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Les Dons des FÉes
C’était grande assemblée des Fées, pour procéder à la répartition des dons parmi tous les nouveau-nés, arrivés à la vie depuis vingt-quatre heures.
Toutes ces antiques et capricieuses Sœurs du Destin, toutes ces Mères bizarres de la joie et de la douleur, étaient fort diverses: les unes avaient l’air sombre et rechigné[1], les autres, un air folâtre et malin; les unes, jeunes, qui avaient toujours été jeunes; les autres, vieilles, qui avaient toujours été vieilles.
Tous les pères qui ont foi[2] dans les Fées étaient venus, chacun apportant son nouveau-né dans ses bras.
Les Dons, les Facultés, les bons Hasards, les Circonstances invincibles, étaient accumulés à côté du tribunal, comme les prix sur l’estrade, dans une distribution de prix. Ce qu’il y avait ici de particulier, c’est que les Dons n’étaient pas la récompense d’un effort, mais tout au contraire une grâce accordée à celui qui n’avait pas encore vécu, une grâce pouvant déterminer sa destinée et devenir aussi bien la source de son malheur que de son bonheur.
Les pauvres Fées étaient très affairées[3]; car la foule des solliciteurs était grande, et le monde intermédiaire, placé entre l’homme et Dieu, est soumis comme nous à la terrible loi du Temps et de son infinie postérité, les Jours, les Heures, les Minutes, les Secondes.
En vérité, elles étaient aussi ahuries que des ministres un jour d’audience, ou des employés du Mont-de-piété quand une fête nationale autorise les dégagements gratuits. Je crois même qu’elles regardaient de temps à autre l’aiguille de l’horloge avec autant d’impatience que des juges humains qui, siégeant depuis le matin, ne peuvent s’empêcher de rêver au dîner, à la famille et à leurs chères pantoufles. Si, dans la justice surnaturelle, il y a un peu de précipitation et de hasard, ne nous étonnons pas qu’il en soit de même quelquefois dans la justice humaine. Nous serions nous-mêmes, en ce cas, des juges injustes.
Aussi furent commises ce jour-là quelques bourdes[4] qu’on pourrait considérer comme bizarres, si la prudence, plutôt que le caprice, était le caractère distinctif, éternel des Fées.
Ainsi la puissance d’attirer magnétiquement la fortune fut adjugée à l’héritier unique d’une famille très riche, qui, n’étant doué d’aucun sens de charité, non plus que d’aucune convoitise pour les biens les plus visibles de la vie, devait se trouver plus tard prodigieusement embarrassé de ses millions.
Ainsi furent donnés l’amour du Beau et la Puissance poétique au fils d’un sombre gueux[5], carrier[6] de son état, qui ne pouvait, en aucune façon, aider les facultés, ni soulager les besoins de sa déplorable progéniture.
J’ai oublié de vous dire que la distribution, en ces cas solennels, est sans appel, et qu’aucun don ne peut être refusé.
Toutes les Fées se levaient, croyant leur corvée accomplie; car il ne restait plus aucun cadeau, aucune largesse à jeter à tout ce fretin humain, quand un brave homme, un pauvre petit commerçant, je crois, se leva, et empoignant par sa robe de vapeurs multicolores la Fée qui était le plus à sa portée, s’écria:
"Eh! madame! vous nous oubliez! Il y a encore mon petit! Je ne veux pas être venu pour rien."
La Fée pouvait être embarrassée; car il ne restait plus rien. Cependant elle se souvint à temps d’une loi bien connue, quoique rarement appliquée, dans le monde surnaturel, habité par ces déités impalpables, amies de l’homme, et souvent contraintes de s’adapter à ses passions, telles que les Fées, les Gnomes, les Salamandres, les Sylphides, les Sylphes, les Nixes, les Ondins et les Ondines[7], - je veux parler de la loi qui concède aux Fées, dans un cas semblable à celui-ci, c’est-à-dire le cas d’épuisement des lots, la faculté d’en donner encore un, supplémentaire et exceptionnel, pourvu toutefois qu’elle ait l’imagination suffisante pour le créer immédiatement.
Donc la bonne Fée répondit, avec un aplomb digne de son rang: "Je donne à ton fils... je lui donne... le Don de plaire!"
"Mais plaire comment? plaire...? plaire pourquoi?" demanda opiniâtrement le petit boutiquier, qui était sans doute un de ces raisonneurs si communs, incapable de s’élever jusqu’à la logique de l’Absurde.
"Parce que! parce que!" répliqua la Fée courroucée, en lui tournant le dos; et rejoignant le cortège de ses compagnes, elle leur disait: "Comment trouvez-vous ce petit Français vaniteux[8], qui veut tout comprendre, et qui ayant obtenu pour son fils le meilleur des lots, ose encore interroger et discuter l’indiscutable?"
Charles Baudelaire (1821–1867)
Petits Poèmes en prose (ou le Spleen de Paris), 1869
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Informations, biographie, bibliographie
Page wikipedia : Edmondo de Amicis
Traduction française du Livre coeur en 1892 sur gallica : Cuore, traduit par A. Piazzi.
Présentation d'une nouvelle traduction fraçaise par Odile Roynette, Edmondo De Amicis, Le Livre Cœur [archive], traduction de Piero Caracciolo, Marielle Macé, Lucie Marignac et Gilles Pécout, notes et postface de Gilles Pécout suivi de deux essais d'Umberto Éco, Revue d'histoire du XIXe siècle, nº25, 2002.
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Naïveté
Le jeune David Copperfield qui vient de quitter sa famille, entre dans un restaurant pour s’y faire servir à dîner. Mais il est timide et naïf et le garçon qui s’en aperçoit tout de suite, en abuse avec une si joyeuse habileté que, tout en se moquant de David et en mangeant son dîner, il le laisse parfaitement satisfait.
Il me semblait que je prenais une étrange liberté d’oser m’asseoir, ma casquette à la main, sur un coin de la chaise la plus rapprochée de la porte; et lorsque je vis le garçon mettre la nappe, tout exprès pour moi, et y placer les assaisonnements, j’ai dû, je crois, devenir tout rouge de modestie.
Il m’apporta des côtelettes et des légumes, et enleva les couvercles des plats avec tant de brusquerie que j’eus peur de l’avoir offensé de quelque façon. Mais il me rassura grandement en mettant pour moi une chaise à table et en disant d’un ton très affable : « Maintenant, Six pieds, six pouces[1] ! commencez ! »
Je le remerciai et pris place à table ; mais il me semblait extrêmement difficile de manier mon couteau et ma fourchette sans trop de maladresse, ou d’éviter de m’éclabousser de sauce, pendant qu’il se tenait debout devant en face de moi, ne me quittant pas des yeux, et me faisant rougir jusqu’aux oreilles chaque fois que je rencontrais son regard. Lorsque j’entamais la seconde côtelette, il me dit :
« Il y a une demi-pinte[2] de bière pour vous. La voulez-vous maintenant ?
– Merci, dis-je. Je veux bien. Alors il versa la bière d’une cruche dans un grand verre, l’éleva à contre-jour pour m’en faire remarquer la belle couleur.
– Ça paraît beaucoup, n’est-ce pas ?
– Cela paraît beaucoup en effet, » répondis-je en souriant. Car j’étais charmé de le voir si aimable. C’était un homme, aux yeux pétillants, au visage rougeaud, avec des cheveux tout hérissés, et, se tenant ainsi, le poing sur la hanche, et le verre de bière à la main en pleine lumière, il avait tout à fait bonne mine.
« Hier, il y avait ici un monsieur, dit-il, un gros monsieur, du nom de Tapsacoyer. Peut-être le connaissez-vous ?
– Non, dis-je, je ne crois pas…
– En culotte, guêtres, chapeau à larges bords, veston gris,… dit le garçon.
– Non, dis-je confus. Je n’ai pas le plaisir…..
– Il vint ici, dit le garçon en continuant à regarder la bière à la fenêtre, commanda un verre de cette bière… Ah, il l’a voulu… Je l’avais averti… Il le but, et tomba mort. Elle était trop forte pour lui. On ne devrait plus en donner, c’est bien sûr. »
J’étais épouvanté de ce terrible accident et dis :
« Je crois que je ferai bien de boire de l’eau.
– C’est que, voyez-vous, dit le garçon, qui regardait toujours le verre de bière à la lumière, en fermant un œil. Le patron n’aime pas beaucoup qu’on laisse ce qu’on a commandé ; cela le blesse. Mais, je la boirai si vous voulez. J’y suis habitué, et l’habitude, c’est tout. Je ne pense pas que cela me fasse mal pourvu que je renverse la tête en arrière et que je l’avale vite. Faut-il ? »
Je lui répondis qu’il me rendrait un grand service en la buvant, pourvu que cela ne pût lui faire de mal ; sinon, je ne le voulais à aucun prix. Quand il rejeta en effet sa tête en arrière, et avala d’un trait, je fus saisi, je l’avoue, d’une terrible frayeur de lui voir suivre le sort du pauvre M. Tapsacoyer et tomber raide mort sur le tapis. Mais cela ne lui fit aucun mal. Bien au contraire, je crois qu’il paraissait le plus frais du monde.
« Qu’avons-nous donc là ? dit-il, en mettant une fourchette sur mon plat. N’est-ce pas des côtelettes ?
– Si, des côtelettes, dis-je.
– Que Dieu me bénisse, s’écria-t-il, je ne savais pas que c’était des côtelettes. C’est justement ce qu’il faut pour neutraliser les mauvais effets de la bière. N’est-ce pas une chance ?»
D’une main, il saisit une côtelette ; de l’autre une pomme de terre et mangea le tout du meilleur appétit à mon extrême satisfaction. Il prit ensuite une autre côtelette et une autre pomme de terre. Quand il eut fini, il m’apporta un pudding[3], et l’ayant posé devant moi, sembla ruminer en lui-même et resta absorbé dans ses réflexions pendant quelques instants.
« Comment trouvez-vous le pâté, dit-il tout d’un coup.
– C’est un Pudding, répondis-je.
– Un pudding ! s’écria-t-il. Oui, vraiment, c’en est un ! mais, dit-il en le contemplant de plus près, ne voudriez vous pas dire que c’est un pudding aux fruits.
– Si, certainement.
– Et mais, un pudding aux fruits, dit-il, attrapant une cuillère à ragoût, c’est mon pudding favori[4] ! N’est-ce pas de la chance ? Allons, petit, voyons qui en mangera le plus.
Ce fut certainement le garçon qui en mangea le plus. Il me supplia plus d’une fois de me dépêcher pour gagner la gageure; mais il y avait une telle différence entre sa cuillère à ragoût et ma cuillère à dessert, entre sa dextérité et la mienne, entre son appétit et le mien que je fus laissé bien loin en arrière à la première bouchée et n’avais aucune chance de gagner avec lui. Je crois que je n’ai jamais vu quelqu’un avoir tant de plaisir à manger un pudding : il avait déjà fini qu’il riait encore de plaisir comme s’il le savourait toujours.
Ch. Dickens[5], David Copperfield (1849)
traduction de Marcel Mironneau
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Un noble cœur
Lorsque j’entrai en classe, notre maître, M. Perboni, n’était pas encore là ; et trois ou quatre garçons tourmentaient le pauvre Crossi – l’enfant aux cheveux roux, qui a le bras paralysé[1] et dont la mère est fruitière.
On le frappait avec des règles ; on lui jetait à la tête des écorces de châtaignes ; on l’appelait monstre estropié, et on le contrefaisait[2]. Tout seul, au bout de son banc, il restait atterré[3], écoutant, regardant tantôt l’un, tantôt l‘autre, avec des yeux suppliants, afin qu’on le laissât tranquille. Mais les écoliers le tourmentaient toujours de plus en plus, si bien qu’il commença à trembler et à devenir rouge de colère.
Tout à coup, Franti – celui qui a une si mauvaise figure – monta sur un banc, et, faisant semblant de porter un panier sur chaque bras, singea[4] la mère de Crossi quand elle vient attendre son fils à la porte. En voyant cette pantomime[5], les élèves se mirent à rire. A ce moment, Crossi, perdant la tête, saisit l’encrier qui était devant lui et le jeta de toutes ses forces à Franti. Mais Franti évita le coup, et l’encrier alla frapper en pleine poitrine M. Perboni, qui entrait.
Tous les élèves se sauvèrent, effrayés, à leur place, et se turent comme par enchantement.
Le professeur, très pâle, monta à son bureau et demanda d’une voix altérée : « Qui a lancé l’encrier ? »
Personne ne répondit.
« Qui ? » répéta M. Perboni d’une voix plus forte.
Alors, notre camarade Garrone, ému de pitié pour le pauvre Crossi, se leva et dit résolument : « C’est moi. » Le maître, après l’avoir regardé, regarda les écoliers surpris :
« Ce n’est pas vous. » dit-il d’une voix tranquille. Puis, après un moment :
« Le coupable ne sera pas puni, dit-il ; qu’il se lève ! »
Crossi se leva et dit en pleurant :
« On me taquinait, on m’insultait, j’ai perdu la tête… j’ai lancé...
– Asseyez-vous, dit le maître ; que ceux qui l’ont provoqué[6] se lèvent…, » ajouta-t-il.
Quatre d’entre les provocateurs se levèrent, la tète basse.
« Vous avez insulté un camarade qui ne vous avait pas provoqués, dit M. Perboni ; vous vous êtes moqués d’un infirme, vous avez attaqué un faible enfant qui ne peut se défendre. Vous avez commis l’action la plus basse et la plus honteuse qui puisse ternir l’âme humaine ; vous êtes des lâches ! »
Cela dit, le professeur descendit au milieu de nous et se dirigea vers Garrone, qui baissa la tête à son approche. M. Perboni lui passa la main sous le menton pour lui relever la tête et le regarder dans les yeux :
« Tu es un noble cœur. » dit-il.
Garrone, profitant de l’occasion, se pencha à l’oreille du professeur et murmura deux mots. Celui-ci aussitôt, se tournant vers les quatre coupables, leur dit brusquement : « Je vous pardonne ! »
Traduction française par A. Piazzi,... -C. Delagrave (Paris)-1892
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Table des matières
THÈMES1e lectureOrthographe2e lectureGrammaire3e lectureConjugaisonorthographe4e lectureParlerEcrireLes vendangess ou ssMatin deVendangesLe motLa phraseLa chasse aux champignonsLes 3 personnes du singulier du verbe chanterTu chantesTu trouvesChâtaignes grilléesMettre les points et les majusculesUn devoirdifficilege ou gueBonnes soiréesLe nomet l'articleApprendre à lire aux bœufsChanter au présentTu parlesIl parleIls parlentQui lit le mieux ?Le nom et L’articleMaladroitill = yMon premierlapinLe verbePitié pour de si jolies bêtesAvoir au présentTu asIl aCauchemar de chasseurLe verbeL'arche de NoéRévision mensuelleLe petit homme aux galochesRévision mensuelleA l’école des bêtesRévision mensuellePoésieAu poulaillerUtiliser une lectureNotre nouvellec = sc = kL’ école où nous habitionsL'adjectif qualificatifUne maison heureuseEtre au présentTu esIl estUn nouvel appartementEmploi de l’adjectif qualificatifla toise de Grand-père.tionPetites coquettesNom propre etnom communTe voilà un hommeGrandir au présentJe grandisTu grandisIl granditQuand ma grand- mère était enfantEmploi du verbeNicole à la fêtegnniUn fameuxjockeyLe singulierLe plurielLa fête du paysFaire et dire au présentVous ditesVous faitesLe jour du marchéPlace l’adjectifAu pays des36 000 volontésRévision mensuelleOn pendla crémaillèreRévision mensuelleMon oncle et les gigot sRévision mensuellePoésieLe déjeuner serviDu mot à la phraseL'épicerie demon pèreuiiuouiPetites boutiquesLa masculinle fémininLe bazar magiqueChanter grandir au futurerons - erontirons - irontAu petit bénéficeDemanderDire le contraireLes étrennesde Tom-PouceeuxcieuxlieuxMon « Meccano »Le nom,sujet du verbePremier janvierAvoir et être au futurNous auronsIls aurontLe Noël de FanfanLe sujet du verbeLe Noël de Jean des montagnes (1)Révision TrimestrielleL'idée du chat (II)Révision TrimestrielleEt Jean eut son cadeau de Noël (III)Révision trimestriellePoésieNoël (fragment)Révisionl'imprudence de BabetteeureureBlanc réveilLe groupe du nomPremière neigeChanter au passé composéTu as chantéIl a chantéTrottons dans la neigeDire le contraireExpliquerUne douzaine de maladesm b pL'angine de RiquetLe pronom : le pronom personnelPuni !AvoirEtre au passé composéTu as euTu es étéSavoir parler aux maladesEmploi du passé compos é Avoir et être ?Entre ciel et neigeem ou enmentUn débutanttombe toujoursLe pronom personnel sujetUn peu de patience !GrandirAttendre au passé composéChantéCouruFiniL’équipe de secoursLe pronom sujetGrand-père tire les roisRévision mensuelleCarnavalRévision mensuelleQuand on n’a pas de chanceRévision mensuellePoésieLes crêpes (Claude Jonquière)Le sujet du verbe : un nom ou un groupe de motsUne ouvrière de treize anser, èreier, ièreUne curieuseenseignePlace et analyse de l'adjectif qualificatifMon vieux cordonnierChanter, Avoir, Etre à l’imparfaitAisAitAientApprenti mécanicienL’adjectif. Le nom et l’adjectifje serai marinoiroireFrancis et le saumonLe nom complément du verbeComment d’un matelot, on fait un roiGrandir, rendre à l’imparfaitTu rendaisIl rendaitIls rendaientLe naufrage de PharaonEmploi de l’imparfaitJ'aime la terreurureQuand on veutLa propositionUn maître greffeurDire, faire à l’imparfait et au passé composéLes terminaisons de l’imparfaitLes troupeaux du CantalEmploi du verbe direChampions de demainRévision mensuelleJosette et ses poupéesRévision mensuelleOn joue Christophe ColombRévision: le passéLa forme négativePoésieL’étoile (Tristan Derème)Emploi de la négationMal commencé,, ce voyage !al, aleel, elleStation-serviceLe complémentd'objetLe scooter4 temps du verbe allerIl est alléElle est alléeBon fils !Trouver et placer un complémentLa naissance des canetonsée téLes vrais amis de Cui-CuiLes complémentsOù? Quand ?Comment ?Le petit papa canariLes temps du verbePasséPrésentFuturPauvres BengalisMise en valeur du sujet et du complémentLes œufs du lièvre (I)Révision trimestrielleLe jourde Pâques(II)Révision trimestrielleEt maintenant tous les ans… (III)Révision trimestriellePoésieCoqs de PâquesPrintemps, ce voilà !âtreLe bon soleilL’infinitifLes 3 groupesLa batailledu printempsVoir. VenirPrendreau présentNous venonsNous prenonsils viennentils prennentLes jonquillesRemplacer le nom par l’infinitifImiterLe chien et l'enfantot, on, eauLe chien enragéLe participe passéMysouff, le chat-baromètrePartir. CourirLes verbes du3° groupeSà la Ire personnedu singulierLe chat etle nid de linotsMise en valeur de l’adjectif ou du participe passéL'eau chanteuse et fraîcheet ou estCacambo et sa familleL’impératif 1e et 2e groupeAvoir. ÊtreQuicket la beletteL'impératifLes verbes du3e groupeChanteRis, cours,prendsLe hérisson et la vipèreEmploi de l’impératifGérard et son éléphanteauREVISION MENSUELLEUne curieuse adoptionRévision : les terminaisons é, er, ezLa forêtbrûleREVISION :Les temps duverbe allerForme interrogativePoésieLe Rat et l'Eléphant(LA FONTAINE)Emploi de l'interrogationNarcisse àl'école des goujonsdé désUn fin pêcheurL’adjectif possessifMystificationmanquéeChanterAvoir. Êtreau passé simpleje tirai(tu tiras) ouje tiraisL'avez-vous vu,le saumon!Questions et réponsesEmploi de l’adjectif possessifDan, le petittrappeurappaffIl pleut ! A quoi jouer ?L’adjectif démonstratifses ou ces ?Robinsonen chambreLe passé simple(21 et 3° groupe)à la 1re Personnedu singulierDavy Crockettgagne la partieC’est moi qui...Voilà le ...Dimancheaprès-midip.218ableibleLa fée RadioRévision :Le nomLe groupe du nom (accord)La radioau villageLe passé simpleLes temps du passéai ou aisà la 1e personne du singulierUne belle peurImparfait et passé simpleLes routiersde l'airp. 226REVISION :ses ou cesson ou sontVoyages d’hier et de » demainRévision : le verbe et la propositionRévision généraleLe verbePoésieLe petit train(Pernette Chaponnière)Varier le tour de la phrase dans les réponsesProjets devacancesp. 232REVISION :é er / et ou està aLe grand départREVISIONGÉNÉRALELes vacancesde Youpi-ChienREVISIONGÉNÉRALEPoésieChanson pour Anne-Marie(J. Rousselot)RévisionCelui qui n’était pas partiComment analyser : La phraseLes groupes de mots dans la propositionLes termes formant le groupe de motsOrthographe grammaticalOrthographe d’usageTableaux de conjugaison :Verbes modèles - verbes du 3e groupeListe des textes
Semaine 1 Travaux et plaisirs d'automne
1. Les vendanges J. Cressot, Le Pain au Lièvre
2. Matin de vendanges. G. Navel, Travaux
3. La chasse aux champignons J. De Pesquidoux, Chez Nous
4. Châtaignes grillées. Lamartine, Confidences
5. Un devoir difficile. Jean L'Hote, La Communale
6. Bonnes soirées. Félicien Marceau, Bergère légère
7. Apprendre à lire aux bœufs. Marcel Aymé, Les Contes du Chat perché
8. Qui lit le mieux ? Canfeld-Fischer, Les Expériences de Betsy
Semaine 3 Perdrix, lièvres, lapins
9. Maladroit. Louis Pergaud, Histoires de bêtes
10. Mon premier lapin. Edmond About, Le Nez d'un Notaire
11. Pitié pour de si jolies bêtes. M.Kinnan-Rawlings, Jody et le faon
12. Cauchemar de chasseur. G. Chérau, Chasses et Plein Air en France
Semaine 4 A la ferme. Bêtes et gens
13. L'arche de Noé. Marcel Aymé, Les Contes du Chat perché
14. Le petit homme aux galoches. C. et B. Jackson
15. A l’école des bêtes. Charles-Louis Philippe, La Mère et l'Enfant
16. Au poulailler. Robert Campion, Rimes paysannes
17. Notre nouvelle maison. J. K. Jerome, Mes Enfants et Moi
18. L’école où nous habitions. Jean L'Hote, La Communale
19. Une maison heureuse. G.Navel, Travaux
20. Un nouvel appartement. G.Duhamel, Le Notaire du Havre
21. La toise de Grand-père. P.Perrault, Les Exploits de Mario
22. Petites coquettes. Marcel Aymé, Les Contes du Chat perché
23. Te voilà un home. Maurice Druon, Les Grandes Familles
24. Quand ma grand-mère était enfant. C.Péguy, Œuvres
25. Nicole à la fête. J. Lenoir, Le Nouveau Tour de France par deux Enfants
26. Un fameux jockey. G. Carpentier, Mon match avec la vie
27. La fête du pays. J. Cressot, Le pain au lièvre
28. Le jour du marché. H. Troyat, Les semailles et les moissons
29. Au pays des 36 000 volontés. A. Maurois, Le Pays des 36 000 Volontés
30. On pend la crémaillère. E. Dabit, L'Hôtel du Nord
31. Mon oncle et les gigots. Y. Brémaud, Quand Maman était petite
32. Le déjeuner servi. E. Henriot, La Flamme et les Cendres
Semaine 9 Magasins et boutiques
33. L'épicerie de mon père. R. Ikor, Les Fils d’Avrom
34. Petites boutiques. G. Le Sidaner, A la Volette
35. Le bazar magique. H.G. Wells, Douze Histoires et un Rêve
36. Au petit benefice. E. Lavisse, Souvenirs
Semaine 10 Bientôt Noël, les étrennes
37. Les étrennes de Tom-Pouce. Gérard D'Houville, Enfantines et Amoureuses
38. Mon « Meccano ». G. Le Sidaner, A la Volette
39. Premier janvier. J. Renard, Poil de Carotte
40. Le Noël de Fanfan. C. Vivier, La Maison des Quatre-Vents
Semaine 11 Le Noël de Jean des Montagnes
41. Le Noël de Jean des montagnes (I) S.Montaleix, E.M. Française
42. L'idée du chat (II) S.Montaleix, E.M. Française
43. Et Jean eut son cadeau de Noël (III) S.Montaleix, E.M. Française
44. Noël (fragment) Fagus, Le Massacre des Innocents
Semaine 12 Brr ! Qu’il fait froid !
45. L'imprudence de Babette J. De Mauny, Contes du Flamant rose
46. Blanc réveil J. Dumas. Trois fois un, trois
47. Première neige R. Vincent, Campagne
48. Trottons dans la neige E. de Pressensé.. Une joyeuse nichée
49. Une douzaine de malades E. et F. Gilbreth, Treize à la douzaine
50. L'angine de Riquet C. Vivier, La Maison des Petits Bonheurs
51. Puni ! M. K. Rawlings, Jody et le Faon
52. Savoir parler aux malades A. Soubiran, Les Hommes en blanc
Semaine 14 Jeux et sports d’hiver
53. Entre ciel et neige H. Troyat, Tendre et violente Elisabeth
54. Un débutant tombe toujours H. Troyat, Tendre et violente Elisabeth
55. Un peu de patience ! G. A. de Ihering, Le Trio de Saint-Florian
56. L’équipe de secours . E. I. R. Lorac, Sports d'hiver
Semaine 15 De Noël au Mardi-Gras
57. Grand-père tire les rois. R. Rolland, Colas Breugnon
58. Carnaval. E. Sauvestre, Mon ami Bob
59. Quand on n’a pas de chance. L. Roth, Les loisirs de l’enfant
60. Les crêpes. Claude Jonquière,
Semaine 16 A l’atelier et à l’usine
61. Une ouvrière de treize ans. M. Van der Meersch, Le Péché du Monde
62. Une curieuse enseigne. R.Bazin, Contes de Bonne Perrette
63. Mon vieux cordonnier. J.Cressot, Le Pain au lièvre
64. Apprenti mécanicien. G. Navel, Travaux
Semaine 17 Il était un petit navire
65. Je serai marin. G. Fraipont. Yves le marin.
66. Francis et le saumon. A.J Cronin, Les clefs du Royaume
67. Comment d’un matelot, on fait un roi. J. Sandeau, La Roche aux Mouettes
68. Le naufrage de Pharaon. A. Dumas, Le Comte de Monte-Christo
69. J'aime la terre. E. Pérochon, La Parcelle 32
70. Quand on veut. R. Vincent, Campagne
71. Un maître greffeur . H. Pourrat, Le secret des Compagnons
72. Les troupeaux du Cantal. A. Meynier, Géographia, n°34, juillet 1954
Semaine 19 Des jeux et des jouets
73. Champions de demain. H. Troyat, La grive
74. Josette et ses poupées. H.C Cradock
75. On joue Christophe Colomb. T. Byrnes, Mes neuf chéris
76. L’étoile. Tristan Derème
Semaine 20 A pied, à cheval, en voiture
77. Mal commencé, ce voyage ! J. L’Hote, La Communale
78. Station-service. J. Steinbeck, Les Naufragés de l’Autocar
79. Le scooter. R.Vailland, La loi
80. Bon fils ! O. Mirbeau, La 626-E8
Semaine 21 Les oiseaux et les nids
81. La naissance des canetons.
82. Les vrais amis de Cui-Cui. A. Seillé, Cui-cui ou les aventures d’un Rouge-gorge
83. Le petit papa canari. M. Genevoix, L’hirondelle fait le printemps
84. Pauvres Bengalis. H. Troyat, Tendre et violente Elisabeth
Semaine 22 Révision trimestrielle
85. Les œufs du lièvre (I). M. Picard, Les nouvelles Histoires de Maman
86. Le jour de Pâques (II). M. Picard, Les nouvelles Histoires de Maman
87. Et maintenant tous les ans… (III). M. Picard, Les nouvelles Histoires de Maman
88. Coqs de Pâques. L. Delarue-Mardrus, Poèmes mignons pour les enfants
Semaine 23 Bonjour, Monsieur Printemps
89. Printemps, ce voilà ! H. Dubus, En suivant les sentiers fleuris
90. Le bon soleil. A. Lichtenberger, Mon petit Trott
91. La bataille du printemps. M-L Vert, Contes de Perrette
92. Les jonquilles. J.Laffitte, Nous retournons cueillir des Jonquilles
93. Le chien et l'enfant. M. Genevoix, L’hirondelle qui le fit le printemps
94. Le chien enragé. Rachilde, Le Théâtre des bêtes
95. Mysouff, le chat-baromètre. A. Dumas, Histoires de mes bêtes
96. Le chat et le nid de linots. M. Auvergne, Jean-Louis et son jardin
Semaine 25 Les bêtes de chez nous
97. L'eau chanteuse et fraîche. J. Giono, Colline
98. Cacambo et sa famille. M. Genevoix, L’hirondelle qui le fit le printemps
99. Quick et la belette. Lida, Panache l’écureuil
100. Le hérisson et la vipère. Lida, Quipic le hérisson
Semaine 26 Grosses bêtes des pays lointains
101. Gérard et son éléphanteau. Stany, Peur de rien
102. Une curieuse adoption. Rudyard Kipling
103. La forêt brûle. A. Demaison, Les Bêtes qu’on appellee sauvages
104. Le Rat et l'Eléphant, La Fontaine, Fables
105. Narcisse à l'école des goujons. G. Ponsot, Le Roman de la Rivière
106. Un fin pêcheur. G. Barbarin, La vie agitée des eaux dormantes
107. Mystification manquée. S. et L. Massé, Lam la truite
108. L'avez-vous vu, le saumon ! R. Mazedier, Le Roman du saumon
109. Dan, le petit trappeur. C. Jacqueson, Le petit Trappeur
110. Il pleut ! A quoi jouer ? M. Auvergne, Jean-Louis et son jardin
111. Robinson en chambre. H. Célarié, La prodigieuse aventure d’un enfant du peuple
112. Davy Crockett gagne la partie. J. Muray, Davy Crockett
113. Dimanche après-midi. T. Byrnes, Mes neuf chéris
114. La fée Radio. L. Pérochon, Les Yeux clairs
115. La radio au village. R. Vailland, Drôle de jeu
116. Une belle peur. P. Fontenay, Contes d’aujourd’hui
117. Les routiers de l'air. R.M Lachmann, Avions
118. Voyages d’hier et de » demain. N. Daly, Voyages
119. Le petit train. Pernette Chaponnière, Petites poésies des Quatre Saisons
120. Projets de vacances. G. Borgeau, Le Préau
Semaine 31 Vivent les vacances !
121.Le grand départ. Martine chez les cousines
122. Les vacances de Youpi-Chien. Les Albums Roses, Youpi en vacances
123. Chanson pour Anne-Marie en voyage. J. Rousselot, Comptines et poésies choisies pour les enfants
124. Celui qui n’était pas parti. E.Kästner, La classe volante
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Table des matières
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Thèmes1e lectureVoc. orth.2e lectureGram ortho3e lectureConj ortho4e lectureLes mots. La phrase1e TRIMESTRELa fin des vacanceso, au, eauLes premières leçonsLire et écrireLa récréationLe verbeLe retour de l’écolièreL’écolePas de chance !ill = yPremiers essaisLes motsLa phraseL’âne a perdu deux pattesLes 3 personnes du singulierLa maladie de peintureDessiner peindreMichel est-il si méchant ?S=z ou ssUne bonne intentionLes majusculesLes accentsMichel et son oiseauLe s3 personnes du plurielLes découvertes de MichelQuand on regarde et qu’on écouteL'ouverture de la chasseg =j ou gueTu es trop petit.RévisionUn grand espoirREVISIONAutomne (G.BELOT)POESIES :L’averse (F.CARCO)Une proposition inattendueen ou emQue va faire Emmanuel ?Le nomDrôle d’écoleChanter au présentIl revient à l’écoleEnseigner et apprendreL’omelette sucréeLes lettres finales :s, t, d, fLe goûter de Marie-JeanneLe nom propreAh les bons beignets !Avoir au présentBébé mange sa soupeManger et boireAu rayon pour enfantsion-ionnCéline aura une belle robeLe nom communMon habit neufÊtre au présentLes jumelles au magasinS’habillerPour un chatontionMes belles nattes !RévisionMarcel se fait beauREVISIONPOESIE : Berceuse (M.CARËME) Le manège de Dominiqueti = siLes jours de fêteL’adjectif qualificatifL’homme le plus fort du monde2e personne du singulier : sFanfare et feu d’artificeA la fête foraineLe chemin de fer mécaniqueableLes poupées de FrançoisePlace de l’adjectifUne maison de poupéeLa terminaisonntJoyeux Noël !Jeux et jouetsLe petit âne de Rouffignac (1)RévisionUn petit âne bien malheureux(2)Révisionet - estLa revanche du petit âne(3)REVISIONas-asPOESIE : Le vieux Noël (A.GAUD)2e TRIMESTREClasse d’hiverm devant m, b, pLes surprises de l’hiverSingulier et plurielPremière neige en ItalieLe futur (chanter)Chauds, les marrons !Aimez-vous l’hiver ?Suzette est maladeim ou immFrédérique a une angineMasculin et fémininChez le dentisteAvoir au futurLa varicelleSe soignerEn classe de neigeLes adjectifs en : eux ou ieuxDébutants et championsL’articleSur le canal geléEtre au futurMes débuts de skieuseSki et patinageLa lanterne magiqueREVISIONLe jeu de l’oieRévisiona - asLe chevalier de la ReineREVISION…ons, …ontPOESIE : La poupée malade (M.CAREME)Le métier de mon pèreLes noms de métiers en er ou ierJe portais le déjeunerNom et adjectif au plurielReprésentant de commerceLe passé composéLe papa « spécialiste »Les travailleursUne maison bien équipéeLes noms de qualité en té ou tiéA la veilléeNom et adjectif au fémininGrand-mère fait la lessiveAvoir au passé composéQuand maman reviendraLa bonne ménagèreClaire chez l’oiselierLes noms de métiers en eurLes petits métiers d’autrefoisLe sujet du verbeLa cliente impossibleEtre au passé composéTrop malin, ce colporteurChacun son métierJustine la fermièreREVISIONQuand on tue le cochonREVISIONEn gardant les vachesREVISIONPOESIE : A la campagne (V.HUGO)Désirée et ses bêtesNom du petit d’un animal en eauImprudente mamanLes pronoms personnelsLe fromage dans le panierLa conjugaison négative au présentC’était un excellent fromagePetits ! petits ! ...Adieu, chardonneretsLes noms en té ou téeL’ogre et les pervenchesAccord du verbe et du sujetLa pâquerette et l’alouetteLa conjugaison négative au passé composéLe nain du groseillierEnfin, le printemps !Les deuc hirondelles (1)REVISIONDans le wagon (2)Singulier et plurielUn nid qui roule (3)REVISIONTe voilà (J-P.MICHEL)POESIES :Avec mon couteau (J.RICHEPIN)3e TRIMESTREQuentin découvre la forêtLes noms en eil ou en euilLe petit hêtre et le grand chêneAccord du nom et de l’adjectifAmadou et les lapinsL’imparfaitJean-Daniel et les écureuilsDans la forêtDans la forêtLa lionne et la petite filleLes cris d’animaux : noms en mentLe petit chacal et le vieux crocodileLe groupe du nomL’ours amateur de mielAvoir à l’imparfaitLe Tigre dans le puitsLes bêtes sauvagesLes bêtes sauvagesAlcide devient hargneuxLes verbes en : ap ou appVive la liberté !Nom+ verbe être+ adjectifL’adoption de FrisquetteEtre à l’imparfaitJaboune parle « chien »Des compagnons fidèlesFino chasse la sourisREVISIONUn oiseau ou un homme ?...REVISION :Le groupe sujet et le verbeLa famille de MickeyREVISION : Les terminaisons à l’imparfaitChanson du loup et de la bergère (M. FOMBEURE)POESIES :Le Corbeau et le Renard (J.LA FONTAINE)Patrick le garagisteLes noms en : ageAutomobilistes pour rirePluriel en xVictor et son taxiLes temps du verbeUn beau cadeauEn autoPetits imprudentsLes noms en : ailCou-cou ! Papa CapitaineRemarques sur le fémininThéo est-il bon marin ?La conjugaison interrogativeSur une île déserteEn bateauAlex joue ou rêveLes noms en : eil ou eilleUn grand aviateur, Roland-GarrosREVISION :Le nomLe groupe du nomEn route pour la LuneDire et faire au présent et au passé composéBaptême de l’airEn avionUn pêcheur de douze ansson ou sontCinq petits poissons rougesREVISION :L’adjectif qualificatifTifernand à la pêcheDire, faire à l’imparfait et au futurPOESIE : La gentille lavandière(Marcelle VERITE)Sauvé par une mouetteREVISIONGeorgie à la merREVISION :Le verbe et son sujetCaroline rêve de voyagesREVISIONDes voyages (M.PEROCHON)POESIES :Le train de la Grande Côte (M.ChabotLes fleurs de glais (1)TABLEAU D’ORTOGRAPHEEncore ! (2)TABLEAU D’ANALYSEJamais deux sans trois ! (3)REVISIONTableaux de conjugaison :Avoir, être, chanterTables des matièresListe des textes
1. La fin des vacances. G. Delahaye, Martine à l’école
2. Les premières leçons. G. Delahaye, Martine à l’école
3. La récréation. G. Delahaye, Martine à l’école
4. Le retour de l’écolière. G. Delahaye, Martine à l’école
5. Pas de chance ! Marcel Aymé, Les boîtes de peintures
6. Premiers essais. Marcel Aymé, Les boîtes de peintures
7. L’âne a perdu deux pattes. Marcel Aymé, Les boîtes de peintures
8. La maladie du peintre. Marcel Aymé, Les boîtes de peintures
Semaine 3 : Es-tu sage et attentif ?
9. Michel est-il si méchant ? Y.Grosrichard, Conte des mésanges bleues
10. Une bonne intention. Y.Grosrichard, Conte des mésanges bleues
11. Michel et son oiseau. Y.Grosrichard, Conte des mésanges bleues
12. Les découvertes de Michel. Y.Grosrichard, Conte des mésanges bleues
13. Pour l’ouverture de la chasse. Marcel Pagnol, Le château de ma mère
14. Tu es trop petit. Marcel Pagnol, Le château de ma mère
15. Un grand espoir. Marcel Pagnol, Le château de ma mère
16. Automne. Gérard Bélot, Poésiettes pour Claude
17. L’averse. Francis Carco, La bohême et mon cœur
Semaine 5 : La leçon de la forêt
18. Une proposition inattendue. Pineau, Histoires de la forêt de Bercé
19. Que va faire Emmanuel ? Pineau, Histoires de la forêt de Bercé
20. Drôle d’école. Pineau, Histoires de la forêt de Bercé
21. Il revient à l’école. Pineau, Histoires de la forêt de Bercé
22. L’omelette sucrée. P.Perrault, Les lunettes de Grand- Maman
23. Le goûter de Marie-Jeanne. F. Marceau, Bergère légère
24. Ah ! les bons beignets !... J-C Carrière. Mon oncle
25. Bébé mange sa soupe. C.Louis-Philippe, La mère et l’enfant
26. Au rayon pour enfants. E.Zola, Au bonheur des dames
27. Céline aura une belle robe. H. Bazin, L’huile sur le feu
28. Mon habit neuf ! M.Pagnol, Le temps des secrets
29. Les jumelles au magasin. R. et H. Shane, Les Jumelles
Semaine 8 : Toilettes et coquetterie
30. Pour un chaton. V. Gardon, Le soleil vert de la vie
31. Mes belles nattes ! M. Becker, Journal de Cra-Cra
32. Marcel se fait beau. M. Pagnol, Le temps des secrets
33. Berceuse. Maurice Carême, La lanterne magique
34. Le manège de Dominique. F.Faucher, E.M Françoise
35. Les jours de fêtes, C. Louis-Philippe, La mère et l’enfant
36. L’homme le plus fort du monde. J. Renaud, Jean-Pierre de Montastruc
37. Fanfare et feu d’artifice. A.Dumas, Ma petite Yvette
38. Le chemin de fer mécanique. E. de Amicis, Grands coeurs
39. La poupée de Françoise. R. Toraille, Les poupées
40. Une maison de poupée. K. Mansfield, La Mouche
41. Joyeux Noël ! E. Blyton, Le Club des Cinq
42. Le petit âne de Rouffignac. A. Fournier, L'éducation Enfantine
43. Un petit âne bien malheureux. A. Fournier, L'éducation Enfantine
44. La revanche du petit âne. A. Fournier, L'éducation Enfantine
45. Le vieux Noël. A. Got, Le vieux Noël
Semaine 12 : Brrr! Quel froid !
46. Classe d’hiver. G. Le Clech, Le visage des hommes
47. Les surprises de l’hiver. H. Perrin-Duportal, Georgie au jardin public
48. Première neige en Italie. E. de Amicis, Grands cœurs
49. Chauds, les marrons, chauds ! Vessiot, Pour nos enfants
50. Suzette est malade. J.Le Sauze, Tourmente sur le Causse
51. Frédérique a une angine. F.Roche, Meg et mamie
52. Chez le dentiste. M.Butor, Degrés
53. La varicelle. M.Charvet, Doudou s’amuse.
54. En classe de neige. G.Delahaye, Martine à la montagne
55. Débutants et champions. H.Troyat, Tendre et violente Elisabeth
56. Sur le canal gelé. C.et L. Droze. Autour de Marion
57. Mes débuts de skieuse. C.Leuret, T.C.F Plein Air
Semaine 15 : Jouez, petits et grands
58. La lanterne magique. P. Hériat, L’innocent
59. Le jeu de l’oie. M.Butor, Degrés
60. Le jeu du chevalier de la Reine. M.Pagnol, Le temps des secrets
61. La poupée malade. M.Carême, La lanterne magique
62. Le métier de papa. F. Fontenay, Contes d’aujourd’hui
63. Je portais le déjeuner. G.Navel, Travaux
64. Représentant de commerce. H. Troyat, Faux jour
65. Le papa « spécialiste ». M.Charvet, Doudou s’amuse
66. Une maison bien équipée. J.C Carrière, Mon oncle
67. A la veillée. R. Las Vergnas, Cavalerie légère
68. Grand-mère fait la lessive. P.Lavergne, L’enfant sous les Charmes
69. Quand maman reviendra. L.Rauzier-Fontayne, La petite fille aux oiseaux
70. Claire chez l’oiselier. L.Rauzier-Fontayne, La petite fille aux oiseaux
71. Les petits métiers d’autrefois. M. Proust, La prisonnière
72. La cliente impossible. H. Troyat, Faux jour
73. Trop malin, ce colporteur. L. Bourgaliet, Le moulin de Catuclade
74. Justine la fermière. R. Bazin, Contes de Bonne Perrette
75. Quand on tue le cochon. P.Lavergne, L’enfant sous les Charmes
76. En gardant les vaches. R. Vincent, Campagne
77. A la campagne. V.Hugo, La dernière gerbe
78. Désirée et ses bêtes. E. Zola, La faute de l’abbé Mouret
79. Imprudent maman. P.Buck, Les mondes que j’ai connus
80. Le fromage dans le panier. L.Chauveau , Histoires du petit Père Renaud
81. C’était un excellent fromage. L.Chauveau, Histoires du petit Père Renaud
Semaine 21 : Des fleurs et des oiseaux
82. Adieu, chardonnerets !...J. Renard, Histoires naturelles
83. L’ogre et les pervenches. J. des Egrots, La Croix des Chambres
84. La pâquerette et l’alouette. N.Veller, Contes d’ailleurs et d’autrefois
85. Le Nain du groseilier. P.Lavergne, L’enfant sous les Charmes
86. Les deux hirondelles. R.Guillot, Il était mille et une fois
87. Dans le vieux wagon. R.Guillot, Il était mille et une fois
88. Un nid qui roule. R.Guillot, Il était mille et une fois
89. Te voilà ! J.P Michel, Le Chamois d’Or
90. Avec mon couteau. J. Richepin, Ballades
91. Quentin découvre la forêt. A.Deletaille, Cachés dans la forêt
92. Le petit hêtre et le grand chêne. C. Pineau, Histoires de la forêt de Bercé
93. Amadou et les lapins. C. Vildrac, Amadou le Bouquillon
94. Jean-Daniel et les écureuils. R. de Traz, Le Pouvoir des Fables
95. La lionne et la petite fille. J. Kessel, Le Lion
96. Le petit Chacal et le vieux crocodile. S.C. Bryant, Comment raconter des Histoires
97. L’ours amateur de miel. Lida, Bourru, l'Ours Brun
98. Le Tigre dans le puits. S.C. Bryant, Comment raconter des Histoires
Semaine 25 : Nos amis les chiens
99. Alcide devient hargneux. C. Pineau, Plume et le saumon
100. Vive la liberté ! L.Pergaud, Le Roman de Miraut
101. L’adoption de Friquette. H. Troyat, Tendre et violente Elisabeth
102. Jaboune parle « chien ». Franc-Nohain, Jaboune
103. Fiboune chasse la souris. M.Colomb, Une nichée de Pinsons
104. Un oiseau ou un homme ?... Théophile Gautier, La nature chez elle
105. La famille de Mickey. M. Norton, Le petit chat qui croyait être une souris
106. Chanson du loup et de la bergère. M.Fombeure, Silences sur le toit
107. Le corbeau et le renard. La Fontaine, Livre premier, 2
108. Patrick, le garagiste. G.Delahaye, Le petit garagiste
109. Automobilistes pour rire. L’Automobile de Caroline
110. Victor et son taxi. L.Sprague Mitchell, Cocorico
111. Un beau cadeau. J.Sabran, Voyage en scooter
Semaine 28 : Au bord de la mer
112. Petits imprudents. M.Colomb, Les Conquêtes d'Hermine
113. Cou-cou ! Papa capitaine ! M.Colomb, Les Conquêtes d'Hermine
114. Théo était-il bon marin ? C. Vildrac, La Colonie
115. Sur une île déserte. J.Sandeau, La Roche aux Mouettes
Semaine 29 : Au-delà des nuages
116. Alex joue ou rêve. G. Delahaye, F. Fucken, Le petit aviateur
117. Un grand aviateur, Rolland-Garros, R Chambe, Histoire de l'aviation
118. En route pour la Lune. C. Pineau, La planète des enfants perdus119. Baptême de l’air. F. La Paraz, Dominique prend l’avion
120. Un pêcheur de douze ans. M.Genevoix, La boîte à pêche
121. Cinq petits poissons rouges. Jeanne Cappe, Un tas d'histoire
122. Tifernand à la pêche. Charles Vildrac, La colonie
123. La gentille lavandière. Marcelle Vérité, Rimes enfantines
Semaine 31 : Bientôt les vacances
124. Sauvé par une mouette. Yves Grosrichard, Contes des mésanges bleues
125. Georgie à la mer. H.Perrin-Duportel, Georgie à la mer
126. Caroline rêve de voyages. Le voyage de Caroline
127. Des voyages ! Ernest Perochon, Au point du jour
128. Le train de la Grande Côte. Marcel Chabot, Mon petit dieu d'amour
Semaine 32 : Les fleurs de glais
129. Le puits à roue. Frédéric Mistral, Mes origines
130. Encore ! Frédéric Mistral, Mes origines
131. Jamais deux sans trois ! Frédéric Mistral, Mes origines
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AVENTURES DE TOM POUCE
I. Où il est question des parents de Tom Pouce
IV. Pourquoi Tom Pouce s’appelait Tom Pouce
VI. Enfance de Tom Pouce. — Il sait lire, écrire, compter et dessiner
VIII. Les oreilles de Tom Pouce et les colimaçons
X. Où il est question des défauts de Tom Pouce, et surtout de sa curiosité
XII. Tom est avalé par un meunier
XIII. Tom dans le ventre d’un poisson
XIV. Tom Pouce chez le roi Arthur.
XVI. On construit à Tom un palais ; mais il n’est pas ambitieux
XVII. Tom Pouce pense à ses parents, à la cabane et à la vache
XVIII. Tom Pouce est fait chevalier de la Table ronde
XX. Dessins tirés de l’album du roi.
XXI. Grand combat. — Tom a un cheval tué sous lui
XXII. Le grand Merlin, vient à son aide
XXIV. Tom revoit son père et sa mère
XXV. Le pauvre Tom retourne à la cour. — Le bouillon du roi
XXVI. Les prisons de Tom Pouce
XXVII. Condamnation de Tom Pouce
AVENTURES DE TOM POUCE.
PROLOGUE.
Octave faisait un bruit d’enfer. Il voulait absolument faire d’Emmanuel son cheval; Emmanuel s’y refusait : « J’aime mieux jouer à la diligence, s’écriait-il, et que tu sois le cheval. »
Grande bataille.
La petite Marie, assise dans un fauteuil, lisait, — à rebours, — un volume des contes des fées, et bavardait avec le petit Chaperon rouge. Fanny offrait un bonbon à sa poupée. Georgette jouait toute seule, mais tout haut, à la madame. Berthe sautait à la corde. Le petit Charles soufflait dans une trompette.
« Taisez-vous, taisez-vous, s’écria leur grand’maman, poussée à bout, ou je sonne votre bonne et dans un quart d’heure vous serez tous au lit... »
Grand silence.
Emmanuel respire. Octave s’essuie le front. Marie se contente de parler par signes. La poupée ayant refusé le bonbon, Fanny le mange. Georgette réfléchit. Berthe se couche sur le tapis. Le petit Charles s’arrête tout court. Et Octave, s’approchant alors de sa grand’maman: « Grand’maman, dit-il, si tu veux nous raconter une belle histoire, je suis sûr que nous serons tous bien sages. »
- Oui, oui, s’écria toute la bande, bien sages.
- Je le veux bien, » dit la bonne mère avec résignation; et voici ce qu’elle leur raconta, non sans l’avoir fait précéder toutefois de l’indispensable préambule qu’on met en tête de tous les contes :
« Mes enfants, c’est encore, à l’heure qu’il est, une grande question de savoir s’il y avait véritablement autrefois des fées, des enchanteurs et des génies. Il paraît à peu près certain qu’il n’y en avait pas, et que toutes les belles choses qu’on en a dites ont été inventées pour amuser des enfants comme vous. Mais ce qui ne fait pas de doute, malheureusement, c’est qu’aujourd’hui il n’y en a plus. Aussi la mode des fées a-t-elle un peu passé, et au lieu de ces jolis contes qu’on vous contait si bien, ne vous fait-on plus guère que de vilaines histoires qu’on vous conte assez mal et qui vous ennuient très-fort.
« Pour moi, qui suis presque aussi vieille et aussi passée que les fées, j’aime les fées et leurs histoires merveilleuses. Je les trouve parfaites pour les petits enfants comme vous et plus faciles à comprendre, et plus utiles à entendre, n’en déplaise à quelques jeunes dames (pour lesquelles Perrault, mesdames d’Aulnoy, le Prince de Beaumont et autres ont eu tort d’exister probablement), que toutes les dangereuses vérités qu’on vous débite. Vous êtes si petits, que je n’entreprendrai point de vous parler comme si vous étiez grands. Mon lot est de vous amuser en exerçant votre imagination au profit de votre coeur. Il sera toujours bien assez temps de s’adresser à votre raison quand vous serez en âge d’en avoir.
« Il ne faut pas demander des fruits à un jeune arbre, mais bien des fleurs seulement. Je suis trop vieille pour tomber dans une erreur comme celle-là. Aussi est-ce tout bonnement un conte des fées, — les Nouvelles et seules véritables aventures de Tom Pouce, — que je vais vous raconter.
« L’histoire de ce héros nous est venue jadis d’Angleterre, mais tellement défigurée et si injurieuse pour lui, et d’un si fâcheux exemple, que j’ai cru devoir la refaire à peu près tout entière pour votre usage, mes chers enfants, et sur les documents les plus authentiques.
« Vous n’apprendrez pas dans ce petit livre, j’en ai bien peur, tout ce que vous aurez à savoir un jour; mais vous y rencontrerez, à l’occasion, quelques-unes de ces leçons dont, entre nous soit dit, vous avez bien besoin quelquefois, mes chers petits. »
I
OÙ IL EST QUESTION DES PARENTS DE TOM POUCE.
Il était une fois, sous le règne du roi Arthur, une brave femme qui était très charitable, et qui avait d’autant plus de mérite à l’être qu’elle était pauvre. Pour toute fortune, elle possédait un champ qui n’était guère grand, et une vache. Mais son mari, qui était un brave homme, comme elle était une brave femme, remuait si bien le champ et le labourait avec tant d’ardeur ; et, d’un autre côté, le lait de la vache était toujours si bon, qu’ils vivaient contents ou à peu près dans leur petite demeure. J’ai dit à peu près, parce qu’il leur manquait en effet, comme à bien d’autres, quelque chose pour être heureux tout à fait. « Pour qui travaillons-nous, se disaient-ils, et à qui reviendra notre cabane ?
« Qu’est-ce qui labourera notre champ quand nous serons vieux ? s’écriait quelquefois le mari. Qu’est-ce qui portera à la ville le lait de la vache ? disait la femme à son tour. Il nous faudrait un enfant ! » s’écriaient-ils tous deux ! Et comme il est toujours bon d’espérer : « Attendons, reprenaient-ils, et espérons. »
II
L’ENCHANTEUR.
Un matin, dès l’aurore, l’enchanteur Merlin (c’était alors le beau temps des enchanteurs), un matin, dis-je, l’enchanteur Merlin, voulant sans doute mettre à l’épreuve la bonté de ces braves gens, s’en vint déguisé en mendiant frapper à leur porte et y demander l’aumône. La pauvre femme, qui était seule, parce que son mari était déjà dans le champ, le fit entrer pour qu’il pût se reposer, et lui donna pour se refaire tout ce qu’elle possédait, c’est-à-dire du pain noir et du lait; mais elle le fit de si bonne grâce, et la nappe sur laquelle tout cela était servi était si blanche, que le grand Merlin assura qu’il n’avait, de sa vie, fait un meilleur repas, et que pour la récompenser il se fit connaître d’elle, promettant de lui accorder tout ce qu’elle pourrait souhaiter.
« Monsieur l’enchanteur, dit la bonne femme tout émue, j’ai un bon mari, j’ai un champ ensemencé, j’ai aussi une vache et la cabane où vous êtes, mais je n’ai point d’enfant. Ah ! si j’avais un enfant ! » dit-elle ; et elle ajouta en pleurant : «Oui, un enfant ferait notre bonheur, ne fût-il pas plus grand que mon doigt...
— Mon Dieu oui, » dit le mari, qui était revenu sur ces entrefaites.
Cette demande réjouit fort le grand Merlin, qui ayant bien regardé, sans en avoir l’air, le doigt de la pauvre femme, la quitta en lui disant qu’il ne fallait désespérer de rien, et avec l’idée de la satisfaire.
III
LA REINE DES FÉES.
Mais comme le pouvoir des enchanteurs n’allait pas jusqu’à créer, Merlin résolut de se faire aider dans cette circonstance par la reine des fées ; s’étant donc mis en route à travers les airs, il se rendit chez elle et lui exposa, après les compliments d’usage, les motifs de sa visite.
La reine des fées, qui était naturellement très obligeante, ne se fit pas prier, quoique, dit-elle, il fut aussi difficile, en matière de création, de créer un petit enfant qu’un gros ; et dans l’année, la pauvre paysanne eut un fils, mais si petit, si petit, que quand on l’eut mesuré, on trouva qu’il n’était pas plus grand en tout que le pouce de sa mère.
« Bah ! bah ! disait le père aux voisins émerveillés, il grandira. »
Le nouveau-né, du reste, était si gentil et si bien pris dans sa petite taille, que les connaisseuses étaient obligées d’avouer que c’était une perfection. Il était aussi tellement vif et si remuant, qu’on avait toutes les peines du monde à le contenir dans sa couchette qui avait été faite, dans le premier moment, d’un sabot neuf au fond duquel on avait mis un peu de ouate bien douce et bien chaude, pour qu’il pût dormir tout à son aise.
IV
POURQUOI TOM POUCE S’APPELAIT TOM POUCE.
Il fallut lui donner un nom. Pour ne pas laisser son