Voici l’hiver venu.
Les petits rats tout nus
Nichent dans la farine.
Dors, mon petit Loir, dors,
Un petit Loir qui dort
Dort et dîne,
Un petit Loir qui dort
Dîne et dort.
Aux arbres du verger,
Bois sec, noyaux rongés,
Le vent chante famine.
Dors, mon petit Loir, dors,
Un petit Loir qui dort
Dort et dîne,
Un petit Loir qui dort
Dîne et dort.
Ce joli poème rempli de musicalité et de tendresse est tiré du recueil de 1953 « Lectures modernes de Pâques à Noël » chez Hatier.
On peut retrouver ce poème sur le blog Grandir près du châtaignier