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La lecture et l'écriture silencieuses sont privilégiées au détriment de l'oralisation
4e Épisode de "Pourquoi nos élèves écrivent-ils aussi mal ?"
L'idée s'est durablement installée que la lecture à voix haute était le parent pauvre de la lecture silencieuse, tout juste bonne pour les "enfants moins développés intellectuellement", une sorte de sous-lecture. Et l'on a vu fleurir les fichiers d'entraînement à la lecture silencieuse, encourageant les enfants à survoler le texte des yeux, à y prendre des indices, sans s'attarder à la forme ni même au détail des mots.
La "lecture globale" ou "voie directe", qui survit miraculeusement malgré les progrès des neurosciences, qui l'ont totalement invalidée, est associée à la rapidité et à l'absence d'analyse.
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« Le temps consacré à l'écriture a diminué comme peau de chagrinMaternelle : Entrer dans l'écrit (Catherine Huby) »
Tags : écriture silencieuse, lecture silencieuse, lecture globale, voie directe
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