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    L'entrée en classe de Charles Bovary

    Gustave Flaubert

     

    Nous étions à l'étude, quand le Proviseur entra suivi d'un nouveau habillé en bourgeois et d'un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.


    Le Proviseur nous fit signe de nous rasseoir; puis, se tournant vers le maître d'études :


    - Monsieur Roger, lui dit-il à demi-voix, voici un élève que je vous recommande, il entre en cinquième. Si son travail et sa conduite sont méritoires, il passera dans les grands, où l'appelle son âge.


    Resté dans l'angle, derrière la porte, si bien qu'on l'apercevait à peine, le nouveau était un gars de la campagne, d'une quinzaine d'années environ, et plus haut de taille qu'aucun de nous tous. Il avait les cheveux coupés droit sur le front, comme un chantre de village, l'air raisonnable et fort embarrassé. Quoiqu'il ne fût pas large des épaules, son habit-veste de drap vert à boutons noirs devait le gêner aux entournures et laissait voir, par la fente des parements, des poignets rouges habitués à être nus. Ses jambes, en bas bleus, sortaient d'un pantalon jaunâtre très tiré par les bretelles. Il était chaussé de souliers forts, mal cirés, garnis de clous.


    On commença la récitation des leçons. Il les écouta de toutes ses oreilles, attentif comme au sermon, n'osant même croiser les cuisses, ni s'appuyer sur le coude, et, à deux heures, quand la cloche sonna, le maître d'études fut obligé de l'avertir, pour qu'il se mît avec nous dans les rangs.

    Nous avions l'habitude, en entrant en classe, de jeter nos casquettes par terre, afin d'avoir ensuite nos mains plus libres; il fallait, dès le seuil de la porte, les lancer sous le banc, de façon à frapper contre la muraille en faisant beaucoup de poussière; c'était là le genre.


    Mais, soit qu'il n'eût pas remarqué cette manœuvre ou qu'il eût osé s'y soumettre, la prière était finie que le nouveau tenait encore sa casquette sur ses deux genoux. C'était une de ces coiffure d'ordre composite, où l'on retrouve les éléments du bonnet à poil, du chapska du chapeau rond, de la casquette de loutre et du bonnet de coton, une de ces pauvres choses, enfin, dont la laideur muette a des profondeurs d'expression comme le visage d'un imbécile. Ovoïde et renflée de baleines, elle commençait par trois boudins circulaires; puis s'alternaient, séparés par une bande rouge, des losanges de velours et de poils de lapin; venait ensuite une façon de sac qui se terminait par un polygone cartonné, couvert d'une broderie en soutache compliquée, et d'où pendait, au bout d'un long cordon trop mince, un petit croisillon de fils d'or, en manière de gland. Elle était neuve; la visière brillait.


    - Levez-vous, dit le professeur.


    Il se leva; sa casquette tomba. Toute la classe se mit à rire.


    Il se baissa pour la reprendre. Un voisin la fit tomber d'un coup de coude, il la ramassa encore une fois.


    - Débarrassez-vous donc de votre casque, dit le professeur, qui était un homme d'esprit.


    Il y eut un rire éclatant des écoliers qui décontenança le pauvre garçon, si bien qu'il ne savait s'il fallait garder sa casquette à la main, la laisser par terre ou la mettre sur sa tête. Il se rassit et la posa sur ses genoux.

     
    - Levez-vous, reprit le professeur, et dites-moi votre nom.


    Le nouveau articula, d'une voix bredouillante, un nom inintelligible.


    - Répétez!

     
    Le même bredouillement de syllabes se fit entendre, couvert par les huées de la classe.


    - Plus haut! cria le maître, plus haut!


    Le nouveau, prenant alors une résolution extrême, ouvrit une bouche démesurée et lança à pleins poumons, comme pour appeler quelqu'un, ce mot: Charbovari.

     
    Ce fut un vacarme qui s'élança d'un bond, monta en crescendo, avec des éclats de voix aigus (on hurlait, on aboyait, on trépignait, on répétait : Charbovari! Charbovari!), puis qui roula en notes isolées, se calmant à grand-peine, et parfois qui reprenait tout à coup sur la ligne d'un banc où saillissait encore çà et là, comme un pétard mal éteint, quelque rire étouffé.


    Cependant, sous la pluie des pensums, l'ordre peu à peu se rétablit dans la classe, et le professeur, parvenu à saisir le nom de Charles Bovary, se l'étant fait dicter, épeler et relire, commanda tout de suite au pauvre diable d'aller s'asseoir sur le banc de paresse, au pied de la chaire. Il se mît en mouvement, mais, avant de partir, hésita.

     
    - Que cherchez-vous? demanda le professeur.

     
    - Ma cas..., fit timidement le nouveau, promenant autour de lui des regards inquiets.


    - Cinq cents vers à toute la classe! exclamé d'une voix furieuse, arrêta, comme le Quos ego, une bourrasque nouvelle. - Restez donc tranquilles! continuait le professeur indigné, et s'essuyant le front avec son mouchoir qu'il venait de prendre dans sa toque : Quant à vous, le nouveau, vous me copierez vingt fois le verbe ridiculus sum.

     
    Puis, d'une voix plus douce :


    - Eh! vous la retrouverez, votre casquette; on ne vous l'a pas volée !

     

     

    Gustave Flaubert, Madame Bovary.

    Texte proposé par doublecasquette-akwabon.


     


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    Nouveau Cours gradué de Lecture et de Français
    La lecture courante et le Français
    au Cours élémentaire 2e degré


    - Les secondes lectures courantes
    Belles pages françaises.
    Récites et contes merveilleux.

    - L'apprentissage de la langue maternelle
    Observation, élocution, vocabulaire.
    La phrase; la rédaction simple.

    par Aimé Souché, Inspecteur de l'Enseignement Primaire

    49e édition, 1939
    Fernand Nathan, éditeur, Paris
    260 pages
    13x19 cm

     

    "Qui sème bien récolte bien"

     La lecture courante et le français au CE2 - A. Souché - 1939

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    le témoignage (en gallo) d'une petite fille d'autrefois sur la toilette du matin (pages 16 et 17) ici

     


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    Cet extrait fait partie du Manuel virtuel de lecture CE de Doublecasquette.

     

    Le costume de Tom Pouce.

    1. Une paysanne eut un fils si petit, si petit, que, quand on l'eut mesuré, on trouva qu'il n'était pas plus grand en tout que le pouce de son père.

    2. Il était très gentil, mais si vif et si remuant qu'on avait toutes les peines du monde à le tenir dans sa couchette. Elle avait été faite d'un sabot neuf, au fond duquel on avait mis un peu d'ouate....

    3. La reine des fées voulut être sa marraine et l'appela Tom Pouce, à cause de sa petitesse. Les autres fées, sur son ordre, lui préparèrent une toilette appropriée à sa taille. Pour chemise, il eut une toile d'araignée, et, pour habit, les deux ailes d'un brillant scarabée... On découpa ses culottes dans une cosse de pois, ses bas dans la pelure d'une pomme ; ses souliers furent faits avec une peau de souris tannée, le poil en dedans. Pour coiffure, d'une feuille de chêne, on lui arrangea une jolie casquette.

    4. Le reste de son trousseau se composait de deux jolies cravates qui étaient si fines qu'elles auraient passé par le trou d'une aiguille, de quatre mouchoirs brodés à tous les coins, et d'un ravissant petit bonnet de coton.

    P.-J. Stahl. — Aventures de Tom Pouce (Hachette, édit.)

    Les mots. Appropriée : qui convenait. — Scarabée : petit insecte aux ailes dures et brillantes. — Tannée : transformée en cuir — Trousseau : ensemble des vêtements.

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. Pourquoi l'enfant s'appela-t-il Tom Pouce ?

    — 2. Où le coucha-t-on ?

    — 3. Avec quoi fut-il habillé ?


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    Le héron et l'écrevisse.

    1. Un héron avait élu domicile au bord d'un étang; mais il se faisait vieux, et n'avait plus la force d'attraper sa nourriture. Voici le tour qu'il imagina.

    2. Un jour, il dit aux poissons : « Hélas ! Poissons, savez-vous le malheur qui vous menace? Les hommes parlent de vider l'étang et de vous mettre à la poêle. Je connais bien, derrière la montagne, un autre étang où je voudrais vous conduire ; mais cela sera difficile, car je suis trop vieux. »

    3. Les poissons prièrent le héron de les secourir. Il répondit : « C'est bon ; je vais faire mon possible : je vous transporterai l'un après l'autre, car je ne puis vous emporter tous à la fois… »

    4. Il prit un poisson, le déposa dans le champ voisin et le dévora. Il en mangea ainsi une grande quantité.

    5. Dans ce temps-là, vivait une vieille écrevisse. Quand elle vit le héron s'emparer des poissons, elle comprit la ruse et lui dit : « Eh bien, héron, ne veux-tu pas aussi m’emmener à la nouvelle demeure? »

    6. Le héron saisit l'écrevisse, et, d'une enjambée, il fut dans le champ. Arrivé là, il voulut poser l'écrevisse par terre; mais elle, qui voyait sur le sol les arêtes des poissons, serra le cou du héron entre ses pinces et l'étrangla.

    Léon Tolstoï. — Compositions et adaptations (Stock, édit.)

    Les mots. — Avait élu domicile : demeurait. — Ruse: tromperie.

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. Où vivait le héron ?

    — 2. Que lui demandèrent les poissons ?

    — 3. Qu'en fit alors le héron ?

    — 4 Que fit l'écrevisse ?

     


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