• Auteur : Jacques Prévert.

    Recueil : Grand Bal du Printemps (La Guilde du Livre, Lausanne).

    Genre : poésie

    Niveau : 3

    Source : Lisons, Lisette CE2 (1978).

    Illustratrice : Gerda Muller.

     

    CHEVAUX DE BOIS (Jacques Prévert)

     


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  • auteur : Madeleine Ley

    genre : poème

    source : Le Livre des bêtes

     

    Chien perdu (Madeleine Ley)

     

    D'autres poésies de Madeleine Ley :

    La girafe


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  • Léandre le sot Pierrot qui d’un saut
    De puce
    Franchit le buisson Casandre sous son
    Capuce
    Arlequin aussi
    Cet aigrefin si
    Fantasque
    Aux costumes fous
    Ses yeux luisants sous
    Son masque.

    Do, mi, sol, mi, fa,
    Tout ce monde va
    Rit, chante,
    Et danse devant
    Une belle enfant
    Méchante
    Dont les yeux pervers
    Comme les yeux verts
    Des chattes
    Gardent ses appas
    En disent : A bas
    Les pattes.

    Eux ils vont toujours
    Fatidique cours
    Des astres
    Oh ! dis-moi vers quels
    Mornes ou cruels
    Désastres
    L’implacable enfant
    Preste et relevant
    Ses jupes
    La rose au chapeau
    Conduit son troupeau
    De dupes.


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  • Oui, dès l'instant où je vous vis,
    Beauté féroce, vous me plûtes ;
    De l'amour qu'en vos yeux je pris,
    Sur-le-champ, vous vous aperçûtes.
    Mais de quel air froid vous reçûtes
    Tous les soins que pour vous je pris !
    Combien de soupirs je rendis ?
    De quelle cruauté vous fûtes ?
    Et quel profond dédain vous eûtes
    Pour les voeux que je vous offris !
    En vain, je priai, je gémis,
    Dans votre dureté vous sûtes
    Mépriser tout ce que je fis ;
    Même un jour je vous écrivis
    Un billet tendre que vous lûtes,
    Et je ne sais comment vous pûtes,
    De sang-froid, voir ce que je mis.
    Ah! fallait-il que je vous visse,
    Fallait-il que vous me plussiez,
    Qu'ingénument je vous le disse,
    Qu'avec orgueil vous vous tussiez ;
    Fallait-il que je vous aimasse,
    Que vous me désespérassiez
    Et qu'en vain je m'opiniâtrasse
    Et que je vous idolâtrasse
    Pour que vous m'assassinassiez !


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  • Le petit cheval dans le mauvais temps, qu'il avait donc du courage !
    C'était un petit cheval blanc, tous derrière et lui devant.

    Il n'y avait jamais de beau temps dans ce pauvre paysage.
    Il n'y avait jamais de printemps, ni derrière ni devant.

    Mais toujours il était content, menant les gars du village,
    A travers la pluie noire des champs, tous derrière et lui devant.

    Sa voiture allait poursuivant sa belle petite queue sauvage.
    C'est alors qu'il était content, eux derrière et lui devant.

    Mais un jour, dans le mauvais temps, un jour qu'il était si sage,
    Il est mort par un éclair blanc, tous derrière et lui devant.

    Il est mort sans voir le beau temps, qu'il avait donc du courage !
    Il est mort sans voir le printemps ni derrière ni devant.

    --------------------------------------------------------------

     

    Vous aimerez peut-être :

    L'écureuil

    Le p'tit lapin

    Le vent a fait le tour du monde

     

    D'autres poèmes de Paul Fort sur le site http://www.ecole-paulfort.com/poetePF4.php

     

     

     


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  • Coquillettes coudes spaghetti (Michel Besnier)Coquillettes coudes spaghetti

    Farfalle vermicelle torti

    Lettres étoiles macaroni

    Nouilles penne gnocchi

    Festonate cannelloni

    Je mange des pâtes comme un sporti

    f

    f

    f

    f

    f

    f

    f

    f

    f

     

    Michel Besnier.

    Mon KDI© n'est pas un KDO.

     

    source : http://www.frissonesthetique.com/revue/no7/

    Page 10 D'Apollinaire à demain : le temps des coquilles.


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  • Auteur : Marie Tenaille.

    Recueil : Comptines d'hier et d'aujourd'hui. Collection Fleurus-Idées, Série 107, n°4.

    Genre : poésie

    Niveau : 3

    Source : Lisons, Lisette CE2 (1978).

    Illustratrice : Gerda Muller.

     

    COUCOU ! (Marie Tenaille)

     


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  • Couplets de la rue Saint-Martin

    Je n'aime plus la rue Saint-Martin
    Depuis qu'André Platard l'a quittée.
    Je n'aime plus la rue Saint-Martin
    Je n'aime rien, pas même le vin.

    Je n'aime plus la rue Saint-Martin
    Depuis qu'André Platard l'a quittée.
    C'est mon ami, c'est mon copain.
    Nous partagions la chambre et le pain.
    Je n'aime plus la rue Saint-Martin.

    C'est mon ami, c'est mon copain.
    Il a disparu un matin,
    Ils l'ont emmené, on ne sait plus rien.
    On ne l'a plus revu dans la rue Saint-Martin.

    Pas la peine d'implorer les saints,
    Saints Merri, Jacques, Gervais et Martin,
    Pas même Valérien qui se cache sur la colline.
    Le temps passe, on ne sait rien.
    André Platard a quitté la rue Saint-Martin.

    Robert Desnos, État de veille.
    Repris dans « Domaine public », Gallimard.

    Ce poème fait partie de la sélection

    Choix de poésies pour le CM1

    du manuel de lecture Lecture CM1

    (avec les mots de tous les jours).

     Couplets de la rue Saint-Martin (Robert Desnos)


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  • Ronde 

     

    dans cette ronde,

    entrez la blonde ;

    entrez la brune

    avec la lune ;

    vous la pluie douce

    avec la rousse ;

    vous la châtaine

    avec la plaine ;

    vous la plus belle 

    avec le ciel ;

    j'y entre, moi,

    avec la joie.

     

    Maurice Carême

     

    Le chat et le soleil (Maurice Carême) (GS-CP)D'autres poèmes de Maurice Carême : 

    Berceuse

    Dans cette ronde

    Fête des pères

    Grand-père

    Le Brouillard

    J'aime ma mère

    La bise

    La Lanterne magique

    La souris de Paris

    Le chat étourdi

    L'écureuil et la feuille

     * Merlin

       * Mon petit lapin

          * Pour ma mère

             * Pour mon Papa

                * Sous la lampe

                   *  Tu es belle ma mère

     


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  • Dans l'interminable
    Ennui de la plaine
    La neige incertaine
    Luit comme du sable.

    Le ciel est de cuivre
    Sans lueur aucune.
    On croirait voir vivre
    Et mourir la lune.

    Comme les nuées
    Flottent gris les chênes
    Des forêts prochaines
    Parmi les buées.

    Le ciel est de cuivre
    Sans lueur aucune.
    On croirait voir vivre
    Et mourir la Lune.

    Corneille poussive
    Et vous, les loups maigres,
    Par ces bises aigres
    Quoi donc vous arrive?

    Dans l'interminable
    Ennui de la plaine
    La neige incertaine
    Luit comme du sable

     

    Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) -


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