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Niveau 4 (CM1)
Classement des titres par ordre alphabétique :
Aladin ou la lampe merveilleuse (Mille et une Nuits)
Bibi, Baba et Bobo (Jean Macé)
Contes de mes bêtes à l'aventure (L. Bellocq)
Drôle de cuisinier (Anatole France)
Friquet et Friquette (Jean Macé)
Heidi et Nora (d'après Johanna Spyri)
La Belle et la Bête (Mme de Beaumont)
La chasse à Tarascon (Alphonse Daudet)
La feuille morte ( Jean Giono)
La main de bois (Paul et Victor Margueritte)
La hache et le pot-au-feu (Jean Macé)
La montagne du souriceau (Luda Schnitzer)
La moitié de poulet (Jean Macé)
La montre enchantée (Jean Macé)
La petite maison dans la prairie 1 (Laura Ingalls Wilder)
Le collier de vérité (Jean Macé)
Le coq qui ressuscite (Louis Delattre)
Le médecin des pauvres (légende chinoise)
Le passage de la rivière (Sand)
Le petit Chaperon rouge (Grimm)
Le petit Poucet (Ch. Perrault)
Le vilain petit canard (Andersen)
Les habits neufs de l'empereur (Andersen)
Lointains souvenirs (Édouard Jauffret)
Mademoiselle Sans-soin (Jean Macé)
Merghen et ses amis (conte russe)
Pourquoi l'âne a de longues oreilles (Jules Lemaitre)
Robin des bois (coll. Rouge et bleue, 1973)
Tiennou et l'école (Emile Guillaumin)
Vivette à la ferme (Louise de Vilmorin)
Jacob et Wilhelm Grimm, Contes choisis de la famille
trad. de l'allemand, édit. 1885, E. Ardant (Limoges) ; voir les images du livre sur Gallica/Bnf : ici.
5. LE SOLEIL QUI REND TÉMOIGNAGE
18. LA MORT LA PLUS DOUCE POUR LES CRIMINELS
Mareuil, Goupil, L'Invitation au voyage... (lectures pour le CM1).
Dans la même collection "Le Royaume de la Lecture" :
* Mico, mon petit ours (cours préparatoire)
* Le Livre des bêtes (premier livre de lecture courante, CP-CE1)
* Avec l'oiseau bleu (CE1)
* Au pays des contes (CE2)
* L'Invitation au voyage (CM1)
* A la découverte du monde (CM2)TEXTES EN PROSERÉCITS MERVEILLEUXNOS AMIS LES ANIMAUXNils et les renards
Nils délivre un prisonnier
Comment Nils redevint un vrai garçon
L'adieu aux oies sauvages
AU TEMPS DES CHEVALIERS
L'enfant captif
Le cheval Baucent
L'arrivée du messager
La ruse de Guillaume
La ruse d'Oriabel
Guillaumemaître d'Orange
DES ENFANTS COURAGEUX
Hector Malot Sans FamillePOUR RIRE UN PEU
François Rabelais GargantuaDE GRANDS VOYAGES
Jonathan Swift Gulliver à Lilliput -
Par Brune12 le 22 Janvier 2018 à 06:44
I - Sept ?... ou cinq ?...
Bill jeta du bois dans le brasier, alluma sa pipe, et, après en avoir tiré quelques bouffées :
« Je songe, Henry, que celui qui est là-dedans (et il indiquait de son pouce la boîte sur laquelle ils étaient assis) est diantrement plus heureux que toi et moi nous ne serons jamais. Au lieu de voyager aussi confortablement après notre mort, aurons-nous seulement un jour quelques pierres sur notre carcasse ? »
Bill allait continuer, quand il vit, dans le mur noir de la nuit, une paire d’yeux brillants comme des braises. ll la montra à Henry qui lui en indiqua une seconde, puis une troisième. Un cercle d’yeux étincelants les entourait. Par moments, une de ces paires d’yeux se déplaçait, ou disparaissait, pour reparaître à nouveau, l'instant d’après. Les chiens bondissaient, affolés, autour du feu, ou venaient, en rampant, se blottir entre les jambes des deux hommes. Au milieu de la bousculade, l’un d’eux bascula même dans la flamme et se mit à pousser des hurlements plaintifs.
« C’est, continua Bill, une triste situation de se trouver à court de munitions. »
Il avait achevé sa pipe et aidait son compagnon à étendre, sur des branches de sapin disposées sur la neige, un lit de couvertures et de fourrures. Henry grogna, tout en commençant à délacer ses chaussures :
« Combien dis-tu, Bill, qu’il nous reste de cartouches ?
— Trois. Et je voudrais qu’il y en eût trois cents. Je leur montrerais alors quelque chose... »
Il secoua son poing avec colère vers les yeux luisants. Puis, ayant enlevé à son tour ses mocassins, il les déposa devant le feu :
« Je voudrais bien aussi que ce froid cesse net ! Ah ! soupira-t-il, à quand le jour où nous nous retrouverons, toi et moi, au fort M'Gurry, tranquillement assis auprès du feu et jouant aux cartes ? »
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Par Brune12 le 3 Décembre 2017 à 07:31
1 Tous les dimanches matin, Tarascon prend les armes et sort de ses murs, le sac au dos, le fusil à l’épaule, avec un tremblement de chiens, de furets, de trompes, de cors de chasse. C’est superbe à voir… Par malheur, le gibier manque, il manque absolument.
Si bêtes que soient les bêtes, vous pensez bien qu’à la longue elles ont fini par se méfier.
À cinq lieues autour de Tarascon, les terriers sont vides, les nids abandonnés. Pas un merle, pas une caille, pas le moindre lapereau, pas le plus petit cul-blanc.
Elles sont cependant bien tentantes, ces jolies collinettes tarasconnaises, toutes parfumées de myrte, de lavande, de romarin ; et ces beaux raisins muscats gonflés de sucre, qui s’échelonnent au bord du Rhône, sont diablement appétissants aussi…
2 Oui, mais il y a Tarascon derrière, et, dans le petit monde du poil et de la plume, Tarascon est très mal noté. Les oiseaux de passage eux-mêmes l’ont marqué d’une grande croix sur leurs feuilles de route, et quand les canards sauvages, descendant vers la Camargue en longs triangles, aperçoivent de loin les clochers de la ville, celui qui est en tête se met à crier bien fort : “ Voilà Tarascon !… voilà Tarascon !” et toute la bande fait un crochet.
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Par Brune12 le 9 Octobre 2017 à 06:54
Jourdan et sa famille habitent une ferme dans le sud de la France.
1. L'automne commença à suinter dans les maisons et les étables. C'était une odeur comme quand on a ouvert toutes les boîtes d'herbes à tisanes. Et Jourdan regarda vers le dessus de la cheminée. Les boîtes étaient fermées. Cependant l'odeur était là. Elle faisait penser à des litières, à des campements dans les bois.Un, deux, trois, quatre, puis tous les érables s'allumèrent*. Ils se transmettaient la flamme de l'un à l'autre. Les yeuses restaient vertes, les chênes restaient verts, les bouleaux restaient verts. De larges assemblées d'arbres gardaient leur paix et leur couleur mais, de loin en loin, les érables s'allumaient.
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Par Brune12 le 13 Septembre 2017 à 06:47
1 Le lundi matin arriva. Dès que Laura et Marie eurent fini de laver les assiettes du petit déjeuner, elles montèrent au grenier de l’échelle pour enfiler leur robe du dimanche. Celle de Marie était de Marie était en calicot bleu brodé, celle de Laura était rouge.
Maman natta les cheveux en tresses serrées et attacha les extrémités avec des bouts de fil. Elles ne pouvaient pas porter leurs rubans du dimanche car elles risquaient de les perdre. Elles mirent leur capeline fraîchement lavée et repassée.
2 Puis Maman les emmena dans sa chambre. Elle s’agenouilla à côté d’une caisse où elle gardait ses trésors et en sortit trois livres. C’étaient des livres dans lesquels elle avait étudié quand elle était petite.
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Par Brune12 le 9 Mai 2017 à 06:27
Un jour entre autres, je jouais dans la chambre de ma mère avec Ursule et Hippolyte tandis qu’elle dessinait. Elle était tellement absorbée par son travail qu’elle ne nous entendait pas faire notre vacarme accoutumé.
Nous avions trouvé un jeu qui passionnait nos imaginations. Il s’agissait de passer la rivière. La rivière était dessinée sur le carreau avec de la craie et faisait mille détours dans cette grande chambre. En certains endroits, elle était fort profonde, il fallait trouver l’endroit guéable et ne pas se tromper. Hippolyte s’était déjà noyé plusieurs fois, nous l’aidions à se retirer de grands trous où il tombait toujours car il faisait le rôle du maladroit ou de l’homme ivre, et nageait à sec sur le carreau en se débattant et en se lamentant…
Nous arrivâmes, Ursule et moi; au bord de notre rivière, dans un endroit où l’herbe était fine et le sable doux.
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Par Brune12 le 5 Avril 2017 à 13:48
Il faut savoir tenir sa langue.
1. Un jour, Mimi Raton fut invité à dîner par Mme Fin-Museau.
Quel bonheur, quelle joie, pour un petit rat campagnard d’aller dîner chez une belle dame de la ville !
A tous ceux qui pouvaient l’entendre, il disait: " Je dîne ce soir chez Mme Fin-Museau! Je dîne ce soir chez Mme Fin-Museau!"
Le soir venu, Mimi Raton se débarbouille, met son bel habit, frise sa moustache. Mme Raton lui fait un joli noeud de cravate et lui recommande de tenir sa langue. « Tu causes trop, Mimi, ce n’est pas du tout nécessaire d’aller raconter à tout le monde que tu vas dîner en ville; Mme Fin-Museau n’aime guère les bavards, tu sais bien.«
2. Mimi Raton se met en route. Il est si content qu’il oublie vite les recommandations de la bonne Mme Raton. Tout le long du chemin, voilà qu’il chante:
"Je dîne en ville, je dîne en ville!"
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