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Par le-professeur le 12 Août 2012 à 11:50
Texte proposé par Bad Wolf.
Numérisation d'un chapitre du manuel Marcel Berry CM-CS.
Original : Marcel Berry CM-CS, chapitre 9, Peau d'âne, Adaptation d'un conte de Perrault
Titre : "Peau d'âne, Adaptation d'un conte de Perrault".
Niveau : 5
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Par Spinoza1670 le 14 Juin 2012 à 20:46
Contributeur : 21déjà.
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Le garçon qui criait au loup
Il était une fois, un jeune berger qui gardait tous les moutons des habitants de son village. Certains jours, la vie sur la colline était agréable et le temps passait vite. Mais parfois, le jeune homme s’ennuyait.
Un jour qu’il s’ennuyait particulièrement, il grimpa sur la colline qui dominait le village et hurla : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! » A ces mots, les villageois bondirent hors de leurs maisons et grimpèrent sur la colline pour chasser le loup. Mais ils ne trouvèrent que le jeune garçon qui riait comme un fou de son bon tour. Ils rentrèrent chez eux très en colère, tandis que le berger retournait à ses moutons en riant toujours.
Quelques jours plus tard, le jeune homme qui s’ennuyait de nouveau grimpa sur la colline et se remit à crier : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! » Une nouvelle fois, les villageois se précipitèrent pour le secourir. Mais point de loup. Rien que le berger qui se moquait d’eux. Furieux de s’être faits avoir une deuxième fois, ils redescendirent au village. Le berger prit ainsi l’habitude de leur jouer régulièrement son tour... Et chaque fois, les villageois bondissaient sur la colline pour trouver un berger qui riait comme un fou !
Enfin, un soir d’hiver, alors que le berger rassemblait son troupeau pour le ramener à la bergerie, un vrai loup approcha les moutons... Le berger eut grand peur. Ce loup semblait énorme, et lui n’avait que son bâton pour se défendre... Il se précipita sur la colline et hurla : « Au loup ! Un loup dévore le troupeau ! » Mais pas un villageois ne bougea... « Encore une vieille farce ! Dirent-ils tous. S’il y a un vrai loup, eh bien ! Qu’il mange ce menteur de berger ! »
Et c’est exactement ce que fit le loup !
d’après une fable d’Ésope
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Par Spinoza1670 le 1 Juin 2012 à 23:59
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Par Spinoza1670 le 26 Mai 2012 à 11:41
Quatrième image de Pauline Kergomard, Cinquante images expliquées aux enfants.
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SECTION DES PETITS (de 2 à 4 ans)
Voici un homme qui a l’air bien en colère ; — il ferme les poings et lève son pied chaussé d’un gros sabot, — et puis voilà un petit garçon qui va donner un coup de balai. L’homme et le petit garçon veulent écraser ce rat qui s’enfuit de toutes ses forces, la queue étendue et les moustaches raides. Le rat a bien peur. Il a peur du sabot de Jean-Pierre; il a peur aussi du balai de François.
Mais d’où vient-il ? pourquoi traverse-t-il l’écurie, puisqu’il sait que Jean-Pierre et François ne sont pas ses amis ?
Vous voyez bien ce gros sac et un grand garçon courbé dessus ?
Dans ce sac il y a de l’avoine pour le repas des chevaux. Le rat aime beaucoup l’avoine, lui aussi ; il était entré dans le sac pour se régaler ; lorsque le grand garçon qui s’appelle Louis a ouvert le sac pour donner de l’avoine aux chevaux, le rat est sorti brusquement; Louis a poussé un cri et Jean-Pierre et François veulent tuer le rat.
Vous voyez les chevaux, il y en a trois; vous voyez aussi le râtelier avec le foin et la mangeoire dans laquelle Louis versera l’avoine du sac. Il y a un collier pendu au mur.
Questionnaire.
— Montrez-moi d’abord le fermier et dites-moi son nom.
— Montrez-moi le petit garçon et dites-moi son nom.
— Que fait Jean-Pierre ?
— Que fait François ?
— Pourquoi veulent-ils tuer le rat ?
— Montrez le sac d’avoine.
— Qui est courbé sur le sac d’avoine ?
— Pour qui est l’avoine qui est dans le sac ?
— Quand le rat est-il sorti du sac ?
— Montrez les chevaux ; combien y en a-t-il ?
— Montrez celui de droite, puis celui de gauche, puis celui du milieu.
— Que mangent-ils ?
— Où est le foin ?
— Montrez le collier.
SECTION DES GRANDS (de 4 à 6 ans)
Le fermier Jean-Pierre, son fils aîné Louis et le petit François se lèvent le matin en même temps que le soleil et, avant de revêtir leur costume de travail, à peine habillés, sans prendre le temps de déjeuner, ils vont soigner les chevaux à l’écurie. Les bons cultivateurs savent qu’il faut s’occuper des bêtes d’abord. Les chevaux ont besoin de plus de temps que les hommes pour prendre leur repas ; si on les pressait trop, ils ne mangeraient pas assez ou ils avaleraient trop vite et ils tomberaient malades.
Le père et les fils ont chacun leur besogne à l’écurie : Jean-Pierre étrille les chevaux, c’est-à-dire qu’il brosse bien leur poil avec une brosse dure; François va chercher de l’eau, et puis il balaye le sol, parce que la propreté est aussi nécessaire à la santé du bétail qu’à la santé des hommes; et Louis, qui est dans toute la force de ses vingt ans, remplit de foin le râtelier et transporte le sac d’avoine dans lequel il puise la ration de ses bêtes.
Comme il déliait son sac, tout à l’heure, il a poussé un cri : un rat a passé entre ses doigts et a pris la fuite vers la porte de l’écurie. Mais Jean-Pierre et François sont là, l’un avec son lourd sabot, l’autre avec son balai, et je crois bien que la pauvre petite bête ne sortira pas vivante de l’écurie.
Ne vous semble-t-il pas que le fermier et son fils sont bien cruels de tuer ce pauvre petit animal ? Ne leur en voulez-vous pas un peu ? Moi, je leur en voudrais beaucoup s’ils prenaient plaisir à le tuer, et surtout s’ils le faisaient souffrir longtemps. Mais Jean-Pierre et François ne sont pas cruels; ils savent seulement que le rat est un des plus grands ennemis de la ferme, et il faut bien se débarrasser de ses ennemis ! Les rats ont un appétit insatiable — ils ont toujours faim — tout leur est bon : pain, fromage, lard, chandelles, papier, étoffes, grains. Les rats et les souris — les souris ressemblent aux rats — mangent de tout et finissent même par se manger les uns les autres.
Jean-Pierre et François font leur devoir en tuant le rat.
Observations pour les maîtresses. — Cette histoire si courte peut être le point de départ de plusieurs récits intéressants dont le rat est le héros. Il y a dans La Fontaine un certain nombre de fables que la directrice pourra raconter aux enfants (je dis raconter, parce que ces fables ne peuvent pas toutes être apprises par des enfants de six ans) : Le rat de ville et le rat des champs (qui peut être apprise) ; Le lion et le rat (qui peut être apprise) ; Le rat et l’huître; Conseil tenu par les rats ; Le rat qui s’est retiré du monde,… trop difficiles à apprendre. .
Questionnaire.
— Jean-Pierre et ses fils sont-ils travailleurs ou paresseux ?
— Quand se lèvent-ils ?
— Et s’ils étaient paresseux quand se lèveraient-ils ?
— Que font-ils avant de déjeuner ?
— Pourquoi servent-ils les chevaux avant de se servir eux-mêmes ?
— Dites-nous ce que fait Jean-Pierre dans l’écurie.
— Et Louis ?
— Et François ?
— Racontez ce qui est arrivé ce matin pendant que Louis déliait son sac d’avoine.
— En voyant le rat qui se sauvait, qu’ont fait Jean-Pierre et François ?
— Les fermiers ont-ils raison de tuer les rats ?
— Dites pourquoi ils ont raison.
— Y a-t-il des rats chez vous ?
— Comment fait votre maman pour s’en débarrasser ?
— Quel est le meilleur moyen de se débarrasser des rats ?
Composition de phrases très simples dont le fermier sera le sujet :
— Le fermier s’appelle Jean-Pierre.
— Le fermier se lève matin.
— Le fermier va tuer le rat, etc.
(Prenons maintenant François pour sujet) :
— François est le fils du fermier.
— François est le plus jeune fils du fermier.
— François balaye l’écurie, etc.
(Prenons maintenant Louis pour sujet) :
— Louis est le fils aîné de Jean-Pierre.
— Louis donne à manger aux chevaux.
— Louis a vu le rat s’échapper du sac.
Phrases composées de propositions liées :
— Le fermier a deux fils qui travaillent avec lui.
— Le fermier et ses fils veulent tuer le rat parce qu’il mange la nourriture des chevaux.
— Les chevaux mangent du foin et de l’avoine; on les sert avant les hommes parce qu’ils mettent plus de temps à manger que les hommes.
Faire expliquer l’image par un seul enfant.
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Par Spinoza1670 le 26 Mai 2012 à 11:29
Deuxième image de Pauline Kergomard, Cinquante images expliquées aux enfants.
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Juliette, sa Poupée, son Chat et son Canari.
SECTION DES PETITS (de 2 à 4 ans)
Cette jolie petite fille se nomme Juliette. Juliette aime son papa et sa maman d’abord. Juliette aime aussi son chat, sa poupée et son canari.
Le chat de Juliette se nomme Blanchet. C’est un beau chat avec de longs poils blancs et une grande queue. Comme Blanchet est très content d’être sur les genoux de Juliette, il fait miaou ! miaou ! d’une voix douce. Mais monsieur le chat n’est pas toujours gentil. Quand il se fâche il fait miaou ! miaou ! si fort qu’on l’entend dans toute la maison.
La poupée se nomme Claire. Claire ne parle pas, Claire ne chante pas, parce que les poupées ne sont pas en vie.
Pour jouer à la petite maman, Juliette couche Claire sur son petit lit de poupée.
Le canari est couvert de plumes jaunes comme de l’or. Il sautille dans sa cage en chantant sa chanson : tu ! tu ! tu ! tu !
Tous les malins Juliette donne à manger au petit oiseau : des graines, de la salade fraîche, du sucre, du biscuit.
C’est un oiseau joliment gâté : comme un petit enfant. Aussi monsieur Canari est heureux, et il chante en s’éveillant, et encore pendant toute la journée : tu ! tu ! tu ! tu !
Si Juliette ouvrait la cage, le petit oiseau jaune s’envolerait, et peut-être que monsieur Blanchet le croquerait.
C’est la maman de Juliette qui lui a dit de ne pas ouvrir la cage, et Juliette est obéissante.
Vous voyez cette dame près de la fenêtre? C’est la maman de Juliette. Elle s’est mise là pour voir clair.
Questionnaire.
— Mes enfants, montrez-moi la petite fille.
— Comment se nomme-t-elle?
— Qui aime-t-elle?
— Est-ce que l’on voit le papa de Juliette sur l’image ?
— Et sa maman ?
— Où est la maman?
— Près de quoi est-elle assise ?
— Pourquoi s’est-elle mise près de la fenêtre ?
— Montrez le chat.
— Comment s’appelle-t-il ?
— De quelle couleur est-il ?
— Pourquoi est-il content ?
— Comment crie-t-il, quand il est content ?
— Et quand il est fâché ?
— Montrez la poupée.
— Comment s’appelle-t-elle?
— Est-ce qu’elle remue ?
— Est-ce qu’elle parle?
— Pourquoi ne remue-t-elle pas ?
— Pourquoi ne parle-t-elle pas ?
— Montrez le canari.
— De quelle couleur sont ses plumes ?
— Où est-il ?
— Que fait-il ?
— Chantez comme le canari.
— Qu’est-ce que Juliette donne à manger au canari ?
— Pourquoi est-il content ?
— Que fait-il quand il est content ?
— Pourquoi Juliette n’ouvre-t-elle pas la cage ?
— Qui lui a recommandé de ne pas ouvrir la cage ?
— Comment appelle-t-on les enfants qui obéissent à leur maman, à leur papa, à leurs maîtresses ?
Juliette, sa Poupée, son Chat et son Canari.
SECTION DES GRANDS (de 4 à 6 ans)
Je vous présente une charmante petite fille qui s’appelle Juliette; je vous présente aussi, son chat, monsieur Blanchet, puis sa poupée Charlotte, et son canari dans la cage.
Enfin, vous voyez, derrière le rideau et près de la fenêtre, la maman de Juliette.
Blanchet, Charlotte et le canari sont les trois bons amis de Juliette. Quand elle a fini ses devoirs, et quand sa maman n’a pas de commissions à lui faire faire, elle vient jouer avec eux.
Dès que le canari l’aperçoit, il lui chante sa chanson : tut ! tut ! tut ! La chanson du canari éveille Blanchet, qui dormait tout en rond près de la cheminée, et Blanchet se met à crier : miaou ! miaou ! en faisant le gros dos pour que Juliette le caresse. La poupée ne dit rien, parce qu’elle n’est pas en vie; mais Juliette l’aime bien tout de même ; elle lui parle comme si c’était un petit enfant : « Qu’as-tu fait, ma mignonne, pendant que j’étais en classe? tu as été bien sage ? Ah ! tu dis que tu as mal à la tête, pauvre chérie, eh bien, je vais te mettre sur ton lit, et tu feras un petit dodo la tête sur ton oreiller. »
Mais monsieur Blanchet, un égoïste qui voudrait pour lui toutes les bonnes choses, toutes les friandises, toutes les caresses, et un jaloux qui est malheureux quand on s’occupe des autres, monsieur Blanchet voulait griffer Charlotte. Alors Juliette a pris le chat dans ses bras pour l’empêcher de faire du mal. Voyez comme il a l’air de mauvaise humeur, le vilain égoïste, le gros jaloux, en regardant la poupée !
Questionnaire.
— Le chat de Charlotte s’appelle Blanchet, pourquoi ?
— S’il avait été noir, comment aurait-on pu l’appeler ?
— et s’il avait été gris? (Peut-être Gris-gris ou bien Grison.)
— Avez-vous des chats dans vos maisons, comment s’appellent-ils ?
— Pourquoi y a-t-il des chats dans vos maisons ?
— Est-ce seulement pour vous amuser ?
— Votre chat aime-t-il à se rouler dans la boue, dans le charbon ?
— Quand il est sale, comment se nettoie-t-il ?
— Dites-moi ce que vous lui donnez à manger quand il n’a pas attrapé de souris.
— Est-ce que votre chat aime beaucoup les chiens ?
— Lorsque Blanchet s’ennuiera dans les bras de Juliette, il pourra s’en aller; si le canari s’ennuie dans sa cage, pourra-t-il partir, lui aussi ?
— Pourquoi ? (Parler ici du soin avec lequel il faut tenir la cage fermée.)
— Blanchet aime bien à courir dans la chambre, et aussi dehors; et le canari, s’il s’échappait, serait-il longtemps heureux? (Parler des dangers qui l’attendent.)
— Juliette est assise à côté de la table, pouvez-vous dire quelle est la forme de cette table?
— Qu’est-ce qu’il y a sur la table ? la cage, et puis... quoi ? (Il y a la lampe avec son abat-jour pour que la lumière ne fatigue pas les yeux quand la lampe est allumée. Les enfants des villes connaissent tous les lampes; il faudra leur recommander de ne pas y toucher.)
Composition de phrases graduées :
— Juliette aime son papa et sa maman.
— Juliette a une poupée, un chat, un canari.
— Juliette va à l’école.
— Le canari est jaune.
— Le canari est un oiseau.
— Le canari chante.
— La poupée ne parle pas, parce qu’elle n’est pas en vie.
— Le chat, le canari et la poupée sont les amis de Juliette.
— Juliette joue avec son chat, avec son canari et avec sa poupée quand elle revient de l’école.
— Si la cage restait ouverte, le canari s’envolerait.
— Le chat veut tout garder pour lui; c’est un égoïste.
— Le chat n’aime pas que Juliette caresse la poupée ; c’est un jaloux.
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Par Spinoza1670 le 25 Mai 2012 à 19:45
Première image de Pauline Kergomard, Cinquante images expliquées aux enfants.
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Je crois nécessaire de faire observer dès le début que je n’ai pas eu l’intention d’offrir ici un volume de contes ou d’historiettes; mais que j’ai voulu simplement réunir une série d’exercices destinés a éveiller l’intelligence des enfants, puis à les conduire naturellement à comprendre les récits qu’on leur fera plus tard et à raconter eux-mêmes.
Car mes observations de tous les jours m’ont convaincue, sans aucun doute possible, que l’enfant de trois à quatre ans — à plus forte raison celui de deux ans — n’est pas apte à suivre l’enchaînement d’un récit qui se déroule d’après un plan déterminé. Ce qu’il comprend, ou du moins ce qu’il croit comprendre et ce qui l’amuse prodigieusement, ce sont les petits contes bébêtes où les mêmes idées, trop souvent saugrenues, sont répétées, ressassées toujours dans les mêmes termes, et que leur monotonie, fatigante pour les gens qui raisonnent, a fait baptiser du ne m bien étranger à la pédagogie mais très caractérisque de « scies ».
L’enfant aime les « scies », c’est incontestable. Est-ce à dire que nous désirions en nourrir son esprit ? Certainement ne n ; mais au moins mesurons l’écart qui existe entre les « scies » qu’il aime et les espèces de sermons moraux que nous lui imposons à l’école; notre erreur nous sautera aux yeux, et désormais nous nous efforcerons de mettre à sa portée les choses sensées que nous lui dirons.
Malheureusement, notre littérature enfantine nous aide bien peu. Elle dépasse presque toujours le niveau des esprits auxquels elle s’adresse et, sauf les albums dont ceux de Stahl sont le modèle le plus parfait, je ne vois vraiment rien que les enfants de cinq ans puissent comprendre et goûter.
Mais ceux de quatre ans, alors ? et ceux de trois?
Tout les déroute dans la plupart de nos histoires : les idées, d’abord; les expressions ensuite ; les expressions surtout... parce que nous y faisons moins attention qu’aux idées. Une phrase un peu ample leur fait perdre le fil des événements; un pronom (nous ne nous en doutons pas et c’est pourtant réel), un pronom les plonge dans l’obscurité. Pour eux, « il » ou « elle » ne remplace pas naturellement Paul ou Marthe, et ils ne sauraient avoir l’idée de chercher l’antécédent d’un relatif. De sorte que, sans nous en douter, nous ne parlons pas le même langage, les pauvres petits et nous. Et c’est notre faute; car lorsqu’il s’agit de l’intelligence et de l’âme enfantines, nous devrions apporter au dosage des connaissances et des sentiments les soins méticuleux du chimiste préparant les éléments de ses combinaisons.
Nous n’en sommes là ni les uns ni les autres; ni vous ni moi; mais nous voulons acquérir cette aptitude nécessaire, et c’est pour nous acheminer vers notre but que j’ai préparé, et que je dédie aux maîtresses des écoles maternelles et des classes enfantines, de même qu’à tous les éducateurs des petits enfants, les exercices qui composent ce volume.
Encore une fois ce ne sont pas des histoires, puisque je suis persuadée que les petits enfants ne les comprennent pas. Ce sont des explications d’images ; c’est plus que cela et mieux que cela encore : des images lues, si je puis m’exprimer ainsi; car mon désir est d’enseigner aux enfants à lire les images aussi facilement qu’ils liront plus tard les histoires imprimées. C’est un exercice concret précédant un exercice abstrait.
Ces images ont pour but d’attirer le regard de l’enfant, d’exciter sa curiosité, de développer progressivement ses dispositions à la comparaison, de l’amener à reconnaître les êtres et les objets qui lui sont familiers, à discerner les actes des individus et jusqu’à leurs sentiments d’après leur physionomie. Nous voulons qu’après une série plus ou moins longue d’exercices quotidiens, les enfants auxquels on montrera l’image ci-dessous, par exemple, disent soit en bon français, soit dans leur jargon enfantin : « Je vois un petit garçon tout seul dans un bateau ; il va tomber; il lève les bras en l’air; et puis je vois deux hommes qui courent vers lui, et une femme à la fenêtre qui lève les bras en criant. »
Sans doute, ils n’en verront pas davantage; alors la maîtresse ou le maître interviendra : «Tout le monde a peur, tout le monde crie en levant les bras, et le pauvre enfant appelle au secours, parce que le bateau va être entraîné sous cette grande roue, et que le pauvre petit sera écrasé et puis noyé. »
La scène est émouvante ; elle doit impressionner les enfants qui voudront la regarder encore, jusqu’à ce qu’un jour l’un d’eux, qui l’aura mieux comprise que les autres, ou qui sera plus sensible, s’écrie : « Oh! pas celle-ci; elle me fait trop de peine. »
Ne s enfants de trois à sept ans en sont-ils là? Hélas ! je crois qu’ils en sont très loin. Dans chacune de mes inspections, j’essaye de faire « lire les images ». « Que vois-tu? — Un cheval, un homme, une petite fille, » me répondent les plus avancés, et c’est bien cela en effet. « Que font-ils? » Ah ! cela devient plus difficile ; quelques enfants cherchent (je dis «quelques enfants», parce qu’en général on ne réfléchit pas à l’école maternelle; parce qu’on est trop habitué à entendre la maîtresse répondre elle-même, et presque tout de suite à la question qu’elle a posée) ; mais enfin quelques enfants cherchent et il n’est pas rare d’entendre les plus grands dire : « Le cheval tourne la meule, ou le cheval tire une voilure; l’homme fait des souliers, ou l’homme pétrit le pain; la petite fille fait le ménage; » mais, si l’image est un peu plus compliquée, ou, si je veux pousser un peu plus loin mon investigation, les enfants restent muets. Quant aux petits, il est bien rare qu’ils puissent dire un mot.
A quoi attribuer ce manque de coup d’œil et ce mutisme, cette sorte d’impuissance à voir et à raconter ce qu’un enfant élevé dans sa famille détaille si facilement, et souvent avec tant de brio? C’est tout simplement au procédé employé dans ne s écoles. L’image accrochée au porte-tableau fait toujours les frais de l’explication; l’enfant la voit de loin, et quoiqu’il la voie tous les jours, c’est pour lui comme une étrangère; il n’est pas familiarisé avec elle ; ils en sont ensemble à la visite de cérémonie; chaque fois on procède d’après une sorte de rite; c’est de la convention; la vie manque.
L’enfant dans sa famille, au contraire, feuillette lui-même l’album qui est devenu sa chose. Parmi les images dont se compose cet album, il en a d’abord adopté à l’exclusion de toutes les autres; il n’a vu que celle-là: il n’a voulu voir qu’elle ; il y est sans cesse revenu. Puis, peu à peu, il a fait de nouvelles connaissances et, finalement, toute la collection y a passé. Et comme il raconte tout, maintenant et comme il commente ! « Voici un petit garçon qui pleure parce qu’on lui lave la figure. C’est bien vilain ; personne ne voudra l’embrasser. — Voici la petite fille qui donne à manger aux poulets; elle crie : « Petits, petits ! » voyez comme ils se dépêchent, voyez ce gros-là qui fait le gourmand ! — Voici une couvée de petits canards; la maman cane leur a dit : « Couin, couin, couin. » Ça voulait dire : Mes enfants, vous êtes assez grands pour venir à l’eau avec moi, et les voilà qui partent. »
Oh ! il les connaît toutes, et je le répète, ce n’est pas étonnant ; il les a vues cent fois et, chose à noter, il les trouve chaque jour plus intéressantes ; il finit par en apprécier l’ensemble et les détails; une légende au-dessous serait tout à fait inutile; elle pourrait même être dangereuse, car les termes dérouteraient sans doute le petit lecteur. (Nous ne faisons pas de confusion, n’est-ce pas? l’enfant lit les images, c’est-à-dire les comprend et les explique avant de connaître les lettres de l’alphabet.)
L’enfant qui est chez lui feuillette lui-même; tout est là; tant que celui qui vient à l’école ne feuillettera pas, tant qu’il en sera réduit à la grande image — jamais assez grande d’ailleurs — accrochée au porte-tableau, les images resteront pour lui à peu près indéchiffrables.
Pour qu’il feuillette lui-même, nous avons fait tirer en quantité chacune des images qui composent ce volume; nous espérons que les maîtresses l’aideront à les coller dans des albums et que, bientôt, grands et petits liront ces albums comme nous lisons nos livres.
Mais n’essayez pas de faire voir aux petits tout ce que verront les grands ; n’essayez même pas, pour les petits, de bâtir des histoires; et s’ils vous disent avec plus ou moins de précision et de propriété de termes ce que nous avons déjà indiqué plus haut :
« Je vois un petit garçon tout seul dans un bateau. Le petit garçon va tomber, il lève les bras en l’air. Et puis, je vois deux hommes qui courent, et une femme à la fenêtre; elle lève les bras; elle crie. » Déclarez-vous satisfaites.
Alors vous questionnerez surtout ceux qui n’ont pas parlé, soit qu’ils n’aient pas vu, soit qu’ils ne sachent pas encore s’exprimer. « Montre le bateau, direz-vous, où est-il? as-tu vu des bateaux? où en as-tu vu? Montre le petit garçon : que fait-il? pourquoi crie-t-il? Pourquoi les deux hommes crient-ils? pourquoi la dame crie-t-elle? Les petits enfants doivent-ils aller seuls dans les bateaux ? et vous concluez : je crois que le petit garçon a désobéi; si les deux hommes ne l’avaient pas entendu il se serait noyé. »
Pour les grands...
Mais comme ce doit être simple et court encore pour les grands de quatre à six ans !
« Vous avez vu le moulin à eau bâti au bord de la rivière? Vous connaissez tous la grande roue que l’eau fait tourner? Vous savez que c’est elle qui fait tourner la meule? Eh bien, l’autre jour il a failli arriver un grand malheur. Le fils du meunier est entré dans le bateau amarré, c’est-à-dire attaché devant la maison du maire. Son papa et sa maman le lui avaient pourtant bien défendu, parce que c’est très dangereux. La corde ou l’amarre s’est cassée, le bateau s’est mis à filer aussi vite que la rivière, qui court, comme vous savez, en cet endroit; et le petit Jacques a été bientôt tout près de la grande roue. Le pauvre enfant s’est mis à pousser des cris déchirants. Sa maman, qui était à travailler dans sa chambre, les a entendus; son papa et le garçon meunier les ont entendus aussi. La pauvre mère s’est précipitée à la croisée, les deux hommes ont couru vers la rivière... Ils sont arrivés à temps... juste au moment où l’énorme roue allait entraîner le bateau et le petit Jacques, dont la désobéissance a failli être si cruellement punie. »
Et n’insistez pas sur la morale. Ne refroidissez pas l’émotion; puis questionnez sobrement, sans vous perdre dans les détails, sans accumuler, comme on le fait trop souvent, les questions à côté du sujet, sans tomber dans la leçon de choses.
« Comment s’appelle ce petit garçon, de qui est-il le fils? son papa lui a-t-il permis d’aller seul dans le bateau? pourquoi la rivière est-elle encore plus dangereuse en cet endroit qu’ailleurs? Qu’est-il arrivé dès que Jacques a été dans le bateau ? Jacques s’est-il noyé ? Qu’est-ce qui l’a empêché de se noyer?
Cet exercice d’interrogations achevé, faites parler les enfants. L’un dira une phrase dont le bateau sera le sujet : « Le bateau va sur l’eau » ou bien « le bateau va très vite parce que l’eau va très vite » ou bien « le bateau va se briser contre la roue du moulin ».
Un autre parlera de Jacques qui est imprudent — puisqu’il fait des choses dangereuses — et désobéissant — puisqu’il fait ce que son papa lui a défendu —; ou bien de Jacques qui est le fils du meunier. Et alors seulement vous pourrez vous féliciter de vous être fait comprendre, tandis que cette satisfaction restera toujours inconnue des maîtresses qui se bornent à expliquer. Tenez, voici un exemple pris sur le vif :
Les enfants d’une école maternelle avaient récité une poésie intitulée l’Écolier docile, poésie très courte, très simple, que la directrice avait expliquée plusieurs fois, m’a-t-elle affirmé, et je l’ai cru.
J’ai questionné une petite fille : « Sais-tu ce que c’est qu’un écolier? — Oui; c’est pour se mettre au cou !!! — Je ne comprends pas bien ce que me répond ta petite amie, dis-je à une autre petite fille; dis-moi, toi, ce que c’est qu’un écolier. — C’est des perles pour se mettre au cou. » La même question faite à un petit garçon a amené la même réponse. La directrice était désolée et ne cessait de répéter : « Je le leur ai cependant expliqué! » Et je n’en doutais pas ; mais l’écolier et les colliers sonnent à peu près de la même manière à l’oreille de l’enfant : de là l’erreur.
Ah ! si l’on avait été moins vite ! si l’on avait parlé de l’école, puis de l’écolier et de l’écolière, si l’on avait arrêté l’enfant sur cette idée, si de lui-même il avait trouvé quelque chose à dire de l’écolière, de l’écolier, de l’école, il aurait vu clair, au lieu d’être dans un trou.
Mais nous allons à la vapeur ! nous voulons faire entrer les notions par poignées, au lieu de les distribuer sagement! Il n’y a pas trop d’une quinzaine pour qu’une image soit vraiment bien comprise. Et puis, il faudrait revoir les précédentes; ce qui était resté dans l’ombre autrefois s’éclaire tout à coup…
Mes chères lectrices, n’allons pas trop vite.
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Par Spinoza1670 le 25 Mai 2012 à 19:04
Pauline Kergomard, inspectrice et "fondatrice" des écoles maternelles en France dans les années 1880-1900, a écrit notamment L'Education maternelle dans l'école (lire) en 1886 (1er tome) et 1895 (2e tome), dans laquelle elle expose sa conception novatrice de l'école maternelle, suivant et prolongeant le chemin tracé par Marie Pape-Carpantier.
Dans l'ouvrage suivant, elle applique sa pédagogie du langage en offrant un recueil d'images expliquées, racontées, discutées qui serviront à construire la pensée et l'expression des enfants; chaque image reçoit deux traitements différent, du point de vue des questions, du vocabulaire, et des expressions employées, selon le niveau des enfants (petits ou grands) :
"Je n’ai pas eu l’intention, écrit-elle, d’offrir ici un volume de contes ou d’historiettes; mais j’ai voulu simplement réunir une série d’exercices destinés a éveiller l’intelligence des enfants, puis à les conduire naturellement à comprendre les récits qu’on leur fera plus tard et à raconter eux-mêmes.
Mes observations de tous les jours m’ont convaincue, sans aucun doute possible, que l’enfant de trois à quatre ans — à plus forte raison celui de deux ans — n’est pas apte à suivre l’enchaînement d’un récit qui se déroule d’après un plan déterminé.
Ce ne sont donc pas des histoires, puisque je suis persuadée que les petits enfants ne les comprennent pas. Ce sont des explications d’images ; c’est plus que cela et mieux que cela encore : des images lues, si je puis m’exprimer ainsi; car mon désir est d’enseigner aux enfants à lire les images aussi facilement qu’ils liront plus tard les histoires imprimées. C’est un exercice concret précédant un exercice abstrait.
Ces images ont pour but d’attirer le regard de l’enfant, d’exciter sa curiosité, de développer progressivement ses dispositions à la comparaison, de l’amener à reconnaître les êtres et les objets qui lui sont familiers, à discerner les actes des individus et jusqu’à leurs sentiments d’après leur physionomie." (P. Kergomard, image expliquée 01 : L'imprudence de Jacques).
Livre disponible au format .pdf, image et texte brut sur Gallica/BNF.
TABLE
02 - Juliette, sa poupée, son chat et son canari
06 - La poule qui a couvé les oeufs de cane
13 - La gymnastique
14 - Les échasses
15 - Le départ pour la vigne de grand-mère
16 - Le braconnier
17 - Les deux amis
18 - Pour l'arrivée de papa
19 - Le lièvre
20 - Saute, Marquis !
21 - La vanité de tante Clotilde
22 - Les amis de M. Gilbert
23 - Le petit berger studieux
24 - Maurice le rageur
25 - Jacques et Minet
26 - Encore Jacques et Minet
27 - Jacques tout seul
28 - L'oeuf de la poule noire
29 - La grande soeur
30 - Daniel, le petit cuisinier
31 - Le frère de lait et la soeur de lait
32 - L'excursion dans la montagne
33 - L'imprudence de Michel
34 - Isabelle et Coco
35 - L'incendie
36 - La petite ménagère
37 - L'aide-cuisinier
38 - La main chaude
39 - Le secret de Félix
40 - Le portrait de la vache
41 - Les chèvres
42 - Le compliment pour la grand-mère
43 - Les vacances de Marie
44 - Pierre a récité sa fable
45 - Une bonne trouvaille
46 - Georgette n'a pas été loyale
47 - La grappe de raisin
48 - Le chagrin de Rosalie
49 - Le filet du père Yves
50 - La surprise de Charlot
51 - La petite marchande
52 - Médor a sauvé Georges
3 commentaires -
Par Spinoza1670 le 16 Mai 2012 à 21:08
Sur le blog Trois petits ours :
Poésies, fables et histoires à dévorer !
Casse Noisette - Alexandre Dumas père (extraits)La gourmandise selon la Comtesse de Ségur (extraits I)
La gourmandise selon la Comtesse de Ségur (extrait II)
Hansel et Gretel - Grimm (extrait)
Le rat des villes et le rat des champs - Jean de La Fontaine
Charlie et la chocolaterie - Ronald Dahl (extraits)
La cigogne et le renard - Jean de La Fontaine
La gourmandise chez le Club des Cinq - Enyd Blyton (extraits I)
La gourmandise chez le Club des Cinq - Enyd Blyton (extraits II)
Le corbeau et le renard - Jean de La Fontaine
Un gourmand de miel ! Winnie L'ourson - A.A. Milne (extraits)
Les aventures (gourmandes) de Paddington - Michael Bond (extraits)
Et puis tout recommença - Maurice Carême
Chanson de la noix - Louis Codet
La petite maison dans la prairie (extraits- I) - Laura Ingalls Wilder
Le Héron - Jean de La Fontaine
Le Roman de Renart (extrait) - anonyme du XIIème et XIIIème siècles
Cinq semaines en ballon (extrait I) - Jules Verne
Cinq semaine en ballon (extrait II) - Jules Verne
Chanson à manger - Paul Scarron
Le bonhomme de pain d'épices - conte anglais
La petite maison dans la prairie (extrait II) - Laura Ingalls Wilder
La belette entrée dans un grenier - Jean de La Fontaine
Harry Potter à l'école des sorciers - JK Rowling
Le petit poisson et le pêcheur - Jean de La Fontaine
Alice au pays des merveilles (extrait) - Lewis Carroll
Alice au pays des merveilles (extrait II) - Lewis Carroll
Le petit prince - Antoine de Saint Exupéry
Le rat qui s'est retiré du monde - Jean de La Fontaine
La pomme et l'escargot - Charles Vildrac
Poil de Carotte (extrait) - Jules Renard
Poil de Carotte (extrait II) - Jules Renard
Le petit chose - Alphonse Daudet
Le petit chose (extrait II) - Alphonse Daudet
Qui a pillé la banque des noisettes
La dernière pomme - Maurice Carême
Nouvelle Année - Louisa Paulin
La fève des Rois - Pierre Gabriel
Sans famille (extrait) - Hector Malot
Sans famille (extrait 2) - Hector Malot
Cuisson du pain - Emile Verhaeren
Oeufs de Pâques - Marcel Pagnol
La poule aux oeufs d'or - Jean de La Fontaine
Les Indes noires (extrait) - Jules Verne
Pinocchio (extrait) - Carlo Collodi
Trois cerises rouges - E.Ayanides
Odelette (extrait) - Pierre de Ronsard
Divers peinture, photo, musique...
Sur l'air de la Traviata - Giuseppe Verdi
Le Printemps - Giuseppe Arcimboldo
Poissons - Edouard Manet
L'asperge - Edouard Manet
Fraises - Pierre-Auguste Renoir
Nature morte au melon vert - Paul Cézanne
La branche d'abricots - Georg Flegel
Nature morte aux figues - Luis Menendez
L'Automne - Giuseppe Arcimboldo
Le citron - Edouard Manet
La laitière - Johannes Vermeer
Déjeuner sur l'herbe - Edouard Manet
Champs de coquelicots près de Vetheuil - Claude Monet
Nature morte de fiançailles - Henri Fantin-Latour
La brioche - Edouard Manet
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Par Spinoza1670 le 7 Mai 2012 à 16:39
Toutey, Lectures primaires CP
Télécharger une copie en pdf ici : Télécharger « lectures primaire cp toutey.pdf »
L'art d'intéresser en classe, ou, Nouveau manuel de lecture et de conversation (1880) Bernard, Victor Ferdinand), né en 1845
http://archive.org/details/cihm_93457
Guyau, L’Année enfantine de lecture courante, 1907, 60e édition.
http://archive.org/details/lanneenfantined00jeagoog
Toutey, Lectures primaires CP (voir ci-dessus)
http://archive.org/details/lecturesprimaire01toutuoft
Toutey, Lectures primaires CE1
http://archive.org/details/lecturesprimaire02toutuoft
Télécharger « lecturesprimaire02toutuoft.pdf »
Toutey, Lectures primaires CE
http://archive.org/details/lecturesprimaire03toutuoft
Toutey, Lectures primaires : 200 morceaux choisis d’auteurs français, avec des explications, des notes et des devoirs
http://archive.org/details/lecturesprimair00toutgoog
Petite mythologie
http://books.google.fr/books?id=fopFAAAAcAAJ&pg=PA1&hl=fr&source=gbs_toc_r&cad=4#v=onepage&q&f=false
Compayré Gabriel - Yvan Gall, le Pupille de la Marine (lecture courante cm-cs)
Il s'agit d'une version abrégée de l'original, version éditée aux USA pour l'apprentissage du français.
Gabriel Compayré, Yvan Gall, le pupille de la marine (sur Archive.org)
Gabriel Compayré, Yvan Gall, le pupille de la marine (sur OpenLibrary.org)
AUTRES MATIERES :
Maurice Bouchor, Chants populaires pour les écoles
http://archive.org/details/chantspopulaire00tiergoog
Chants populaires série 1
http://archive.org/details/sm2chantspopulaires00tier
Chants populaires série 2
http://archive.org/details/s2livrechantspopul00tier
Robert E., Introduction à l’arithmétique et au calcul mental, (livre de l’élève)
http://archive.org/details/cihm_93701
Introduction à l'arithmétique et au calcul mental [microform] : livre du maître (1897)
http://archive.org/details/cihm_93512
Cours abrégé de calcul mental [microforme] (1885)
http://archive.org/details/cihm_54827
Traité de calcul mental à l'usage des écoles canadiennes (1866)
Author: Juneau, F.-E. (Félix-Emmanuel), 1816-1886
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Par Spinoza1670 le 4 Mai 2012 à 19:11
Le Géant - une des merveilleuses aventures de Huon de Bordeaux
Jonathan Swift - Gulliver à Lilliput
Robin des Bois - le fameux Archer
Walter Scott - Quentin Durward, l'Archer écossais
Johann David Wyss - Le Robinson suisse
Jack London - Les Chiens-Loups
Fenimore Cooper - Le Dernier des Mohicans
Bulwer Lytton - Derniers jours de Pompéi
Jules Verne - Le Tour du monde en 80 jours
Alexandre Dumas - Guillaume Tell (La pomme)
Alexandre Dumas - Le Comte de Monte-Cristo (Au château d'If)
Robert-Louis Stevenson - L'Île au Trésor (La Marque noire)
Edmond About : L’homme à l’oreille cassée
Ivan Tourguéniev : Récits d’un chasseur
Frédéric Mistral : Mes origines
Charles Dickens : Les aventures de M. Pickwick
Beecher-Stowe : La Case de l’oncle Tom
H. G. Wells : Les premiers hommes dans la lune
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