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Par Spinoza1670 le 4 Mai 2013 à 14:02
Auteur : Jacques Prévert.
Recueil : Grand Bal du Printemps (La Guilde du Livre, Lausanne).
Genre : poésie
Niveau : 3
Source : Lisons, Lisette CE2 (1978).
Illustratrice : Gerda Muller.
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Par Spinoza1670 le 5 Avril 2013 à 17:26
auteur : Madeleine Ley
genre : poème
source : Le Livre des bêtes
D'autres poésies de Madeleine Ley :
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Par Phi le 21 Avril 2012 à 11:55
Léandre le sot Pierrot qui d’un saut
De puce
Franchit le buisson Casandre sous son
Capuce
Arlequin aussi
Cet aigrefin si
Fantasque
Aux costumes fous
Ses yeux luisants sous
Son masque.
Do, mi, sol, mi, fa,
Tout ce monde va
Rit, chante,
Et danse devant
Une belle enfant
Méchante
Dont les yeux pervers
Comme les yeux verts
Des chattes
Gardent ses appas
En disent : A bas
Les pattes.
Eux ils vont toujours
Fatidique cours
Des astres
Oh ! dis-moi vers quels
Mornes ou cruels
Désastres
L’implacable enfant
Preste et relevant
Ses jupes
La rose au chapeau
Conduit son troupeau
De dupes.
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Par Phi le 14 Avril 2012 à 22:54
Oui, dès l'instant où je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes ;
De l'amour qu'en vos yeux je pris,
Sur-le-champ, vous vous aperçûtes.
Mais de quel air froid vous reçûtes
Tous les soins que pour vous je pris !
Combien de soupirs je rendis ?
De quelle cruauté vous fûtes ?
Et quel profond dédain vous eûtes
Pour les voeux que je vous offris !
En vain, je priai, je gémis,
Dans votre dureté vous sûtes
Mépriser tout ce que je fis ;
Même un jour je vous écrivis
Un billet tendre que vous lûtes,
Et je ne sais comment vous pûtes,
De sang-froid, voir ce que je mis.
Ah! fallait-il que je vous visse,
Fallait-il que vous me plussiez,
Qu'ingénument je vous le disse,
Qu'avec orgueil vous vous tussiez ;
Fallait-il que je vous aimasse,
Que vous me désespérassiez
Et qu'en vain je m'opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m'assassinassiez !
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Par Phi le 21 Avril 2012 à 12:14
Le petit cheval dans le mauvais temps, qu'il avait donc du courage !
C'était un petit cheval blanc, tous derrière et lui devant.Il n'y avait jamais de beau temps dans ce pauvre paysage.
Il n'y avait jamais de printemps, ni derrière ni devant.Mais toujours il était content, menant les gars du village,
A travers la pluie noire des champs, tous derrière et lui devant.Sa voiture allait poursuivant sa belle petite queue sauvage.
C'est alors qu'il était content, eux derrière et lui devant.Mais un jour, dans le mauvais temps, un jour qu'il était si sage,
Il est mort par un éclair blanc, tous derrière et lui devant.Il est mort sans voir le beau temps, qu'il avait donc du courage !
Il est mort sans voir le printemps ni derrière ni devant.--------------------------------------------------------------
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Le vent a fait le tour du monde
D'autres poèmes de Paul Fort sur le site http://www.ecole-paulfort.com/poetePF4.php
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Par Spinoza1670 le 20 Août 2013 à 19:48
Coquillettes coudes spaghetti
Farfalle vermicelle torti
Lettres étoiles macaroni
Nouilles penne gnocchi
Festonate cannelloni
Je mange des pâtes comme un sporti
ff
f
f
f
f
f
f
f
Michel Besnier.
Mon KDI© n'est pas un KDO.
source : http://www.frissonesthetique.com/revue/no7/
Page 10 D'Apollinaire à demain : le temps des coquilles.
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Par Spinoza1670 le 4 Mai 2013 à 14:11
Auteur : Marie Tenaille.
Recueil : Comptines d'hier et d'aujourd'hui. Collection Fleurus-Idées, Série 107, n°4.
Genre : poésie
Niveau : 3
Source : Lisons, Lisette CE2 (1978).
Illustratrice : Gerda Muller.
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Par Spinoza1670 le 10 Septembre 2013 à 20:23
Couplets de la rue Saint-Martin
Je n'aime plus la rue Saint-Martin
Depuis qu'André Platard l'a quittée.
Je n'aime plus la rue Saint-Martin
Je n'aime rien, pas même le vin.Je n'aime plus la rue Saint-Martin
Depuis qu'André Platard l'a quittée.
C'est mon ami, c'est mon copain.
Nous partagions la chambre et le pain.
Je n'aime plus la rue Saint-Martin.C'est mon ami, c'est mon copain.
Il a disparu un matin,
Ils l'ont emmené, on ne sait plus rien.
On ne l'a plus revu dans la rue Saint-Martin.Pas la peine d'implorer les saints,
Saints Merri, Jacques, Gervais et Martin,
Pas même Valérien qui se cache sur la colline.
Le temps passe, on ne sait rien.
André Platard a quitté la rue Saint-Martin.Robert Desnos, État de veille.
Repris dans « Domaine public », Gallimard.Ce poème fait partie de la sélection
du manuel de lecture Lecture CM1
(avec les mots de tous les jours).
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Par Spinoza1670 le 25 Juillet 2013 à 10:55
Ronde
dans cette ronde,
entrez la blonde ;
entrez la brune
avec la lune ;
vous la pluie douce
avec la rousse ;
vous la châtaine
avec la plaine ;
vous la plus belle
avec le ciel ;
j'y entre, moi,
avec la joie.
Maurice Carême
D'autres poèmes de Maurice Carême :
* Berceuse
* La bise
* Merlin
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Par Phi le 14 Avril 2012 à 22:52
Dans l'interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Comme les nuées
Flottent gris les chênes
Des forêts prochaines
Parmi les buées.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la Lune.
Corneille poussive
Et vous, les loups maigres,
Par ces bises aigres
Quoi donc vous arrive?
Dans l'interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sablePaul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) -
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