Il n'y a pas de lecture silencieuse

Donc, oui, il y a bien de la lecture silencieuse, car quand je lis, les autres personnes autour n'entendent rien, mais non, il n'y a pas de lecture silencieuse, car j'entends dans ma tête une petite voix ou même plusieurs petites voix quand je lis des dialogues. 

Pour ceux qui ne sont pas convaincus, au lieu de me traiter de victime du syndrome de Jeanne d'Arc, essayez de lire le petit texte ci-dessous silencieusement et sans entendre de petite voix en train de vous le dire, que ce soit votre voix ou celle que vous me prêtez :

"Il y a des poux papas et des poux pas papas, des poux papous et des poux pas papous. Si l'on croise les deux entrées, on obtient les quatre catégories suivantes : des poux papas papous, des poux papas pas papous, des poux pas papas papous et des poux pas papas pas papous. C'est logique, comment le nier ?"  

On le voit donc : pas de lecture sans petite voix, sans subvocalisation. S'engager dans une méthode de lecture rapide qui préconise de se passer de subvocalisation ressemble fort à une voie sans issue. Quand on lit, on ne peut pas vraiment casser la voix ("Patriiiiiiick !!!!"), sinon on n'entend plus rien. 

Pour finir en beauté, un petit clin d’œil musical avec le son du silence de l'oncle Garf et de son ami Simon :