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Querelle (Théodore de Banville)


Lorsque ma soeur et moi, dans les forêts profondes,
Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux,
En nous baisant au front tu nous appelais fous,
Après avoir maudit nos courses vagabondes.

Puis, comme un vent d'été, brisant les fraîches ondes,
Mêle deux ruisseaux purs sur un lit calme et doux,
Lorsque tu nous tenais tous deux sur tes genoux,
Tu mêlais en riant nos chevelures blondes.

Et pendant bien longtemps nous restions là blottis,
Heureux, et tu disais parfois: O chers petits!
Un jour vous serez grands, et moi je serai vieille!

Les jours se sont enfuis, d'un vol mystérieux,
Mais toujours la jeunesse éclatante et vermeille
Fleurit dans ton sourire et brille dans tes yeux.

Roses de Noël (1845)

 

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Voir d'autres poèmes.

 

Ce poème fait partie de la liste de poèmes pour les parents (fête des mères, fête des pères).

 

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W
Combien de personnage sont évoqués dans ce poème ?<br /> Quels sont leurs liens de parenté ?<br /> Ou les enfants jouaient ils ?
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X
c tro nul
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A
Bonjour,Au 4ème vers, ne faudrait-il pas lire "nos" à la place de "nous" ?<br /> Bien à vousArnaud Somveille
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S
 <br /> bonjour,<br /> dans la première strophe comment sont situé les rimes<br /> dans la deuxième strophe aussi<br /> merci de votre aide!!
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J
C'est trop jolie
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