• Cet ouvrage est destiné aux élèves qui ont terminé l'apprentissage de la lecture. Après le syllabaire, il sera leur premier compagnon de classe, un compagnon que nous avons voulu souriant et simple.

    Il comprend quinze récits (un pour chaque semaine de la fin de l'année scolaire s'il est utilisé immédiatement après le syllabaire). Comme dans les autres volumes de la collection, ces textes progressifs, composés en caractères très lisibles et bien gradués, ont tous une certaine ampleur. Chacun d'eux est partagé en cinq lectures de longueur raisonnable, qui constituent la matière des leçons d'une semaine.
     
    Marcel Berry - Une semaine avec les bêtes (lecture courante fin CP)
    Pour des informations complètes, consultez l'article : 
     
    1. Le lièvre qui s'ennuyait
    2. L'idée du lièvre blanc 
    3. Un... deux... trois 
    4. Un bon compte 
    5. Puni!  
     
    1. Porcinet 
    2. Porcinet a faim
     3.Chez Stop  
    4. Dans la basse-cour. 
    5. Pic! sur l'oreille! 
     
    1. Les trois frères 
    2. Un curieux château. 
    3. Les perles 
    4. La clef de la princesse. 
    5. Nigaud devenu roi  
     
    1. Ba, Be, Bi, Bo, Bu-Bu
     2. Un vrai pêcheur 
    3. François 
    4. Drôle de pêcheur 
    5. Pris  
     
    1. Inquiétante visite.  
    2. Le moulin à café
     3. La canne à sucre. 
    4. La passoire 
    5. Sauvés!  
     
    1. Rencontre
     2. Le piège 
    3. L'andouille
     4. La croix de pierre 
    5. La souris 
     
     1. Le crapaud 
    2. Sur l'eau 
    3. Les petits poissons 
    4. Chez la souris 
    5. L'hirondelle  
    1. Bobêt 
    2. Des oeufs de lièvre 
    3. Chez la belette 
    4. Chez les poulettes
     5. Et tous les ans  
     
    1. Le partage 
    2. A la chasse 
    3. Chez l'ogre
    4. La souris gobée
    5. Mariage  
     
    1. Sur le sable 
    2. Chez la baleine 
    3. Chez l'éléphant 
    4. Au son du tambour 
    5. Qui va gagner ? 
     
    1. La fille du roi 
    2. Pierri le Berlais. 
    3. Colle dur! 
    4. Le cocher
    5. Le beau mariage. 
     
    1. Poulette et Goupil.
    2. Dans le sac 
    3. Quatre bouteilles de vin 
    4. Hors du sac
    5. La fin de Goupil. 
    1. Sept lapins  
    2. Papa Lapin sur la route 
    3. A la gare 
    4. Couic
     5. Maman Lapin  
    1. La famille Hérisson 
    2. La vipère 
    3. Les bohémiens 
    4. Les bohémiens (suite) 
    5. Un an après 
     
    1. Pritchard 
    2. La laisse et la côtelette
    3. Le sucrier 
    4. La perdrix   
    5. Les amis de Pritchard.  

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  • Pour avoir toutes les informations concernant ce manuel, consultez le lien suivant :

    Lecture courante CE : Marcel Berry, Une semaine avec ...

     

    a) Boucles d'Or
    b) Chez les trois ours 
    c) Les voilà ! 
     
    a) Première punition
    b) La grosse bête
    c) Sur le perchoir
     
    a) Fromage dur
    b) Contre la colique 
    c) La queue du loup      
     
    a) Le fourré de ronces
    b)  Une bonne cachette
    c) Frère Buse
     
    a) Gilles et le dragon
    b)  Chez le comte
    c) L'homme-qui-n'a-pas-peur
     
    a)  Cassim et Mi-Baba
    b) La servante avisée
    c) Frits!
     
    a) La rivière
    b) Le mur
    c) Avaleur d'épines        
     
    a) Trois compagnons
    b) Pauvre Moitié de Poulet
    c) Le renard, le loup et la rivière
     
    a) Le cheval pendu
    b) L'ours trop gourmand
    c) Au pôle Nord
     
    a) Le gâteau  
    b) Dans sa nouvelle peau
     
    a) Devant le juge
    b) Le jugement
    c) Quelques explications
     
    a) Le cochon de lait
    b) Adieu, cochon !
    c) Le pendu
     
    a) La visite du nain
    b) Pris au piège
    c) La chaîne des lutins 
     
    a) Vers Rome
    b) Le vent et le feu
    c) Vengeance
     
     
    a) Le bouquet
    b) Le bonnet
    c) La grenouille
     
    a) La méchante reine
    b) Je veux manger la reine
    c) Les petits sont sauvés
     
    de La Fontaine, Florian, Lachambeaudie, Couteau et I.-G. Schreiber
     
    a) Un lièvre
    b) Du gibier un peu gros
    c) A deux sur un pommier
     
    a) L'âne danseur de corde
    b) Des pantoufles en peau de Noir 
    c) La chemise du roi
     
    a) La neige
    b) Recherches dans la nuit
    c) Joli-Cœur
     
    a) Le duel
    b) Le petit poisson rouge
    c) Pierrot médecin
     
    a) Enfin, le voilà
    b) Le rossignol mécanique
    c) Le retour
    a) Des moissonneurs peu ordinaires
    b) Dix fois plus petit que le nain du roi
    c) Enlevé par un aigle
    a) A la mer
    b) Pris dans les filets
    c) Un bienfait n'est jamais perdu
    a) Chez le cordonnier
    b) Le coffre
    c) La course
     
    a) Des sauvages
    b) Un compagnon
    c) Le père de Vendredi
     
    a) Le méchant meunier
    b) Qu'a donc mon joli moulin?
    c) Pour désensorceler le moulin
     
    a) Jean-Pierre a des regrets
    b) Le tonneau d'or
    c) La revanche de Jean-Pierre
     
    a) Dans le désert
    b) Monsieur du Corbeau
    c) Drôle d'examen
     
    b) Chez la vieille
    c) Les envoyés du roi Violent
     
    a) La cantinière et son chien
    b) Jeux d'hiver
    c) Un chien savant
     
    a) Chez Maurille
    b) Le petit soulier de satin
    c) Dans la caverne des Nains
     
    a) Patachou et les requins
    b) Patachou et l'esturgeon
    c) Patachou et le poisson rouge
     
    a) La cruche
    b) Enlevé par les corneilles
    c) Fumle-Drumle
     
    a) La peine des hommes
    b) Nos amis les animaux
    c) Jeux et joies
    d) Les arbres, les fleurs, les saisons

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  • Un repas merveilleux.pdf

    Un repas merveilleux.doc

     Cet extrait fait partie du Manuel virtuel de lecture CE de Doublecasquette.


    Un repas merveilleux

     

    Le meunier Jean-Pierre meurt de faim. Il va demander du pain à un sorcier, Monsieur le Vent, qui lui donne un tonneau magique. 

    1. Jean-Pierre posa le petit tonneau sur la table et d’une main tremblante, il frappa dessus avec la baguette d’argent. Aussitôt le baril s’ouvrit comme une armoire.

    2. D’un côté, il y avait une petite cuisine. On y voyait des broches grosses comme des aiguilles, des chaudrons grands comme des dés à coudre, des cafetières mignonnes et des poêles à frire à mourir de rire.

    3. Un cuisinier, haut de trois doigts et deux petits marmitons s’agitaient devant les fourneaux, soufflaient le feu et goûtaient les sauces. Ils faisaient rôtir des dindons gros comme des abeilles et des poulets gros comme des mouches.

    4. Les domestiques essuyaient des assiettes qui étaient grandes comme des pièces de cinq sous, et des verres qui semblaient faits pour donner à boire à des moineaux. Ils remplissaient des bouteilles avec deux gouttes de vin, et les carafes de cristal contenaient deux gouttes d’eau.

    En un tour de main, le dîner se trouva prêt, et les domestiques rentrèrent dans le tonneau qui se referma.

    5. Jean-Pierre et sa femme ne virent plus rien, mais, au même instant, les plats qui étaient sur la table devinrent de véritables plats, et les poulets rôtis furent de véritables poulets rôtis. Le meunier et sa femme se trouvèrent donc en face d’un excellent souper… Ils se mirent à table et soupèrent copieusement, car ils avaient faim.

    Paul de Musset. Monsieur le Vent et Madame la Pluie (Hachette, édit.)

    Les mots. — Broche : tige de fer pointue servant à faire rôtir la viande. — En un tour de main : en un instant. — Copieusement : abondamment.

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. Que fit Jean-Pierre ?

    — 2. Que voyait-on dans la cuisine ?

    — 3. Que faisaient les cuisiniers ?

    — 4. Que faisaient les domestiques ?

     5. Jean-Pierre et sa femme firent-ils un bon souper ? 


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  •   Pinocchio puni.pdf

    Pinocchio puni.doc

     Cet extrait fait partie du Manuel virtuel de lecture CE de Doublecasquette.


    Pinocchio puni

    Pinocchio est un pantin de bois très espiègle. Il est élevé par une gentille fée aux yeux bleus qui essaie, mais en vain, de le corriger. Un jour, il devait apporter de l’argent à son papa. 

    1. « Où as-tu mis les écus d’or ? demanda la fée.

    — Je les ai perdus. », répondit Pinocchio.

    Il mentait, car il les avait bel et bien cachés dans sa poche. À peine ce mensonge fut-il sorti de ses lèvres que son nez, qui était déjà long, s’allongea de deux doigts de plus.

    2. « Et où les as-tu perdus ?

    — Dans la forêt voisine. »

     À ce second mensonge, le nez s’allongea encore.

    — Ah ! Mais maintenant, je me rappelle, reprit Pinocchio en s’embrouillant. Je n’ai pas perdu mes quatre écus, mais je les ai avalés sans m’en apercevoir en buvant une médecine.

    À ce troisième mensonge, le nez de Pinocchio s’allongea d’une façon si extraordinaire que le malheureux ne pouvait plus se retourner d’aucun côté.

    3. En se tournant à droite, son nez tapait dans le lit ou dans la fenêtre ; en se retournant à gauche, c’est dans la porte de la chambre que le nez battait. S’il essayait de lever un peu la tête, il risquait de crever l’œil de la fée...

    4. Pinocchio, ne sachant plus où cacher sa honte, essaya de s’enfuir de la chambre, mais ce fut en vain. Son nez était devenu si long qu’il ne pouvait plus passer par la porte.

    C. Collodi Aventures de Pinocchio (Albin Michel, édit.)

     

    Les mots.Écu : ancienne pièce de monnaie. — En vain : sans succès.

     

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. Quels sont les trois mensonges de Pinocchio ?

    — 2. Que fait son nez à chaque mensonge ?

    — 3. Que veut-il faire pour cacher sa honte ?


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     Pinocchio est malade.doc

     

     Cet extrait fait partie du Manuel virtuel de lecture CE de Doublecasquette.


    Pinocchio est malade.

    1. Dès que les médecins furent partis, la Fée s’approcha de Pinocchio, lui toucha le front et constata qu’il avait une fièvre violente. Elle mit aussitôt à dissoudre une pincée de poudre blanche dans un demi-verre d’eau qu’elle tendit â Pinocchio, en lui disant avec bonté : « Bois et tu seras bientôt guéri. »


    2. Pinocchio examina le verre, tordit un peu la bouche et demanda :

    « Est-ce doux ou amer ?

    — C’est amer, mais cela te fera du bien.

    — Je n’aime pas ce qui est amer.

    — Quand tu auras bu, je te donnerai un morceau de sucre... »


    3. Pinocchio prit le verre dans sa main et y plongea la pointe de son nez. Puis il l’approcha de sa bouche, y replongea la pointe de son nez, et dit enfin :

    « C’est trop amer ! Trop amer ! Je ne peux pas la boire...

    — Mon enfant, tu t’en repentiras...

    — Tant pis !

    — La fièvre t’emportera en quelques heures !

    — Tant pis !

         Tu n’as donc pas peur de la mort ?

    — Non. J’aime mieux mourir que de boire cette mauvaise médecine.»


    4. À ce moment, la porte de la chambre s’ouvrit, et livra passage à quatre petits lapins, noirs comme de l’encre, qui portaient sur leurs épaules un petit cercueil.


    5. « Que me voulez-vous ? s’écria Pinocchio.

    — Nous venons te chercher....

    — Mais je ne suis pas encore mort !

    — Pas encore, non. Mais il te reste bien peu de minutes à vivre, puisque tu as refusé de boire ton médicament.

    — Ô ma bonne Fée... donnez-moi vite ce verre.... »


    6. Pinocchio prit le verre et le vida d’un seul trait.


    Carlo Collodi. Les Aventures de Pinocchio (Albin Michel, édit.)


    Les mots.  — Constata : se rendit compte. — D’un seul trait : sans s’arrêter pour respirer, très rapidement.


    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. De quoi souffrait Pinocchio ?

    — 2. Que lui promet la Fée ?

    — 3. Pourquoi ne veut-il pas boire ?

    — 4. Que fait-il en voyant les lapins ? 


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    Lanterne et bigouberne.doc

    Cet extrait fait partie du Manuel virtuel de lecture CE de Doublecasquette.


     Lanterne et Bigouberne

    1. Petit-Pierre avait une pleine poche de boules de toutes les couleurs. Il en donna la moitié à Françoise, sa sœur, et garda les autres. Un jeu captivant commença. Petit-Pierre, mettait ses deux mains derrière son dos et faisait de l'une à l'autre des échanges compliqués. Enfin, il montrait à Françoise un de ses poings fermés.

    2. « Lanterne, cheurotte. » Elle répondait : « Bigouberne. — Sur combien ? — Sur trois. » disait Françoise.

    Si elle devinait juste, toutes les boules étaient à elle. Si non, elle devait donner la différence à Petit-Pierre....

    3. A chaque erreur de Françoise, Petit-Pierre éclatait de rire. Petit-Pierre connaissait des ruses, des attrapes vraiment bien trouvées...

    Mais il réservait le grand coup pour la fin. Ses mains restaient si longtemps derrière son dos, que tout d'abord Françoise en était troublée. Lentement, avec des précautions visibles, Petit-Pierre se décidait à apporter son poing. Il était gonflé, prêt à éclater. Un doigt se soulevait malgré lui. Sur combien ? Sur combien ?

    Comme Françoise hésitait, bien embarrassée : « Dépêche-toi, disait Petit-Pierre, dépêche-toi donc, ça va tomber. »

    Françoise, entraînée, disait : « Sur vingt ! »

    4. Très calme, Petit-Pierre desserra un à un ses doigts qui se levèrent.

    « Sur zéro ! » dit-il simplement. Puis, dans sa bouche grande ouverte, des éclats de rire se bousculèrent. Il était temps; il s'étranglait.

    Françoise n'avait même pas de quoi le payer.

    Jules Renard. Les Cloportes (Bernouard, édit.)

    Les mots. —  Le grand coup : la façon de jouer la plus habile. — Le payer : lui donner les boules qu'elle lui devait.

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. Quel était le jeu de Petit-Pierre ?

    — 2. Que faisait-il si Françoise se trompait ?

    — 3. Qu'arriva-t-il à la fin ?


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  •  Blanchereine.pdf

     Blanchereine.doc

    Cet extrait fait partie du Manuel virtuel de lecture CE de Doublecasquette.


    Blanchereine

    1. L’hiver est venu... Une neige épaisse a couvert le sol. Le canal, la rivière, le lavoir, tout est gelé. Les enfants jouent, crient, glissent, se lancent des boules de neige et font des bonshommes tout blancs.

    2. « Hélas, dit une vieille à son mari, vois ces enfants ; jamais nous ne connaîtrons la joie d’en avoir de pareils ! » Et la pauvre femme se met à pleurer.

    « Ne pleure pas, Maria, répond le paysan. Sortons plutôt et allons faire une fillette de neige. »

    3. Mêlés aux enfants, ils travaillèrent longtemps et firent une poupée de neige, petite, mais jolie, jolie comme tout. Et voilà que, soudain, la poupée de neige tendit les bras aux vieux et leur sourit ! D’abord étonnés, ils se mirent bientôt à la caresser et à l’embrasser.

    « Nous l’appellerons Blanchereine, » dirent-ils.

    4. L’hiver passa. Le printemps revint et, avec lui, le beau soleil. Mais Blanchereine, si gaie pendant les grands froids, devenait triste. La fillette recherchait l’ombre. Sa tristesse grandit encore pendant l’été.

    5. « Allons à la fête du village voisin, lui dit la vieille, cela te distraira. » Et tout le jour, Blanchereine sauta et dansa. Au soir, on alluma de grands feux de joie et tous les enfants s’amusèrent à les sauter. « Saute, Blanchereine, lui dirent ses compagnes, saute avec nous ! »

    6. La fillette prend son élan. Légère, elle saute par-dessus le bûcher. Hélas ! Pleure, pauvre mère ! Blanchereine a touché la flamme; elle pousse une faible plainte, puis, fondant soudain, elle disparaît. Jamais on ne revit Blanchereine et rien ne put consoler ses vieux parents.

    Légende Russe

    Les mots.Distraire : amuser. — Bûcher : gros tas de bois qu’on brûle.

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. A quoi voit-on que l’hiver est venu ?

    — 2. Que regrette la vieille ?

    — 3. Que décide son mari ?

    — 4. Que fuit la poupée de neige ?

    — 5. Pourquoi craint-elle le soleil ?

    — 6. Quand disparaît-elle ?


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      Le chêne et le noisetier.doc

    Cet extrait fait partie du Manuel virtuel de lecture CE de Doublecasquette.


    23. Le chêne et le noisetier.


    1. Un vieux chêne laissa tomber un gland sous les rainures d’un noisetier.

    Le noisetier dit au chêne :

    « N’as-tu pas assez de place sous tes branches ? Tu pourrais jeter tes glands ailleurs ; j’ai à peine assez de place pour mes pousses. Moi, je ne jette pas mes noisettes à terre, je les donne aux hommes.

    — Je vis deux cents ans, répondit le chêne, et le petit chêne qui sortira de ce gland, vivra ce même temps. »

    2. Alors, le noisetier se fâcha et dit :

    « Eh bien, j’étoufferai ton petit chêne, et il ne vivra pas même trois jours. »

    Le chêne ne répondit rien et ordonna à son fils de sortir du gland.

    3. Le gland s’humecta, éclata : un côté de sa pousse s’enfonça dans la terre, l’autre se dressa dans l’air.

    Le noisetier l’étouffait et ne lui donnait pas de soleil, mais le petit chêne grandissait, et, à l’ombre du noisetier, il devint encore plus vigoureux.

    4. Cent ans se sont écoulés. Le noisetier est desséché depuis longtemps, et le chêne sorti du gland s’est élevé jusqu’au ciel, et étend ses branches de tous les côtés.


    Léon Tolstoï. — Compositions pour les enfants  (Stock, édit.)

     

     

    Les mots. — Les ramures : les branches d’un arbre, — S’humecter : devenir humide, se gonfler d’eau. — Éclata : ici, fendit son enveloppe.

     

        EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

     

    — 1. Que dit le noisetier au chêne ?

     

    2. Que répondit le chêne ? 

     

    — 3. Dites ce que le chêne ordonna à son fils.

     

    4. Que voyait-on cent ans après ?


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  •    La reine des fées.pdf

     La reine des fées.doc

    Cet extrait fait partie du Manuel virtuel de lecture CE de Doublecasquette.


    22. La Reine des Fées.

    1. Le palais de la Reine des Fées était une grande maison de verre, soutenue par des colonnes de cristal et toute couverte de roses. Personne ne gardait l’entrée du palais. Dans le vestibule étaient des montagnes de lettres qui n’avaient pas été ouvertes. Bien qu’il fit grand jour, toutes les lampes étaient allumées. 

    2. La petite Michelle et ses amis entrèrent dans un salon où se trouvait la Reine. Elle était très jolie. Elle portait une couronne, et avait dans la main une baguette magique, avec laquelle elle était en train de transformer tous ses meubles. 

    Par exemple, elle contemplait un tableau qui représentait une ville remplie de voitures ; elle allongeait sa baguette, et le tableau devenait le portrait d’une femme. Elle regardait ce portrait dix secondes, puis allongeait à nouveau sa baguette ; la femme disparaissait et était remplacée par un palais. 

    3. « Tiens, dit la Fée... Bonjour, Michelle. Je vous attendais. Votre mère est venue ici quand elle était petite fille ; elle est restée avec nous quelque temps et puis naturellement, elle a dû nous quitter. 

    — Pourquoi, naturellement, dit Michelle. 

     

    — Oh ! dit la Reine en étendant sa baguette vers une petite table qui devint aussitôt une lampe, parce que personne ne peut rester ici... » Elle ajouta : « Voulez-vous un chocolat ? » 

    Et elle étendit sa baguette vers un guéridon, sur lequel apparut une énorme boîte de grosses truffes noires. Mais, dès qu’elle les vit, elle étendit sa baguette, les changea en berlingots et oublia de les offrir.... 

    4. Puis, elle reconduisit tout le petit groupe vers la porte. « II y a fête cet après-midi au Palais. Je compte sur vous. » 

    André Maurois. — Le Pays des Trente-six mille Volontés.  (Éditions des Portiques) 

    Les mots. — Cristal : verre très pur. — Truffe : ici, bonbon de chocolat. 

     

     

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. Décrivez le palais de la fée.

    — 2. Que faisait-elle avec sa baguette ?

    — 3. Que dit-elle à Michelle ?

    — 4. Qu’oublia-t-elle de faire ? 


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  • Le tonneau d'or de Jean-Pierre.doc

    Le tonneau d'or de Jean-Pierre.pdf

     

    Cet extrait fait partie du Manuel virtuel de lecture CE de Doublecasquette.


    21. Le tonneau d’or de Jean-Pierre.

    Jean-Pierre a vendu son tonneau magique (voir lecture 11). Mais, de nouveau, il se trouve sans argent et n’a plus rien à manger. Il retourne voir Monsieur le Vent qui, cette fois, lui donne un tonneau d’or.

     

    1. Claudine attendait son mari Jean-Pierre avec une grande impatience. Lorsqu’elle le vit revenir, portant le petit tonneau d’or, elle battit des mains et sauta de joie.

    « Nous voilà riches pour toute la vie, dit-elle. Ce ne sont plus des couverts d’argent que nous allons posséder, mais des cuillers et des fourchettes d’or. Nous les vendrons, et, avec le prix, nous pourrons acheter des domaines, des maisons et des châteaux. Quand même on nous offrirait cent mille écus, nous ne vendrions pas le tonneau d’or. Dépêche-toi, Jean-Pierre, dépêche-toi de frapper avec la baguette, car je n’ai point préparé de dîner. »

    2. Jean-Pierre posa le petit baril par terre et frappa un grand coup avec la baguette d’or. La bonde du tonneau s’ouvrit, et il en sortit une fumée noire qui monta jusqu’au plafond de la chambre.

    3. Cette fumée prit une forme humaine. Jean-Pierre et sa femme distinguèrent une tête et un corps, mais une tête grosse comme une citrouille, avec des traits affreux, et un corps gros comme le tronc d’un chêne. Le meunier se trouva en face d’un géant d’une force extraordinaire et armé d’un bâton.

    4. Aussitôt que le géant put se tenir sur ses pieds, il courut à Jean-Pierre, le saisit d’une main par le collet de sa veste, et, de l’autre, il lui appliqua sur les reins vingt coups de bâton si terribles, que le pauvre homme en poussa des cris pitoyables.

    5. Cela fait, le géant s’évanouit en fumée, et rentra dans le petit tonneau comme il en était sorti.

    Paul de Musset. Monsieur le Vent et Madame la Pluie (Hachette, édit.)

    Les mots. — Écu : ancienne pièce de monnaie. — Baril : petit tonneau. — Bonde : trou rond qui, percé dans un tonneau, permet de le remplir. — Pitoyable : qui provoque la pitié (on avait pitié de lui, tant il criait). — S’évanouir : Ici, disparaître.

    — EXERCICES ORAUX SUR LA LECTURE —

    — 1. Que dit Claudine en voyant le tonneau ?

    — 2. Que sort-il du tonneau ?

    — 3. Quelle arme a le géant ?

    — 4. Sur qui frappe-t-il ?

    — 5. Que devient-il ensuite ?


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