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Par Spinoza1670 le 13 Mars 2014 à 09:38
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Anna enfant :
Elsa ?
Je voudrais un bonhomme de neige
Oh, viens jouer avec moi !
Tu te caches, on ne se voit plus.
Dis, que fais-tu ?
Tu n'es plus vraiment toi.
Nous étions sœurs et amies,
Mais c'est fini.
J'aimerais savoir pourquoi !
Je voudrais un bonhomme de neige,
Oui, s'il te plait un bonhomme de neige...
Elsa enfant :
Va-t'en, Anna.
Anna enfant :
Pense à moi...***
Anna jeune :
Je voudrais un bonhomme de neige,
Ou faire du vélo dans la cour.
Je suis une fille en manque de compagnie,
Je parle aux murs et à ces portraits qui m'entourent !
(Salut Jeanne d'Arc !)
Je suis seule et je m'ennuie,
Tu restes de glace,
Et moi j'attends que les heures passent...***
Anna :
Elsa...
Peux-tu ouvrir cette porte ?
Pourquoi restes-tu enfermée ?
On me dit : "sois forte, le temps arrange tout"
Mais j'ai besoin de nous
Pour oublier
Que nous n'avons plus personne,
Plus aucune famille ;
Quel avenir pour nous ?
Je voudrais un bonhomme de neige...Vous aimerez peut-être :
Voir aussi le conte d'Andersen (cliquez sur l'image) :
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Par Spinoza1670 le 13 Mars 2014 à 09:09
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Libérée, délivrée
L'hiver s'installe doucement dans la nuit,
La neige est reine à son tour.
Un royaume de solitude : ma place est là pour toujours.
Le vent qui hurle en moi ne pense plus à demain.
Il est bien trop fort, j'ai lutté en vain.
Cache tes pouvoirs, n'en parle pas,
Fais attention, le secret survivra.
Pas d'états d'âme, pas de tourments, de sentiments.
Libérée, délivrée, je ne mentirai plus jamais.
Libérée, délivrée, c'est décidé, je m'en vais.
J'ai laissé mon enfance en été.
Perdue dans l'hiver, le froid est pour moi le prix de la liberté.
Quand on prend de la hauteur, tout semble insignifiant.
La tristesse, l'angoisse et la peur m'ont quitté depuis longtemps.
Je veux voir ce que je peux faire
De cette magie pleine de mystère.
Le bien, le mal je dis tant pis, tant pis.
Libérée, délivrée, les étoiles me tendent les bras.
Libérée, délivrée, non je ne pleure pas.
Me voilà, oui je suis là, perdue dans l'hiver.
Mon pouvoir vient du ciel et envahit l'espace.
Mon âme s'exprime en dessinant et sculptant dans la glace
Et mes pensées sont des fleurs de cristal gelées.
Je ne reviendrai pas, le passé est passé.
Libérée, délivrée, désormais plus rien ne m'arrête.
Libérée, délivrée, plus de princesse parfaite.
Je suis là comme je l'ai rêvé.
Perdue dans l'hiver, le froid est pour moi le prix de la liberté.Vous aimerez peut-être :
Je voudrais un bonhomme de neige.
Voir aussi le conte d'Andersen (cliquez sur l'image) :
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Par Spinoza1670 le 11 Décembre 2013 à 10:43
Depuis que je suis sur la terre [militaire],
C'n'est pas rigolo. Entre nous,
Je suis d'une santé précaire,
Et je m'fais un mauvais sang fou,
J'ai beau vouloir me remonter,
Je souffre de tous les côtés.
J'ai la rate
Qui s'dilate
J'ai le foie
Qu'est pas droit
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Par Spinoza1670 le 4 Décembre 2013 à 14:34
C'est la belle nuit de Noël.
La neige étend son manteau blanc.
Et les yeux levés vers le ciel,
À genoux, les petits enfants,
Avant de fermer leurs paupières,
Font une dernière prière.Petit papa Noël,
Quand tu descendras du ciel,
Avec des jouets par milliers,
N'oublie pas mon petit soulier.
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Par Spinoza1670 le 28 Novembre 2013 à 15:06
Clip vidéo John Mc Euen (banjo + chant), ci-dessous :
Vidéo paroles en anglais : ici
Histoire de la chanson : wikipedia.
Paroles en français : ici
Et maintenant, Titi et Grand-mère :
Également entraînant, voir aussi :
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Par Spinoza1670 le 23 Novembre 2013 à 13:04
Video avec paroles 2 (+ montage photos)
Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants
Les amoureux qui s'bécot'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'foutant pas mal du r'gard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécot'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul's bien sympathiques
Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
Ell' cousant, lui fumant
Dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé
Quand la saint' famill' machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux
N'empêch' que tout' la famille
Le pèr', la mèr', la fille
Le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps pouvoir s'conduir' comme eux
Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu' c'est au hasard des rues
Sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour
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Par Spinoza1670 le 21 Novembre 2013 à 19:21
Au village, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation ;
Qu' je m' démène ou qu' je reste coi,
Je pass’ pour un je-ne-sais-quoi.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En suivant mon ch’min de petit bonhomme ;
Mais les brav’s gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux…
Non, les brav’s gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux…
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.
Le jour du Quatorze Juillet,
Je reste dans mon lit douillet ;
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n'écoutant pas le clairon qui sonne ;
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux…
Non, les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux…
Tout le monde me montre au doigt,
Sauf les manchots, ça va de soi.
Quand j' croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux;
J' lance la patte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux se r’trouv’ par terre.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes ;
Mais les brav’s gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux…
Non, les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux…
Tout le monde se rue sur moi,
Sauf les culs-d’-jatt’, ça va de soi.
Pas besoin d'être Jérémie,
Pour d’viner l’ sort qui m'est promis :
S'ils trouv’nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En suivant les ch’mins qui ne mèn’nt pas à Rome ;
Mais les brav’s gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux…
Non, les brav’s gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux…
Tout l' monde viendra me voir pendu,
Sauf les aveugl’s, bien entendu.une wiki-analyse : ici
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Par Spinoza1670 le 20 Novembre 2013 à 07:43
Analyse détaillée de la chanson (analysebrassens.com)
Les copains d'abord
Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau,
Qu'on se le dis' au fond des ports,
Dis' au fond des ports.
Il naviguait en pèr' peinard
Sur la grand-mare des canards,
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord.Ses « fluctuat nec mergitur »
C'était pas d'la littératur’,
N'en déplaise aux jeteurs de sort,
Aux jeteurs de sort.
Son capitaine et ses mat'lots
N'étaient pas des enfants d'salauds,
Mais des amis franco de port,
Des copains d'abord.C'étaient pas des amis de lux',
Des petits Castor et Pollux,
Des gens de Sodome et Gomorrh',
Sodome et Gomorrh'.
C'étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boéti',
Sur le ventre ils se tapaient fort,
Les copains d'abord.C'étaient pas des anges non plus,
L'Evangile, ils l'avaient pas lu,
Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors,
Tout's voil's dehors.
Jean, Pierre, Paul et compagnie,
C'était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor,
Aux copains d'abord.Au moindre coup de Trafalgar,
C'est l'amitié qui prenait l'quart,
C'est elle qui leur montrait le nord,
Leur montrait le nord.
Et quand ils étaient en détresse,
Qu'leurs bras lancaient des S.O.S.,
On aurait dit des sémaphores,
Les copains d'abord.Au rendez-vous des bons copains,
Y'avait pas souvent de lapins,
Quand l'un d'entre eux manquait à bord,
C'est qu'il était mort.
Oui, mais jamais, au grand jamais,
Son trou dans l'eau n'se refermait,
Cent ans après, coquin de sort !
Il manquait encore.Des bateaux j'en ai pris beaucoup,
Mais le seul qui ait t’nu le coup,
Qui n'ait jamais viré de bord,
Mais viré de bord,
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards,
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord.© 1965 ED. MUSICALES 57
Texte et musique G. Brassens
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Par Spinoza1670 le 3 Novembre 2013 à 13:37
Le petit jardin
C'était un petit jardin
Qui sentait bon le Métropolitain
Qui sentait bon le bassin parisien
C'était un petit jardin
Avec une table et une chaise de jardin
Avec deux arbres, un pommier et un sapin
Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin
Mais un jour près du jardin
Passa un homme qui au revers de son veston
Portait une fleur de béton
Dans le jardin une voix chanta
{Refrain}
De grâce, de grâce, monsieur le promoteur,
De grâce, de grâce, préservez cette grâce
De grâce, de grâce, monsieur le promoteur
Ne coupez pas mes fleurs
C'était un petit jardin
Qui sentait bon le Métropolitain,
Qui sentait bon le bassin parisien
C'était un petit jardin
Avec un rouge-gorge dans son sapin
Avec un homme qui faisait son jardin
Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin
Mais un jour près du jardin
Passa un homme qui au revers de son veston
Portait une fleur de béton
Dans le jardin une voix chanta
{Refrain}
C'était un petit jardin
Qui sentait bon le Métropolitain
A la place du joli petit jardin
Il y a l'entrée d'un souterrain
Où sont rangées comme des parpaings
Les automobiles du centre urbain
C´était un petit jardin
Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin.
C´était un petit jardin
Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin.source des paroles : http://en.lyrics-copy.com/jacques-dutronc/le-petit-jardin.htm
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Par Spinoza1670 le 2 Novembre 2013 à 12:57
Le petit âne gris
Écoutez cette histoire,
Que l'on m'a racontée.
Du fond de ma mémoire,
Je vais vous la chanter.
Elle se passe en Provence,
Au milieu des moutons,
Dans le Sud de la France,
Au pays des santons.
Quand il vint au domaine,
Y avait un beau troupeau ;
Les étables étaient pleines
De brebis et d'agneaux.
Marchant toujours en tête,
Aux premières lueurs,
Pour tirer sa charrette
Il mettait tout son coeur.
Au temps des transhumances,
Il s'en allait heureux,
Remontant la Durance,
Honnête et courageux.
Mais un jour, de Marseille,
Des messieurs sont venus.
La ferme était bien vieille,
Alors on l'a vendue.
Il resta au village ;
Tout le monde l'aimait bien,
Vaillant malgré son âge
Et malgré son chagrin.
Image d’Évangile,
Vivant d'humilité,
Il se rendait utile
Auprès du cantonnier.
Cette vie honorable
Un soir s'est terminée.
Dans le fond d'une étable,
Tout seul il s'est couché.
Pauvre bête de somme,
Il a fermé les yeux.
Abandonné des hommes,
Il est mort sans adieu.
Cette chanson sans gloire
Vous racontait la vie,
Vous racontait l'histoire
D'un petit âne gris.Source des paroles : http://musique.ados.fr/Hugues-Aufray/Le-Petit-Ane-Gris-t4195.html
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