•  

    Vidéo avec paroles

    Video avec paroles 2 (+ montage photos)

    Les gens qui voient de travers
    Pensent que les bancs verts
    Qu'on voit sur les trottoirs
    Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
    Mais c'est une absurdité
    Car à la vérité
    Ils sont là c'est notoire
    Pour accueillir quelque temps les amours débutants

    Les amoureux qui s'bécot'nt sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'foutant pas mal du r'gard oblique
    Des passants honnêtes
    Les amoureux qui s'bécot'nt sur les bancs publics
    Bancs publics, bancs publics
    En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
    Ont des p'tit's gueul's bien sympathiques

    Ils se tiennent par la main
    Parlent du lendemain
    Du papier bleu d'azur
    Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
    Ils se voient déjà doucement
    Ell' cousant, lui fumant
    Dans un bien-être sûr
    Et choisissent les prénoms de leur premier bébé
     
    Quand la saint' famill' machin
    Croise sur son chemin
    Deux de ces malappris
    Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux
    N'empêch' que tout' la famille
    Le pèr', la mèr', la fille
    Le fils, le Saint Esprit
    Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduir' comme eux

    Quand les mois auront passé
    Quand seront apaisés
    Leurs beaux rêves flambants
    Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
    Ils s'apercevront émus
    Qu' c'est au hasard des rues
    Sur un d'ces fameux bancs
    Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour 


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  •  

    Je t’écris de bien loin, de mon île créole,
    Toi, mon petit copain de la métropole.
    Tu dis que chez toi, l’hiver et le froid 
    Te font rêver de mon pays ; alors viens donc ici !

    Ça sent la banane, la vanille et le cumin,
    Le sucre de canne, la mangue et le tamarin.
    (bis)

    Sais-tu qu’au mois de janvier les fleurs sont magnifiques ?
    Car chez nous c’est l’été sous les Tropiques.
    Tandis que la neige couvre ton jardin,
    Ici le soleil a déjà mûri le raisin.

    Et sur les longs chemins, les coupeurs de cannes,
    Le sabre à la main, ont l’air de Tsiganes ;
    Les grands flamboyants, au soleil couchant,
    Se déshabill' en semant leurs pétales de sang.

    Je te ferai goûter nos bonnes confitures,
    Les cœurs de palmier, les sapotes bien mûres ;
    Et sous la tonnelle de bougainvilliers,
    Avec Isabelle on fera griller le café.

    Moi je te chanterai des romances créoles
    Que tu ramènerais dans ta Métropole.
    Au bord de la mer, sur le sable clair,
    Toi aussi tu apprendras à danser le Séga.

     

    Ca sent la banane (Jacqueline Farreyrol)

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    Ca sent la banane (Jacqueline Farreyrol)

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  • Le paille-en-queue est un joli oiseau de la Réunion.

    Ti paille-en-queue

    Pour d'autres photos, voir le site http://www.faune-reunion.com/paille-en-queue/index.php

     

     

     Une autre interprétation des Jokarys.

     

    Paroles :

    Moin nana un p'tit paille-en-queue

    La plume lé comme en coton.

    Moin nana un p'tit paille-en-queue,

    Li sava la mer chercher poisson.

    (bis)

     

    Refrain :

    Allez pas baigne dann bord dlamer,

    Faites attention chenille galabert.

    (bis)

     

    Mon joli p'tit paille-en-queue,

    Li volé, li volé.

    Mon joli p'tit paille-en-queue,

    La plume lé encore frisée.

     

    Un jour maman paille-en-queue,

    La di sonn p'tit "Ou lé entêté !

    Écoute maman paille-en-queue !

    La pas besoin fé vot’ fûté !"

     

    Quand même vous p'tit paille-en-queue,

    La pas besoin aller march' loin.

    Vot zaile la pas encore poussé,

    Dans la mer nana marsouin.

     

    Le joli p'tit paille-en-queue,

    La voulu faire le malin.

    La pas écoute son maman,

    La été mangé par le requin.

     

    Marsouin = dauphin

    Chenille Galabert = "concombre de mer" (holothuria leucospilota). Cf. photo ci-dessous. Contrairement à ce que laisse entendre la chanson, ce drôle d'animal nettoyeur des mers est inoffensif et même comestible. On peut le prendre dans la main. Sa peau est douce et visqueuse.

    Ti paille-en-queue (Georges Fourcade)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Holothurie

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    Sur le thème du jeune oiseau imprudent et désobéissant, voir aussi L'oiseau sauvage, poème de Louisa Paulin.


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  • Au village, sans prétention,
    J'ai mauvaise réputation ;
    Qu' je m' démène ou qu' je reste coi,
    Je pass’ pour un je-ne-sais-quoi.
    Je ne fais pourtant de tort à personne,
    En suivant mon ch’min de petit bonhomme ;
    Mais les brav’s gens n'aiment pas que
    L'on suive une autre route qu'eux…
    Non, les brav’s gens n'aiment pas que
    L'on suive une autre route qu'eux…
    Tout le monde médit de moi,
    Sauf les muets, ça va de soi.

    Le jour du Quatorze Juillet,
    Je reste dans mon lit douillet ;
    La musique qui marche au pas,
    Cela ne me regarde pas.
    Je ne fais pourtant de tort à personne,
    En n'écoutant pas le clairon qui sonne ;
    Mais les braves gens n'aiment pas que
    L'on suive une autre route qu'eux…
    Non, les braves gens n'aiment pas que
    L'on suive une autre route qu'eux…
    Tout le monde me montre au doigt,
    Sauf les manchots, ça va de soi.

    Quand j' croise un voleur malchanceux,
    Poursuivi par un cul-terreux;
    J' lance la patte et pourquoi le taire,
    Le cul-terreux se r’trouv’ par terre.
    Je ne fais pourtant de tort à personne,
    En laissant courir les voleurs de pommes ;
    Mais les brav’s gens n'aiment pas que
    L'on suive une autre route qu'eux…
    Non, les braves gens n'aiment pas que
    L'on suive une autre route qu'eux…
    Tout le monde se rue sur moi,
    Sauf les culs-d’-jatt’, ça va de soi.

    Pas besoin d'être Jérémie,
    Pour d’viner l’ sort qui m'est promis :
    S'ils trouv’nt une corde à leur goût,
    Ils me la passeront au cou.
    Je ne fais pourtant de tort à personne,
    En suivant les ch’mins qui ne mèn’nt pas à Rome ;
    Mais les brav’s gens n'aiment pas que
    L'on suive une autre route qu'eux…
    Non, les brav’s gens n'aiment pas que
    L'on suive une autre route qu'eux…
    Tout l' monde viendra me voir pendu,
    Sauf les aveugl’s, bien entendu.

    une wiki-analyse : ici


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  • Version karaoké

    Analyse détaillée de la chanson (analysebrassens.com)

    Source des paroles 

     

    Les copains d'abord 

    Non, ce n'était pas le radeau
    De la Méduse, ce bateau,
    Qu'on se le dis' au fond des ports,
    Dis' au fond des ports.
    Il naviguait en pèr' peinard
    Sur la grand-mare des canards,
    Et s'app'lait les Copains d'abord
    Les Copains d'abord.

    Ses « fluctuat nec mergitur »
    C'était pas d'la littératur’,
    N'en déplaise aux jeteurs de sort,
    Aux jeteurs de sort.
    Son capitaine et ses mat'lots
    N'étaient pas des enfants d'salauds,
    Mais des amis franco de port,
    Des copains d'abord.

    C'étaient pas des amis de lux',
    Des petits Castor et Pollux,
    Des gens de Sodome et Gomorrh',
    Sodome et Gomorrh'.
    C'étaient pas des amis choisis
    Par Montaigne et La Boéti',
    Sur le ventre ils se tapaient fort,
    Les copains d'abord.

    C'étaient pas des anges non plus,
    L'Evangile, ils l'avaient pas lu,
    Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors,
    Tout's voil's dehors.
    Jean, Pierre, Paul et compagnie,
    C'était leur seule litanie
    Leur Credo, leur Confiteor,
    Aux copains d'abord.

    Au moindre coup de Trafalgar,
    C'est l'amitié qui prenait l'quart,
    C'est elle qui leur montrait le nord,
    Leur montrait le nord.
    Et quand ils étaient en détresse,
    Qu'leurs bras lancaient des S.O.S.,
    On aurait dit des sémaphores,
    Les copains d'abord.

    Au rendez-vous des bons copains,
    Y'avait pas souvent de lapins,
    Quand l'un d'entre eux manquait à bord,
    C'est qu'il était mort.
    Oui, mais jamais, au grand jamais,
    Son trou dans l'eau n'se refermait,
    Cent ans après, coquin de sort !
    Il manquait encore.

    Des bateaux j'en ai pris beaucoup,
    Mais le seul qui ait t’nu le coup,
    Qui n'ait jamais viré de bord,
    Mais viré de bord,
    Naviguait en père peinard
    Sur la grand-mare des canards,
    Et s'app'lait les Copains d'abord
    Les Copains d'abord.
     

    © 1965 ED. MUSICALES 57
    Texte et musique G. Brassens


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  • Mes oreilles tombent-elles ?Mes oreilles tombent-elles ?

    Sauras-tu les ramasser ?

    Les entortiller ?

    Ou bien les nouer ?

    Les passer par d'ssus l'épaule ?

    En visière de pompier ?

    Mes oreilles tombent-elles ?

     

    chorégraphie et paroles : en vidéo ici.

    paroles et chorégraphie : ici.

    source de l'image : ici

    L'auteur de cette comptine devait être sévèrement imbibé. 

    Analyse de certaines comptines par Gad Elmaleh :


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  • Comment accéder à la littérature dans les livres si l'on ne sait pas lire ?

    (Je précise dans les livres car il y a le théâtre, les enregistrements audio, le cinéma, les lectures orales.)

    Certes, il n'est pas suffisant de savoir lire sans erreur et fluidement pour goûter pleinement un texte, mais c'est une condition sine qua non.

    Et avant de lire fluidement et sans erreur, il faut d'abord lire et écrire laborieusement et sans erreur lettre par lettre, syllabe par syllabe, mot par mot, phrase par phrase, ce qui s'appelle apprendre à lire.

    Mais comment faire pour réenseigner efficacement la lecture à un élève de cycle 3 déjà en grande difficulté depuis de nombreuses années ? Est-ce possible ?

    Pour aller voir ce que proposent les maîtresses Abcdefgh et Rikki,

    cliquez sur l'image ci-dessous :

    Ils ont 10 ans et ne savent pas lire : méthode de lecture pour cycle 3

     


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  • Le petit jardin

    C'était un petit jardin
    Qui sentait bon le Métropolitain
    Qui sentait bon le bassin parisien
    C'était un petit jardin
    Avec une table et une chaise de jardin
    Avec deux arbres, un pommier et un sapin
    Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin

    Mais un jour près du jardin
    Passa un homme qui au revers de son veston
    Portait une fleur de béton
    Dans le jardin une voix chanta

    {Refrain}
    De grâce, de grâce, monsieur le promoteur,
    De grâce, de grâce, préservez cette grâce
    De grâce, de grâce, monsieur le promoteur
    Ne coupez pas mes fleurs

    C'était un petit jardin
    Qui sentait bon le Métropolitain,
    Qui sentait bon le bassin parisien
    C'était un petit jardin
    Avec un rouge-gorge dans son sapin
    Avec un homme qui faisait son jardin
    Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin

    Mais un jour près du jardin
    Passa un homme qui au revers de son veston
    Portait une fleur de béton
    Dans le jardin une voix chanta

    {Refrain}

    C'était un petit jardin
    Qui sentait bon le Métropolitain
    A la place du joli petit jardin
    Il y a l'entrée d'un souterrain
    Où sont rangées comme des parpaings
    Les automobiles du centre urbain

    C´était un petit jardin
    Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin.
    C´était un petit jardin
    Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin.

    source des paroles : http://en.lyrics-copy.com/jacques-dutronc/le-petit-jardin.htm


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  • Le petit âne gris

    Écoutez cette histoire,
    Que l'on m'a racontée.
    Du fond de ma mémoire,
    Je vais vous la chanter.

    Elle se passe en Provence,
    Au milieu des moutons,
    Dans le Sud de la France,
    Au pays des santons.

    Quand il vint au domaine,
    Y avait un beau troupeau ;
    Les étables étaient pleines
    De brebis et d'agneaux.

    Marchant toujours en tête,
    Aux premières lueurs,
    Pour tirer sa charrette
    Il mettait tout son coeur.

    Au temps des transhumances,
    Il s'en allait heureux,
    Remontant la Durance,
    Honnête et courageux.

    Mais un jour, de Marseille,
    Des messieurs sont venus.
    La ferme était bien vieille,
    Alors on l'a vendue.

    Il resta au village ;
    Tout le monde l'aimait bien,
    Vaillant malgré son âge
    Et malgré son chagrin.

    Image d’Évangile,
    Vivant d'humilité,
    Il se rendait utile
    Auprès du cantonnier.

    Cette vie honorable
    Un soir s'est terminée.
    Dans le fond d'une étable,
    Tout seul il s'est couché.

    Pauvre bête de somme,
    Il a fermé les yeux.
    Abandonné des hommes,
    Il est mort sans adieu.

    Cette chanson sans gloire
    Vous racontait la vie,
    Vous racontait l'histoire
    D'un petit âne gris.

     

    Source des paroles : http://musique.ados.fr/Hugues-Aufray/Le-Petit-Ane-Gris-t4195.html


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