Il y avait un merle blanc un merle noir Il y avait des fées parmi les pâquerettes. Il y avait une abeille blonde, une source bleue, une rose thé, une tulipe chocolat. Il y avait une femme qui descendait la colline, une femme habillée de feu, de laine...
Lire la suiteIl y a plus de fleurs Pour ma mère, en mon coeur, Que dans tous les vergers ; Plus de merles rieurs Pour ma mère, en mon coeur, Que dans le monde entier ; Et bien plus de baisers Pour ma mère, en mon coeur, Qu’on en pourrait donner. Maurice Carême source...
Lire la suiteOh ! les après-midi solitaires d'automne ! II neige à tout jamais. On tousse. On n'a personne. Un piano voisin joue un air monotone ; Et, songeant au passé béni, triste, on tisonne. Comme la vie est triste ! Et triste aussi mon sort. Seul, sans amour,...
Lire la suiteTu es belle, ma mère,Comme un pain de froment.Et, dans tes yeux d'enfant,Le monde tient à l'aise. Ta chanson est pareilleAu bouleau argentéQue le matin couronneD'un murmure d'abeilles. Tu sens bon la lavande,La cannelle et le lait ;Ton coeur candide et...
Lire la suiteJ’aime ma sœur Pour ses yeux clairs, J’aime mon frère Pour sa candeur, J’aime mon père Pour sa douceur Et je ne dois Sûrement pas Dire pourquoi J’aime ma mère. Je me demande Même parfois Si je ne l’aime Pas plus que moi. N’est-elle pas La vraie lumière...
Lire la suiteJe te souhaite un jour de velours, D'iris, de lis et de pervenches, Un jour de feuilles et de branches, Un jour et puis un autre jour, Un jour de blés, un jour de vignes, Un jour de figues, de muscats, Un jour de raisins délicats, Un jour de colombes,...
Lire la suiteMaman m’aimeMe donne la mainApprivoise la merAutorise quelques vaguesA chahuter avec moiPuis me montre des coquillagesPlus beaux que des diamantsPuis me montre des poissonsPlus vifs que des étoiles filantesPuis me montre des crabesQui sont les petits...
Lire la suiteMaman Je voudrais être en argent. Mon fils, Tu auras bien froid. Maman, Je voudrais être de l’eau. Mon fils, Tu n’auras pas chaud. Maman Brode-moi sur ton oreiller. Oui, mon fils, Sans tarder ! --------------------------------------------------------------...
Lire la suiteLorsque ma soeur et moi, dans les forêts profondes, Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux, En nous baisant au front tu nous appelais fous, Après avoir maudit nos courses vagabondes. Puis, comme un vent d'été, brisant les fraîches ondes, Mêle...
Lire la suiteQuand tu ne vois plus le ciel,Cela s'appelle une chambre.Quand tu ne vois plus les arbres,Cela s'appelle un mur.Quand tu cries après ta mamanEt qu'elle ne répond pas,Cela s'appelle la distance.Quand tu ne vois plus rien,Cela s'appelle la nuit.N'ai pas...
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