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    31. Le tigre, le singe et le chasseur (2).

     1. Ils rencontrèrent d’abord un bœuf et lui racontèrent leur histoire.

     « Je sais, rumina le bœuf, je sais que les hommes font comme les tigres. J’ai travaillé pendant de longues années pour mon maître. Je suis trop vieux maintenant pour continuer. Il a décidé de me tuer. Aussi je pense que le tigre doit avoir raison puisque la loi des hommes le permet. J’ai dit. »

     Et il se remit à ruminer.

     2. Ils allèrent un peu plus loin et virent une poule accroupie dans la poussière. Elle avait l’air toute triste. Ali lui raconta son histoire. La poule lui répondit : « Pendant six ans, j’ai pondu des œufs pour la fermière. Elle a pris mes poussins. Maintenant elle raconte que je suis trop vieille et qu’elle va me tuer. La loi des hommes le permet. C’est pourquoi je pense que le tigre peut en faire autant et tuer le pauvre Ali. »

     3. «Tu as bien entendu, dit alors le tigre. Il me semble que je peux te manger sans remords. Qu’en penses-tu ?

     — Je pense, répliqua le pauvre Ali, je pense que ce n’est pas assez pour savoir avec certitude qui a tort ou qui a raison. Si vous le permettez, avant de prendre une décision, allons voir Mony, le singe. Il est savant. Il paraît qu’il sait tout. Il nous dira qui a raison.

     — Allons-y, dit le tigre, mais dépêchons-nous, car je commence à avoir l’estomac dans les talons. »

     (à suivre)

     

    Les mots. — Le bœuf rumina : le bœuf répondit en ruminant. Ruminer, c’est remâcher les aliments qui reviennent de l’estomac. Les animaux qui ruminent s’appellent des ruminants. — Avoir l’estomac dans les talons : avoir grand-faim.

     

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. Le bœuf et la poule ont-ils raison de dire que le tigre peut manger Ali ? 


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    30. Le tigre, le singe et le chasseur (1).

     

    1. Un jour, alors qu’il chassait dans la forêt, Ali entendit un grognement : gre...gre...gre... Il se dirigea vers l’endroit d’où le bruit semblait venir et il se trouva devant un tigre enfermé dans une fosse à trappe.

     Le tigre lui dit : « Aide-moi à sortir de là.

     — Si je vous aide, répondit Ali, vous allez me tuer.

     — Non, reprit le tigre. Tu peux avoir confiance en moi. Aide-moi à sortir de là. »

     2. Alors Ali ouvrit la trappe. Le tigre bondit et attrapa Ali. « Il n’y avait rien à manger dans cette fosse, dit-il, j’ai faim. Je vais te dévorer.

     — Mais je vous ai sauvé la vie, implora Ali. Vous ne pouvez pas faire une chose pareille. Tout le monde dirait que vous êtes un ingrat.

     — Tu te trompes, mon ami. On dira que j’avais raison.

     3. — D’ailleurs, nous allons bien voir. J’ai grand-faim, mais je peux quand même attendre. Allons interroger quelques-unes de nos connaissances. Si l’une d’elles dit que c’est toi qui as raison, je te jure que je ne te mangerai pas. Et cette fois, tu peux croire à ma parole. »

     Ils s’en allèrent le long des routes. 

     (à suivre)

     

    Les mots. — Trappe : piège à bascule placé au-dessus d’une fosse. — Connaissances : personnes que l’on connaît.

     

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

     — 1. Où le tigre est-il tombé ?

     — 2. Qu’auriez-vous fait à la place d’Ali, le chasseur ?

     — 3. Pourquoi le tigre est-il ingrat ?

     — 4. Citez tous les animaux sauvages que vous connaissez. 


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     29. Zazou et Baba.

     1. Zazou vient de contracter l’étrange maladie qui consiste à dire, de chaque plat qu’on lui présente : « J’aime pas ça ». Il reçoit donc quelques bouchées de veau et s’écrie : « J’aime pas ça ! »

     — Mange donc, c’est du veau.

     — J’aime pas le veau.

     — Mais c’est du bon veau.

     — J’aime pas le bon veau. »

     ... Maman intervient, prend l’assiette, ajoute un peu de jus, coupe les trop gros morceaux, émiette du pain et replace le tout sur la petite table.

     « J’aime pas le veau.

     — Ce n’est pas du veau, c’est du chien.

     — Ah ! bon. »

     Et il mange. Il a bon appétit... Il est en train de manger du chien et c’est rudement bon !

     

    2. Baba, lui, apprend à compter.

     Les débuts sont durs... Il s’en tire comme il peut.

     Il déclare : « Je viens chercher des bonbons. Donne-moi pour nous tous.

     — Combien ?

     — Un, un, un et un. »

     C’est assez clair, mais ce n’est pas encore de la véritable arithmétique. Alors il apprend à compter sur ses doigts. Quand on lui demande son âge, l’âge de Marise, l’âge de Robert, il montre avec assez d’exactitude un plus ou moins grand nombre de doigts. Une main y passe, puis l’autre. Et, tout à coup, les choses se compliquent : « Quel est l’âge de Jacqueline? »

     Il rêve une seconde et répond : « Ah ! pour Jacqueline, il faut un petit doigt de pied. »

     Georges Duhamel. — Les Plaisirs et les Jeux (Mercure de France, édit.) - Adaptation

     

    Les mots. — J’aime pas ça : je n’aime pas cela. — Émietter du pain : faire des miettes avec le pain. — Donne-moi-z-en : donne m’en. — Montrer avec assez d’exactitude : montrer sans trop se tromper. — Les choses se compliquent : les choses deviennent de plus en plus difficiles.

     

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

     — 1. À votre avis, pourquoi Zazou préfère-t-il manger du chien plutôt que du veau ?

     — 2. Qu’est-ce que la véritable arithmétique ?

     — 3. Baba, Marise et Robert ont-ils plus de dix ans ? À quoi le voyez-vous ?

     — 4. Quel âge a Jacqueline ?


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    28. Le diablotin trompé par le paysan.

     1. Un jour que Perrinet cultivait son champ, il vit venir à lui un diablotin qui, durement, lui dit :

     « Ce champ est à moi, comme toute la terre. Aussi, je veux que tu me donnes la moitié de la récolte, sinon, rien ne poussera dans tes sillons.

     — Bien, dit Perrinet, qui avait son idée, nous partagerons; quelle part veux-tu?

     — Nous ferons deux lots : dans l’un, ce qui sortira de terre; dans l’autre, ce qui restera sous terre. Je choisis ce qui sera sous terre. A quand la récolte ?

     — A la mi-juillet.

     — Bien, je m’y trouverai; en attendant, travaille, Perrinet ! Travaille ! »

     2. Perrinet laboura, sema, hersa. Après les pluies, le blé leva, grandit, les épis se formèrent; ils mûrirent, ils jaunirent et la mi-juillet arriva. Le diablotin reparut.

     « Allons, Perrinet, moissonne. Nous partagerons ensuite. »

     3. Perrinet prit sa faux et se mit au travail. Ses deux fils l’aidèrent : pendant qu’il abattait les épis lourds de grain, ils les liaient en gerbes qu’ils mettaient en meules.

     Derrière eux trottait le diablotin ; dès qu’un épi avait été fauché, il se hâtait d’en arracher ce qui restait. Il fit ainsi un grand tas de chaume.

     4. La moisson finie, le cultivateur enleva ses gerbes, les rentra dans sa grange, les fit passer sous le fléau et plaça son blé dans des sacs qu’il porta au marché.

     Le diablotin y porta aussi ses bottes de chaume; mais tandis que Perrinet vendait sans peine sa part de récolte, le diablotin ne tira pas un sou de la sienne.

     François Rabelais. — Gargantua  (Adaptation.) 

     Les mots. — Diablotin : petit diable. — Lot : part. — Chaume : partie de la tige des blés qui reste dans les champs quand on les a moissonnés.

      
     

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

     — 1. Qui s’adressa à Perrinet ?

     — 2. Que lui demanda-t-il ?

     — 3. Que décidèrent-ils ?

     — 4. Quand revint le diablotin ?

     — 5. Que lit alors Perrinet ?

     — 6. Que fit le diablotin ?

     — 7. Que fit-il de sa récolte ? 


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    27. Comment Robinson fit du pain.

     

    Robinson Crusoé, jeté seul sur une île déserte, réussit à s’y installer et à vivre. Mais c’est seulement au bout de trois années qu’il fait sa première récolte de blé et qu’il peut manger du pain.

    1. Ce que je désirais vivement, c’était d’avoir un morceau de pierre où je pourrais écraser du blé. Je cherchai pendant plusieurs jours une pierre assez grosse et assez grande pour pouvoir la creuser; je voulais m’en servir comme d’un mortier. Mais les rochers de l’île étaient d’une pierre trop tendre, et je n’aurais pu y écraser le blé sans y mêler beaucoup de gravier.

    2. Par contre, il me fut très facile de trouver un gros billot de bois bien dur. Je le creusai, non sans beaucoup de peine, en me servant du feu, comme font les sauvages pour fabriquer leurs barques.

    3. Il me fallut ensuite installer la boulangerie. Je cherchai longtemps, mais en vain, comment fabriquer un four. Enfin  je trouvai un procédé qui me permettait de m’en passer. Je fis quelques vases de terre très larges, mais peu profonds, assez semblables à des terrines, et je les mis en réserve.

    4. Pour cuire mon pain, j’allumai un grand feu sur un foyer pavé de briques. Lorsque mon bois fut réduit en braise rouge, je le répandis sur l’espace pavé de briques, et je l’y laissai jusqu’à ce que cet espace fût très chaud.

    5. Je le balayai alors soigneusement, j’y posai la pâte de mes pains, je les couvris de mes vases de terre, et je ramassai les charbons et les cendres autour de ces vases.

    6. De cette manière, je réussis à cuire mes pains tout aussi bien que dans le meilleur four du monde, et je devins bientôt un bon pâtissier, car je me fis plusieurs galettes et de délicieux gâteaux de riz.

    Daniel de Foe. — Robinson Crusoé.  

     

    Les mots. — Mortier : vase dans lequel on écrase certaines matières. — Billot : gros morceau de bois court. — Procédé : façon de faire.

     

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. Que désirait vivement Robinson ?

    2. Pourquoi les pierres de l’île ne pouvaient-elles servir ?

    — 3. Avec quoi creusa-t-il le billot ?

    — 4. Dites comment il se passa de four.

    — 5. Pourquoi dit-il qu’il devint bon pâtissier ?


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    26. Le goujon.

    1. Il remonte le courant d’eau vive, et suit le chemin que tracent les cailloux, car il n’aime ni la vase ni les herbes.

    Il aperçoit une bouteille couchée sur un lit de sable. Elle n’est pleine que d’eau. J’ai oublié à dessein d’y mettre une amorce. Le goujon tourne autour, cherche l’entrée et le voilà pris.

    Je ramène la bouteille et je rejette le goujon.

    2. Plus haut, il entend du bruit. Loin de fuir, il approche par curiosité. C’est moi qui m’amuse, piétine dans l’eau et remue le fond avec une perche, au bord d’un filet. Le goujon têtu veut passer par une maille. Il y reste. Je lève le filet et je rejette le goujon.

    3. Plus bas, une brusque secousse tend ma ligne et le bouchon bicolore file entre deux eaux.

    Je tire, et c’est encore lui.

    Je le décroche de l’hameçon et je le rejette....

    4. Il est là, immobile, à mes pieds, sous l’eau claire. Je distingue sa tête élargie, son gros œil stupide et sa paire de barbillons.

    Il bâille, la lèvre déchirée, et il respire fort, après une telle émotion. Mais rien ne le corrige.

    5. Je laisse de nouveau tremper ma ligne avec le même ver. Et aussitôt, le goujon mord.

    Lequel de nous deux se lassera le premier ?

    Jules Renard. — Histoires Naturelles  (Bernouard, édit.) 

    Les mots. — Eau vive : eau qui coule (contraire : eau dormante d’un marais). — Vase : boue. — Bouteille : bouteille dont on a cassé un peu le fond ; attiré par l’amorce (ver, pain) le poisson entre et reste prisonnier. — À dessein : en le faisant exprès. — Bicolore : de deux couleurs. — Stupide : bête. — Barbillon : petite langue de chair placée de chaque côté de la bouche (comme de la barbe) chez certains poissons.

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. Que n’aime pas le goujon ?

    2. Où se laisse-t-il prendre d’abord ?

    — 3. Où le prend-on ensuite ?

    — 4. À quoi mord-il enfin ?


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    25. La pêche à la ligne.

     

    1. Jean s’en est allé de bon matin avec sa sœur Jeanne, une gaule sur l’épaule, un panier sous le bras, le long de la rivière. La rivière coule claire sous des saules argentés. Le matin et le soir, de blanches vapeurs se traînent sur l’herbe de ses berges. Mais Jean et Jeanne n’aiment la rivière ni pour les verts feuillages de ses bords, ni pour ses eaux pures. Ils l’aiment pour le poisson qui est dedans.

    2. Jean et Jeanne s’arrêtent à l’endroit le plus poissonneux. Jeanne s’assied sous un saule étêté. Ayant posé ses paniers à terre, Jean déroule sa ligne. Elle est simple : une gaule avec un fil et une épingle recourbée au bout d’un fil.

    3. Jean a fourni la gaule, Jeanne a donné le fil et l’épingle ; aussi la ligne est-elle commune au frère et à la sœur. Chacun la voudrait tout entière... Le frère et la sœur ont lutté pour le libre usage de la ligne... Et quand ils furent las de pinçons et de gifles, Jean et Jeanne consentirent à partager de bon gré ce que ni l’un ni l’autre n’avaient pu saisir par la force. Ils convinrent que la ligne passerait alternativement des mains du frère à celle de la sœur après chaque poisson pris.

    4. C’est Jean qui commence. L’on ne sait quand il aura fini... Pour n’avoir pas à céder la ligne à sa sœur, il se refuse à prendre le poisson qui s’offre, qui mord à l’hameçon et qui fait plonger le bouchon. 

    5. Jean est rusé ; Jeanne est patiente. Depuis six heures elle attend. Cette fois, pourtant, elle semble lasse ... Elle bâille, s’étire, se couche à l’ombre du saule et ferme les yeux. Jean l’épie du coin de l’œil et croit qu’elle dort. Le bouchon plonge. Il tire vivement le fil au bout duquel brille un éclair d’argent. Un goujon s’est pris à l’épingle. 

    6. « Ah ! c’est à moi, maintenant. »  s’écrie une voix derrière lui. Et Jeanne saisit la ligne. 

    Anatole France. — Filles et Garçons  (Hachette, édit.) 

    Les mots. — De bon matin : de très bonne heure le matin. — Une gaule : une canne à pêche. — Argenté : d’un blanc d’argent. — Berge : bord d’une rivière. — Un saule étêté : un saule dont les branches ont été coupées. — Ils convinrent : ils se mirent d’accord sur ce point. — L’épie : l’observe, la regarde en secret. 

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE — 

    — 1. Qui va pêcher ?

    — 2. Où s’installent-ils ?

    — 3. Décrivez leur ligne.

    — 4. Pourquoi se disputent-ils ?

    — 5. Que décident-ils ?

    — 6. Que fait Jean pour conserver la ligne ?

    — 7. Comment Jeanne le trompe-t-elle ? 


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    24. Tom Pouce livre un terrible combat.

     (Voir lectures 6, 7 et 17.) 

     1. Tom Pouce avait une épée, et cette épée était faite de la moitié d’une petite aiguille à repriser que sa marraine, qui était fée, avait fait aiguiser. Elle savait bien que, faible comme il l’était, il aurait souvent à se défendre. Tom ne quittait jamais cette épée. Il couchait même avec elle, car il avait des ennemis auxquels les enfants d’une taille ordinaire sont rarement exposés. Une puce était pour lui un animal féroce, une araignée était un monstre redoutable. 

     2. Un jour que Tom se reposait sur le bord d’un frais ruisseau, il se sentit tout d’un coup piquer à la main; il se leva, plein de colère, et, n’apercevant autour de lui qu’un papillon, il crut que c’était là l’ennemi qui avait lâchement profité de son sommeil pour venir le blesser. 

     3. Il leva sa formidable épée sur le malheureux papillon; c’en était fait du bel insecte, quand Tom, dont la colère commençait à se calmer, réfléchit qu’un papillon n’ayant pas de dard, ce n’était point le papillon qui avait pu le piquer et qu’il allait peut-être faire périr un innocent à la place d’un coupable. 

     4. Ayant donc fait de plus actives recherches, regardé autour de lui, en bas et en haut, il découvrit, bourdonnant dans une épaisse touffe d’herbe, trois guêpes monstrueuses.

     Si ces guêpes eussent été des abeilles, Tom leur aurait peut-être pardonné, car enfin, si les abeilles piquent, en revanche elles fabriquent le miel. Mais des guêpes, des êtres inutiles et malfaisants, c’était débarrasser la terre d’un fléau. Tom les attaqua bravement, et les ayant vaincues toutes trois, l’une après l’autre, et mises à mort, il les emporta chez lui.

     Ce que nous en disons, c’est pour prouver que Tom était brave, et que, dans son petit cœur, il y avait un grand courage.

     p.-j. Stahl. — Aventures de Tom Pouce (Hachette, édit.) 

     Les mots.Dard : aiguillon. Monstrueux : énorme. — Malfaisant : qui fait le mal, nuisible. — Fléau : très grand mal. 

     — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

     — 1. De quoi était faite l’épée de Tom Pouce ?

     — 2. Pourquoi couchait-il avec ?

     — 3. Quelle douleur le réveilla ?

     — 4. Qui voulut-il tuer d’abord ?

     — 5. Que mit-il à mort ?


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    17. Tom Pouce retrouve ses parents.

     

    1. Tom Pouce se trouvait alors chez sa marraine, qui était fée, et il désirait fort revoir ses parents.

    Avant de le laisser partir, sa marraine lui dit d’aller prendre dans son trésor autant d’or qu’il en voudrait, pour le porter à son père et à sa mère.

    2. Dès qu’il fut revenu de l’étonnement que lui avait causé la vue d’un si riche trésor, il prit le plus gros écu d’or qu’il put trouver et, quoiqu’il eût à peine la force de le soulever et beaucoup de chemin à faire, il s’en chargea bravement, ne songeant quà ses pauvres parents...

    3. Plus d’une fois, les forces du pauvre garçon trahirent son courage, et il lui arrivait souvent dans le trajet de s’arrêter, épuisé de fatigue, et de pleurer à côté de sa pièce d’or. Mais bah ! il reprenait bientôt sa route et sa pièce. « Quand je vais revoir notre cabane, se disait-il, je serai bien payé de mes peines... »

    4. À la fin, au lieu de porter cette pièce d’or dont le poids l’écrasait, Tom eut l’idée de la mettre sur le côté et de la pousser comme un cerceau.

    L’idée était bonne, et elle lui réussit.

    5. Enfin, il arriva. Toc, toc.

    « Qui est là ? dit une voix dans la cabane.

    — C’est moi, moi le petit Tom, votre fils ! »

    Ses parents furent si heureux qu’ils ne pouvaient parler... Quand le premier moment fut passé, Tom montra la pièce d’or ; mais, sa pauvre mère, le regardant, disait à son mari : « La plus belle fortune, la voilà. »

    P.J. Stahl. — Aventures de Tom Pouce (Hachette, édit.) 

    Les mots. — Fort : beaucoup. — Trésor : amas d’or, de choses précieuses. — Écu : ancienne pièce de monnaie. — Trajet : voyage, parcours. 

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. Où Tom voulait-il aller ?

    —2. Que lui dit la fée ?

    — 3. Que prit-il ?

    — 4. Pourquoi pleurait-il parfois près de sa pièce d’or ?

    — 5. Qu’imagina-t-il pour se soulager ?

    — 6. Ses parents furent-ils contents?


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  • Cet ouvrage est destiné aux élèves qui ont terminé l'apprentissage de la lecture. Après le syllabaire, il sera leur premier compagnon de classe, un compagnon que nous avons voulu souriant et simple.

    Il comprend quinze récits (un pour chaque semaine de la fin de l'année scolaire s'il est utilisé immédiatement après le syllabaire). Comme dans les autres volumes de la collection, ces textes progressifs, composés en caractères très lisibles et bien gradués, ont tous une certaine ampleur. Chacun d'eux est partagé en cinq lectures de longueur raisonnable, qui constituent la matière des leçons d'une semaine.
     
    Marcel Berry - Une semaine avec les bêtes (lecture courante fin CP)
    Pour des informations complètes, consultez l'article : 
     
    1. Le lièvre qui s'ennuyait
    2. L'idée du lièvre blanc 
    3. Un... deux... trois 
    4. Un bon compte 
    5. Puni!  
     
    1. Porcinet 
    2. Porcinet a faim
     3.Chez Stop  
    4. Dans la basse-cour. 
    5. Pic! sur l'oreille! 
     
    1. Les trois frères 
    2. Un curieux château. 
    3. Les perles 
    4. La clef de la princesse. 
    5. Nigaud devenu roi  
     
    1. Ba, Be, Bi, Bo, Bu-Bu
     2. Un vrai pêcheur 
    3. François 
    4. Drôle de pêcheur 
    5. Pris  
     
    1. Inquiétante visite.  
    2. Le moulin à café
     3. La canne à sucre. 
    4. La passoire 
    5. Sauvés!  
     
    1. Rencontre
     2. Le piège 
    3. L'andouille
     4. La croix de pierre 
    5. La souris 
     
     1. Le crapaud 
    2. Sur l'eau 
    3. Les petits poissons 
    4. Chez la souris 
    5. L'hirondelle  
    1. Bobêt 
    2. Des oeufs de lièvre 
    3. Chez la belette 
    4. Chez les poulettes
     5. Et tous les ans  
     
    1. Le partage 
    2. A la chasse 
    3. Chez l'ogre
    4. La souris gobée
    5. Mariage  
     
    1. Sur le sable 
    2. Chez la baleine 
    3. Chez l'éléphant 
    4. Au son du tambour 
    5. Qui va gagner ? 
     
    1. La fille du roi 
    2. Pierri le Berlais. 
    3. Colle dur! 
    4. Le cocher
    5. Le beau mariage. 
     
    1. Poulette et Goupil.
    2. Dans le sac 
    3. Quatre bouteilles de vin 
    4. Hors du sac
    5. La fin de Goupil. 
    1. Sept lapins  
    2. Papa Lapin sur la route 
    3. A la gare 
    4. Couic
     5. Maman Lapin  
    1. La famille Hérisson 
    2. La vipère 
    3. Les bohémiens 
    4. Les bohémiens (suite) 
    5. Un an après 
     
    1. Pritchard 
    2. La laisse et la côtelette
    3. Le sucrier 
    4. La perdrix   
    5. Les amis de Pritchard.  

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