•   Télécharger « Le héron et l'écrevisse.doc »

    Télécharger « Le héron et l'écrevisse.pdf »

     

    Le héron et l'écrevisse.

    1. Un héron avait élu domicile au bord d'un étang; mais il se faisait vieux, et n'avait plus la force d'attraper sa nourriture. Voici le tour qu'il imagina.

    2. Un jour, il dit aux poissons : « Hélas ! Poissons, savez-vous le malheur qui vous menace? Les hommes parlent de vider l'étang et de vous mettre à la poêle. Je connais bien, derrière la montagne, un autre étang où je voudrais vous conduire ; mais cela sera difficile, car je suis trop vieux. »

    3. Les poissons prièrent le héron de les secourir. Il répondit : « C'est bon ; je vais faire mon possible : je vous transporterai l'un après l'autre, car je ne puis vous emporter tous à la fois… »

    4. Il prit un poisson, le déposa dans le champ voisin et le dévora. Il en mangea ainsi une grande quantité.

    5. Dans ce temps-là, vivait une vieille écrevisse. Quand elle vit le héron s'emparer des poissons, elle comprit la ruse et lui dit : « Eh bien, héron, ne veux-tu pas aussi m’emmener à la nouvelle demeure? »

    6. Le héron saisit l'écrevisse, et, d'une enjambée, il fut dans le champ. Arrivé là, il voulut poser l'écrevisse par terre; mais elle, qui voyait sur le sol les arêtes des poissons, serra le cou du héron entre ses pinces et l'étrangla.

    Léon Tolstoï. — Compositions et adaptations (Stock, édit.)

    Les mots. — Avait élu domicile : demeurait. — Ruse: tromperie.

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. Où vivait le héron ?

    — 2. Que lui demandèrent les poissons ?

    — 3. Qu'en fit alors le héron ?

    — 4 Que fit l'écrevisse ?

     


    1 commentaire
  • Télécharger « la fee du silence.doc »

    Télécharger « la fee du silence.pdf »

      Cet extrait fait partie du Manuel virtuel de lecture CE de Doublecasquette.

     

    La fée du Silence. 

     

    1. Il était une fois une fée très bonne et très belle. Son château se cachait au bord d’un ruisselet, au fond d’un vallon tout garni de prairies. 

    2. Les animaux venaient de partout brouter l’herbe merveilleuse des prés du château, et boire au ruisselet. La fée leur demandait seulement de ne faire aucun bruit, car c’était la fée du Silence. 

    3. Les ânes venaient comme les autres et, comme les autres, restaient silencieux. Or, un jour, se cacha parmi eux un ennemi de la fée, qui avait pris le corps d’un âne. Pendant que tous mangeaient, il se mit à braire. Joyeux, les autres lui répondirent.

    « Méchants Ânes, leur dit la fée, vous serez punis. » Et elle étendit sa baguette pour les changer en statues.... Mais elle hésita, se contenta de les chasser et de leur défendre de revenir dans ses prés. 

    4. Têtu comme un âne ou comme un mulet, dit-on. Ces ânes-là n’avaient pas volé leur nom, car ils étaient fort têtus. Le lendemain, les voilà qui se dirigent encore vers les prairies du château. 

    5. Alors, courant au ruisselet, la fée le toucha de sa baguette. Le ruisselet grandit, devint ruisseau, puis rivière. Grandissant toujours, la rivière devint fleuve, et le fleuve devint si large et si profond, ses eaux devinrent si abondantes et si boueuses, que jamais âne n’osa le traverser. Les Ânes durent se contenter de chardons, et c’est depuis ce temps-là qu’ils apprirent à les aimer. 

    Légende Bretonne. 

    Les mots.Ruisselet : petit ruisseau. — Brouter : manger

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. Où habitait la fée ?

    — 2 Que firent les ânes ?

    — 3. Que décida la fée ?

    — 4. Que devint le ruisselet ? 


    2 commentaires
  • Télécharger « berry ce 15 - tom pouce 3 tom pouce dans le ve.doc »

      Télécharger « berry ce 15 - tom pouce 3 tom pouce dans le ve.pdf »

      15. TOM POUCE P.J. STAHL


    Ce texte fait partie du manuel de Marcel Berry, Une semaine avec CE.

     

    TOM POUCE

     

    DANS LE VENTRE D’UN POISSON

     

    1 Il semblerait, en vérité*, que le pauvre Tom fût venu au monde (comme les pilules) pour être avalé; car un énorme poisson qui passait par là, l’ayant vu tomber, l’avala à son tour au passage comme il eût fait d’une mouche. Après quoi, ayant été pris lui-même au filet par des pêcheurs, il fut trouvé si beau qu’on le porta au cuisinier du roi Arthur.

     

    * En vérité : certainement; c’est vrai, exact.

     

    2 On ne peut se faire une idée de la surprise du cuisinier quand, ayant ouvert le poisson, il en vit sortir le petit Tom. Mais, quel que fût son étonnement, la joie de Tom fut plus grande encore. « Monsieur le cuisinier, dit-il à son sauveur, vous venez de me rendre là un service que je n’oublierai de longtemps. »

     

    Mais le cuisinier était si troublé, qu’il n’entendit pas un mot de la harangue* du petit Pouce, et l’ayant mis dans son bonnet de coton, il s’empressa de le porter au roi lui-même.

    * Harangue : discours 

     

    3 Quand le cuisinier arriva chez le roi, Sa Majesté était encore couchée. Mais le cuisinier ayant crié à travers la porte qu’il avait quelque chose d’extraordinaire à lui montrer, le roi, qui avait assez dormi, donna l’ordre de le laisser entrer.

     

    4 Sa Majesté n’eut pas plus tôt aperçu le petit Tom, qu’elle le prit en affection :

    « Je n’ai jamais rien vu d’aussi petit, s’écriait-elle à chaque instant. Venez-vous de Lilliput*, mon petit ami ? » Tom répondit au roi en lui contant son histoire, et il termina en disant :

    « Sire, je serais bien aise de retourner chez mes parents, qui doivent être inquiets de mon absence. »

     

    * Lilliput : pays ima­ginaire où les habitants sont très petits.

    ** Bien aise : bien content, très heureux.

     

    5 Le roi répondit à Tom d’être tranquille, qu’il allait leur écrire pour les rassurer, et qu’il pourrait d’ailleurs bientôt s’en retourner. Tom, voyant qu’il avait affaire à un bon prince, lui demanda sa main à baiser, ce qui lui fut accordé.

    6 Le roi, qui se sentait en appétit, ayant alors assigné* à Tom pour gouvernante** une des princesses de la cour, le pria de s’en aller, en lui disant qu’il avait à s’occuper des affaires de l’État, mais qu’il le reverrait dans la soirée, et qu’en tout cas il ne manquerait pas d’écrire à ses parents avant le départ du prochain courrier. Mais il l’oublia; parmi tant de promesses qu’ils ont à faire, les rois peuvent bien en négliger quelques-unes. Tom n’était plus là, que le roi disait encore en prenant son chocolat : « Je n’ai jamais rien vu d’aussi petit. »

    * Assigner : donner, désigner.

    ** Gouvernante : femme chargée de la surveillance, de l’éducation d’un ou plusieurs enfants.

     Tom Pouce dans le ventre d'un poisson (Stahl)

      Tom vécut à la cour du roi. Il était très heureux, mais un jour un coup de vent le précipita dans la soupière du roi. La soupe fut perdue et Tom fut condamné à mort.


    Tom Pouce dans le ventre d'un poisson (Stahl)

     Au moment où on allait lui couper le cou, la reine des fées, sa marraine, lui envoya un papillon. Tom monta vite dessus et, délivré, revint ainsi tout heureux chez ses parents.

     

    P.-J. STAHL,  

    Vie et aventures de Tom Pouce, Hachette

     

    LE SENS

    - 1. Pourquoi Tom peut-il être comparé à une pilule ?

    - 2. Qui l’avale ? Et comment le poisson se trouve-t-il pris à son tour ?

    - 3. Pourquoi le cuisinier est-il surpris ?

    - 4. A qui le cuisinier porta-t-il Tom ?

    - 5. Qu’aurait désiré Tom ?

    - 6. Que décida le roi en ce qui concerne Tom ?

     

    LA PHRASE

    Je n’ai jamais rien vu d’aussi petit.

    Avec d’autres adjectifs comme méchant, malin, adroit, gourmand, savant, faites 5 phrases semblables.

    Ex. : Je n’ai jamais rien vu d’aussi méchant.

    ·    Même exercice sur la phrase suivante : As-tu déjà vu quelqu’un d’aussi petit ?


    votre commentaire
  •   Télécharger « berry ce 15 - tom pouce 2 tom pouce avale par .doc »

    Télécharger « berry ce 15 - tom pouce 2 tom pouce avale par .pdf »

      Ce texte est extrait de :

    Marcel Berry - Une semaine avec ... CE (manuel de lecture courante)

    15. TOM POUCE P.J. STAHL

     

     

    TOM POUCE

     AVALÉ PAR UN MEUNIER

     

     1 Au moment où Mme Pouce jetait le gâteau par la fenêtre, un meunier, qui revenait de la ville sur son âne en chantant à tue-tête*, passait au-dessous. La partie du gâteau dans laquelle se trouvait Tom tomba juste dans la bouche du meunier, et le pauvre garçon entra comme une lettre à la poste dans le gosier bien ouvert du chanteur.

     Tom Pouce avalé par un meunier

    * A tue-tête : de toutes les forces de la voix.

     

    2 Le meunier fut si étonné que son âne, qui allait d'un bon pas, eut le temps de le mener bien loin de la maison de M. Pouce avant qu'il fût revenu de son étonnement, de façon qu'il lui aurait été tout à fait impossible de dire d'où était tombé le gâteau.

    3 Comme, après tout, il finit par s'apercevoir qu'il avait eu plus de peur que de mal, il oublia ce qui venait de lui arriver. Il voulait se remettre à chanter, mais ce fut peine perdue : il eut beau faire, il ne put y parvenir; d'où il conclut qu'il avait un chat dans la gorge*.

    Or, le chat, c'était le pauvre Tom.

     

    * Avoir un chat dans la gorge : être enroué.

     

    4 Le meunier, à peine rentré chez lui, se plaignit d'un violent mal de gorge et, comme le mal ne diminuait pas, il fit venir cinq médecins; mais ils seraient venus au nombre de cinquante, que le malade n'aurait pas été plus avancé. Et, en effet, comment expliquer un mal si étrange* ? On entendait sortir de son gosier une petite voix lamentable** qui criait : « Maman ! Maman! »

    * Étrange : bizarre, surprenant. 

    ** Lamentable : qui por­te à la pitié. 

     

    5 Tandis que les médecins étaient à se disputer sur les causes de ce phénomène*, notre meunier vint à bâiller (que n'avait-il bâillé plus tôt !), et Tom, saisissant l'occasion, piqua hardiment une tête et retomba adroitement sur ses pieds au beau milieu des docteurs. Qui fut penaud** ? Ce fut le doyen*** des médecins qui dut reconnaître que, dans cette occasion, il ne s'était pas montré très savant. Quant au meunier, voyant le pygmée**** qui l'avait tant inquiété, il l'empoigna brutalement par les cheveux et le lança dans la rivière.

     

    * Phénomène : ici, événement surprenant. 

    ** Penaud : embarrassé et quelque peu honteux. 

    *** Doyen : le plus âgé ou le plus ancien dans un emploi. 

    **** Pygmée : homme de très petite taille.

     

    COMPRENONS LE TEXTE - LE SENS : 1. Où Tom tomba-t-il ? 2. Qu'arriva-t-il au meunier quand il voulut recommencer à chanter ? 3. Pourquoi le mal du meunier était-il étrange ? 4. A quel moment Tom sortit-il de la gorge du meunier ? 5. Pourquoi le médecin fut-il penaud ?

     

    TIRONS PARTI DU TEXTE – LA PHRASE : Il voulut se remettre à chanter mais ce fut peine perdue. Parler de même de 5 autres choses qu'aurait voulu faire le meunier ( --> dormir, courir, piocher, travailler, chercher). Faites cinq phrases. Ex. : Le meunier voulut se remettre à dormir, mais ce fut peine perdue.



    votre commentaire
  • Télécharger « berry ce 15 - tom pouce 1 tom pouce est trop c.doc »

    Télécharger « berry ce 15 - tom pouce 1 tom pouce est trop c.pdf »

     

       Ce texte est extrait de :

    Marcel Berry - Une semaine avec ... CE (manuel de lecture courante)

     

    15. TOM POUCE P.J. STAHL

     

    TOM POUCE

     

    Tom Pouce est trop curieux

     Il était une fois un paysan et une paysanne qui eurent un fils si petit, si petit qu’on l’appela Tom Pouce. Il couchait dans le sabot de sa maman, garni douillettement d’ouate douce et chaude.

     

    Tom Pouce est trop curieux 

     Il avait bon appétit et pourtant mettait plus de six jours à manger un biscuit ordinaire. Son père lui avait fait, pour aller à table, un joli fauteuil en arêtes de poisson où Tom aimait s’asseoir.

     

     Tom Pouce est trop curieux

     Tom savait se rendre utile. Un jour, caché dans une coquille d’escargot, il entendit deux limaces projetant de manger les abricots de papa Pouce. Il avertit son père qui put sauver ses fruits.

     

    TOM POUCE EST TROP CURIEUX

     

    1 Tom était curieux.... Ses camarades jouaient une fois devant lui à la fossette* ; l’un d’eux, qui ne l’avait pas aperçu, vint cacher derrière une pierre un sac qui se fermait par deux cordons. Tom ne dit rien; mais, quand son camarade fut retourné au jeu, il se laissa glisser tout le long de la pierre du côté du sac, jusqu’au fond duquel il parvint à s’introduire.

     

    2 Pauvre Tom ! Au moment où il allait sortir, après avoir vu qu’il n’y avait rien dans ce sac que des noyaux d’abricots, le propriétaire du sac revint pour faire une nouvelle provision de noyaux et prit Tom sur le fait**.

     « Tu as voulu voler mes noyaux, dit-il à Pouce, tu seras puni. » Et, ayant serré les deux cordons du sac, il secoua Tom si fort, que le malheureux fut obligé de demander grâce.... « Je ne serai plus curieux », pensa Tom en sortant du sac.

     

    3 Mais un malheur n’arrive jamais seul. Après cette aventure, Tom, confus, n’eut rien de plus pressé que de s’en retourner chez sa mère. Le hasard fit que Mme Pouce était absente, et que Tom ne trouva rien à la maison qu’un grand pot recouvert d’une feuille de papier.

     

    Il voulut savoir ce qu’il y avait dans ce grand pot, et il le sut; car, en se servant comme d’une échelle d’une fourchette qui était là, étant parvenu à grimper jusque sur les bords, son pied glissa, et le papier, qui n’était point attaché, céda sous le poids du petit curieux.

     

    4 Ce pot était plein d’une pâte liquide que sa mère avait préparée pour faire un gâteau. Plaignez notre héros, quoiqu’il fût bien coupable! car ce fut la tête la première qu’il tomba dans cet océan enfariné.

     

    5 En ce moment, Mme Pouce rentra; et, ayant regardé sa terrine, que pensa-t-elle quand elle s’aperçut que sa pâte remuait toute seule, comme si le diable lui-même eût été au fond ? C’était le pauvre Tom qui se démenait***, qui se démenait, il fallait voir ! Pour Mme Pouce, elle était bien loin de penser à son fils qu’elle avait vu sortir quelque temps auparavant.

     

    6 Elle crut qu’une souris était peut-être tombée dans sa pâte. C’est pourquoi, saisie de frayeur, elle prit sa terrine en détournant la tête, et en versa tout le contenu par la croisée****, sans s’apercevoir qu’elle y jetait en même temps le pauvre Tom.

     
     

     * Fossette : jeu où il s’agit de lancer des billes ou des noyaux dans un trou.

     ** Prendre sur le fait: surprendre quelqu’un au moment où il commet une action qu’il voulait cacher.

     *** Se démener : se débattre, s'agiter vivement.

     **** une croisée : une fenêtre.


    Comprenons le texte : LE SENS

      1. Pourquoi Tom entre-t-il dans le sac ?

     2. Qui le surprend ?

     3. Qu’est-ce que le propriétaire reproche à Tom ?

     4. Comment punit-il Tom ?

     5. Où Tom tombe-t-il ?

     6. Quel est donc le défaut de Tom ?  

     7. Pourquoi Mme Pouce jette-t-elle sa pâte par la fenêtre ?

     

    Tirons parti du texte : LA PHRASE

      Remplacez chacun des noms soulignés par un pronom qui en évitera la répétition.

     Ex. : Quand Tom est curieux, Tom est puni. à Quand Tom est cu­rieux, il est puni.

                       Quand Tom tombe dans le plat, Tom est surpris.

                       Quand sa maman rentre, sa maman a peur.


    Ce texte est extrait de Marcel Berry, Une semaine avec... CE, livre de lecture courante. Voir ce livre ici.


     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique