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Par Spinoza1670 le 20 Mars 2015 à 15:17
Dans une ville de Perse, il y avait deux frères dont l'un se nommait Kassim et l'autre Ali Baba. Kassim était l'un des plus riches marchands de la ville. Ali Baba, lui, était un pauvre bûcheron qui vivait assez misérablement avec sa femme et ses enfants.
Tous les jours, Ali Baba allait chercher du bois dans une forêt proche de la ville.
Un jour, tandis qu'il était dans la forêt, et qu'il achevait de couper assez de bois pour charger ses trois petits ânes, il entendit un grand bruit de galop.
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Par Spinoza1670 le 20 Mars 2015 à 13:48
Il y avait une fois un niais nommé Georges Banet. Sa mère l'envoya chercher des aiguilles.
Georges Banet va acheter les aiguilles. Quand il les a achetées, il s'en retourne chez lui en les portant à la main. Mais, en passant près d'un pailler, il voit un oiseau qui s'était pris dans un lacet.
« Oh ! le bel oiseau, dit-il ; il faut que je l'attrape. »
Pour se débarrasser, il plante dans le pailler les aiguilles qui le gênent. Puis, quand il a pris l'oiseau, il vient chercher ses aiguilles : Cherche !... tu peux chercher !... Il ne les trouve plus.
« Ma mère me gronderait, dit-il ; oh ! il faut absolument que je les trouve !»
Et que fait le nigaud ? Il met le feu au pailler pour chercher les aiguilles dans les cendres... Mais, vous pensez bien qu'il ne les trouve pas !
« Ah ! bêta ! lui cria sa mère... Avoir brûlé un pailler pour chercher deux sous d'aiguilles ! Ne pouvais-tu pas les piquer dans ta manche ?... Tiens, va faire affûter le soc de la charrue. »
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Par Spinoza1670 le 20 Mars 2015 à 13:42
Il était une fois un garçon si simple qu'on l'appelait Jean le Sot, parce qu'il était sot comme une bûche.
Un jour, sa mère lui commande ...
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Par Spinoza1670 le 20 Mars 2015 à 12:59
Il était une fois un mandarin qui possédait un chat qu'il aimait beaucoup. Il en était fier et trouvait l'animal si extraordinaire qu'il décida de le nommer « Ciel ».
Or, un jour, un ami lui dit :
« Permettez-moi de vous faire remarquer qu'il est une chose plus puissante que le ciel, ce sont les nuages, puisque les nuages peuvent cacher le ciel.
— Vous avez raison, répondit le mandarin. Et je vous remercie. Je vais désormais baptiser mon chat si extraordinaire du nom de « Nuage ». »
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Par Spinoza1670 le 20 Mars 2015 à 11:37
En raison de leurs pouvoirs particuliers, les héros du conte, même s'ils sont cinq, m'ont fait penser aux 4 Fantastiques.
Il y a très, très longtemps, vivait au bord de la mer une brave femme. Elle avait cinq fils, les cinq frères Lu : Lu-premier, Lu-second, Lu-troisième, Lu-quatrième et Lu-cinquième. Ils se ressemblaient tellement que personne ne pouvait les distinguer l’un de l'autre. Il arrivait même parfois à leur mère de les confondre.
Mais chacun des cinq frères possédait une particularité. L'aîné, Lu-premier, pouvait boire la mer tout entière et ensuite la rejeter. Lu-second ne craignait pas le feu. Lu-troisième pouvait allonger ses jambes autant qu'il le voulait. Lu-quatrième avait le corps plus dur que l'acier. Quant au plus jeune, Lu-cinquième, il comprenait et parlait le langage des oiseaux et des autres animaux.
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Par Spinoza1670 le 19 Mars 2015 à 23:55
Il était une fois un cordonnier si pauvre qu'il dut quitter sa femme et sa maison et partir pour la grand-ville afin de gagner quelque argent. Là-bas, il réussit si bien, qu'en très peu de temps, il réunit une somme suffisante pour acheter un âne. Cette dépense faite, il lui resta même tout un sac d'argent qu'il cacha dans sa ceinture.
Comme il rentrait chez lui, il vit s'avancer dans sa direction une bande de voleurs.
« Je suis perdu ! pensa-t-il. Que faire ? Ils vont me voler tout mon argent, et je serai aussi pauvre qu'auparavant. »
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Auteur : R. Lancelyn Green.
Niveau : Niveau 3 (CE2).
Manuel : Giraudin, Vigo, L'Oiseau-Lyre CE2.
Le rusé cordonnier
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I Un âne magique
1 Il était une fois un cordonnier si pauvre qu'il dut quitter sa femme et sa maison et partir pour la grand-ville afin de gagner quelque argent. Là-bas, il réussit si bien, qu'en très peu de temps, il réunit une somme suffisante pour acheter un âne. Cette dépense faite, il lui resta même tout un sac d'argent qu'il cacha dans sa ceinture.
Comme il rentrait chez lui, il vit s'avancer dans sa direction une bande de voleurs.
« Je suis perdu ! pensa-t-il. Que faire ? Ils vont me voler tout mon argent, et je serai aussi pauvre qu'auparavant. »
2 Mais il était très rusé, et il eut tôt fait d'imaginer un bon tour. Vite, il prit une poignée de pièces et les dissimula dans la crinière de son âne. Puis il poursuivit sa route, jusqu'au moment où les voleurs l'arrêtèrent.
Ils lui demandèrent sa bourse, tout comme il l'avait prévu. « Oh, mes amis ! s'écria-t-il, je ne suis qu'un pauvre cordonnier et je n'ai que mon âne au monde. »
3 Pendant qu'il parlait, l'âne secoua brusquement la tête une pluie de pièces s'échappa de sa crinière.
« Qu'est-ce que cela ? » firent les voleurs. Le cordonnier éclata en sanglots et dit :
« Hélas ! vous avez découvert mon secret. Cet âne est magique. Tous les jours, il secoue sa crinière et il en tombe une pluie de pièces.
— Vends-le-nous, dirent les voleurs, et nous te donnerons cinquante pièces d'or. »
4 Après s'être fait longuement prier, le cordonnier leur vendit son âne. Mais, avant de partir, il leur dit :
« Cet âne ne doit appartenir qu'à une seule personne à la fois. Ne l'oubliez pas. Prenez-le chacun à votre tour et gardez-le un jour et une nuit. »
Puis il rentra chez lui, tout heureux ; il s'acheta un bon vignoble sur les pentes du mont Etna et il s'installa pour vivre confortablement.
Pendant ce temps, les voleurs étaient rentrés dans leur grotte tout en haut de la montagne. Le premier jour, ce fut le capitaine qui prit l'âne. Voyant que nulle pièce d'argent ne tombait de sa crinière, il devina que maître Joseph le cordonnier s'était moqué de lui.
5 Cependant, il n'en dit rien et quand, le lendemain, il donna l'âne à son lieutenant, il se contenta d'observer : « Les pièces étaient aussi nombreuses que l'on pouvait s'y attendre... ni plus ni moins. »
Mais quand chaque voleur eut possédé l'âne pendant un jour et une nuit sans qu'une seule pièce tombât de sa crinière, la bande se réunit et partit pour punir maître Joseph.
II Une guitare merveilleuse
1 Le cordonnier vit venir de loin les voleurs ; aussi eut-il tout le temps de préparer un nouveau plan. Il fit venir sa femme et lui pendit autour du cou une vessie pleine de sang de cochon qu'il cacha sous ses vêtements. Puis il lui expliqua soigneusement ce qu'elle devait faire.
Bientôt, les voleurs arrivèrent, furieux, menaçant de mettre le cordonnier en bouillie.
2 « Comme c'est bizarre ! s'écria Joseph. Ce pauvre âne a dû perdre ses pouvoirs magiques. À moins qu'il ne puisse pas s'en servir pour d'autres que moi. Mais cela ne vaut pas la peine de se disputer. Venez dîner avec moi. Ensuite, je vous rendrai vos cinquante pièces d'or.
— Rends-les-nous d'abord, hurlèrent les voleurs.
— Bien sûr, si vous le désirez », répondit Joseph.
3 Il appela sa femme à grands cris. Quand elle entra dans la pièce, il lui dit :
« Femme, monte tout de suite à l'étage et prends dans mon coffre cinquante pièces d'or.
— Non, répliqua-t-elle. Pour l'instant, je fais la cuisine. Je suis occupée. Je n'irai pas.
— Vas-y immédiatement ! » hurla Joseph.
Puis, comme elle ne bougeait pas, il prit son couteau et le lui enfonça dans la poitrine.
4 Elle tomba, toute couverte de sang, et les voleurs s'écrièrent :
« Qu'as-tu fait ! Cette pauvre femme méritait peut-être quelques coups de bâton, mais pas davantage !
— Je me suis laissé emporter, dit Joseph, mais rien n'est perdu. »
Puis il prit sa guitare et se mit à jouer. Aussitôt, sa femme remua comme si elle s'éveillait d'un profond sommeil, se leva et dansa joyeusement.
5 « Maître Joseph ! s'écrièrent les voleurs, tu peux garder tes cinquante pièces d'or. Mais vends-nous ta merveilleuse guitare.
— Impossible ! fit Joseph. Vous comprenez, chaque fois que ma femme m'irrite, je la poignarde en plein cœur. Cela me soulage et la punit. Ensuite, je joue de ma guitare magique, et elle ressuscite. Si je vendais ma guitare, je pourrais encore tuer ma femme, mais non pas la ramener à la vie. »
Toutefois, comme les voleurs insistaient pour lui acheter guitare, il finit par s'en séparer en échange de cent pièces d'or.
III Un chien extraordinaire
1 Le capitaine des voleurs fut le premier à se servir de la guitare. Quand il rentra chez lui, ce soir-là, il demanda à sa femme ce qu'elle lui avait préparé pour le dîner.
« Des macaronis, dit-elle.
— Je t'avais demandé du poisson bouilli ! » Et, tirant son couteau, il la poignarda en plein coeur; si bien qu'elle tomba morte. Puis il gratta sa guitare. Mais il eut beau jouer de toutes ses forces elle resta tout aussi morte.
2 « Ce maudit cordonnier nous a encore trompés ! » hurla-t-il Cependant, il ne voulait pas passer pour le seul imbécile de sa bande. Il donna donc, le lendemain, la guitare à son lieutenant en lui disant seulement :
« C'est une guitare admirable. Elle fait autant de prodiges que l'on peut s'y attendre... ni plus ni moins. »
Quand tous les voleurs eurent tué leurs femmes sans parvenir les ressusciter, ils se réunirent à nouveau. Ils décidèrent alors que, cette fois, maître Joseph n'échapperait pas à la mort.
3 Celui-ci les vit arriver de loin et il prépara soigneusement son plan.
Les voleurs, en rentrant chez lui, ne le virent nulle part.
« Il est dans le vignoble, déclara sa femme. Je lui envoie le chien pour l'avertir. Et je lui ferai dire, par le chien, de vous apporter une bouteille de vin à chacun. » Elle donna ses ordres au chien, et celui-ci courut jusqu'au vignoble.
4 Quelques minutes plus tard, maître Joseph apparut. Il portait exactement le nombre de bouteilles nécessaires.
« Eh bien, messieurs, dit-il. Mon chien vient de me prévenir que vous désiriez me voir. Et il m'a fait part de l'excellent conseil que lui avait donné ma femme. Je vous ai donc apporté du vin.
— Certainement, nous voulons vous voir, crièrent les voleurs. Nous avons tous tué nos femmes... et la guitare ne les a pas ressuscitées.
3 — Tiens ! fit maître Joseph. Sans doute avez-vous joué les airs qu'il ne fallait pas... Tout est de votre faute. Mais il vous sera facile de vous procurer d'autres femmes si vous le désirez.
— C'est vrai, dirent les voleurs. Aussi, nous n'en parlerons plus, si tu nous vends ton chien merveilleux qui sait porter des messages. »
Maître Joseph le leur vendit deux cents pièces d'or, et ils s’en allèrent. Mais, chaque fois qu'ils envoyaient le chien porter un message, celui-ci retournait tout droit chez son maître. Ils eurent vite fait de comprendre que le rusé cordonnier les avait encore une fois trompés.
IV Des cochons par milliers
1 Cette fois, les voleurs allèrent trouver le cordonnier chez lui, bien décidés à se venger. Ils le mirent dans un sac, puis ils partirent, afin de le jeter à la mer. Mais le soleil brûlait. Arrivant devant une église, ils posèrent le sac dehors et entrèrent pour se rafraîchir.
Or, sur la montagne voisine, un homme gardait ses pourceaux. En l'entendant siffler, maître Joseph se mit à hurler :
— Je ne veux pas ! Je vous dis que je ne veux pas ! Je me moque de vos raisons, je ne veux pas et voilà tout. »
2 Le porcher s'approcha de lui et lui demanda :
« Hé, vous, là-dedans ! Qu'est-ce donc que vous ne voulez pas ?
— Épouser la fille du Roi, répondit maître Joseph. Ils veulent m'y forcer, mais moi je refuse. J'aime quelqu'un d'autre.
— Ce serait pourtant un grand bonheur ! soupira le porcher.
— Oh ! si vous voulez l'épouser, libérez-moi, pour l'amour du ciel, et prenez ma place clans le sac. Comme elle ne m'a jamais vu, elle ne s'apercevra pas du changement. »
3 Le porcher ouvrit le sac et prit la place du rusé cordonnier qui s'en alla gaiement avec le troupeau de cochons.
Une fois bien reposés, les voleurs sortirent de l'église, prirent le sac et le jetèrent du haut de la falaise dans la mer profonde, où il s'enfonça.
Sur le chemin du retour, ils rencontrèrent maître Joseph qui poussait devant lui son troupeau de cochons.
4 Comme ils le regardaient bouche bée, le cordonnier leur dit :
« Je ne sais comment vous remercier pour vos cochons ! Si seulement vous saviez combien ils sont gros et gras au fond de la mer, vous feriez fortune en un rien de temps. Et plus on s'enfonce, plus il y en a.
— Il en reste donc quelques-uns ? demandèrent-ils.
— Quelques-uns ! Des milliers et des milliers. Plus que l'on peut en compter ! Venez avec moi, je vous montrerai l'endroit, au cas où vous l'auriez oublié. »
5 il les mena au sommet de la falaise et leur dit :
« Prenez soin de vous attacher autour du cou une grosse pierre, car ils sont tout à fait au fond. »
Alors, les voleurs s'attachèrent une pierre autour du cou et plongèrent dans l'Océan... où ils se noyèrent. Quant à maître Joseph, il ramena ses cochons chez lui, et il ne manqua jamais d'argent jusqu'à la fin de ses jours.
(Contes d'ici et d'ailleurs, texte de R. LANCELYN GREEN, adapté Les Deux Coqs d'or)
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Par Spinoza1670 le 19 Mars 2015 à 23:16
Comme les petites lui tournaient le dos, le loup donna un coup de nez sur le carreau pour faire entendre qu'il était là. Laissant leurs jeux, elles vinrent à la fenêtre en se tenant par la main.
- Bonjour, dit le loup. Il ne fait pas chaud dehors. Ça pince, vous savez. »
La plus blonde se mit à rire, parce qu'elle le trouvait drôle avec ses oreilles pointues et ce pinceau de poils hérissés sur le haut de la tête. Mais Delphine ne s'y trompa point. Elle murmura en serrant la main de la plus petite :
« C'est le loup.
— Le loup ? dit Marinette, alors on a peur ?
— Bien sûr, on a peur. »
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Par Spinoza1670 le 19 Mars 2015 à 22:53
Il était une fois une bonne vieille paysanne bavarde comme une pie. Il n'était rien qu'elle pût garder pour elle. À peine apprenait-elle quelque chose que la langue lui démangeait. Elle courait alors tout raconter à ses voisines et elle mettait tout le village entier au courant de la nouvelle. Et si encore elle s'était contentée de redire ce qu'elle avait entendu ! Mais pensez-vous ! Elle brodait, elle ajoutait, et la moindre petite histoire passant par sa bouche se transformait en une incroyable aventure.
Un jour que son vieux paysan de mari ramassait du bois dans la forêt, il posa le pied sur une motte de terre. La motte de terre s'effondra et son pied s'enfonça dans un trou.
« Que peut-il bien y avoir là ? » se demanda le vieux. Il cassa une branche et fouilla dans le trou.
Et voilà qu'il découvrit un petit chaudron. Et ce petit chaudron était rempli de pièces d'or.
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Par Spinoza1670 le 19 Mars 2015 à 18:47
Pinokio, les cinq pièces d'or en poche, se mit en route pour rentrer à la maison.
Il n'avait pas fait cinq cents mètres qu'il rencontra dans la rue un Renard boiteux et un Chat aveugle, qui s'en allaient clopin-clopant, s'aidant l'un et l'autre en bons compagnons de malheur.
Le Renard marchait en s'appuyant sur le Chat. Et le Chat se laissait guider par le Renard.
« Bonjour, Pinokio ! » dit le Renard en saluant gracieusement.
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Par Spinoza1670 le 18 Mars 2015 à 17:31
En notre forêt de Lyons, tout près d'un grand puits, il y avait un bonhomme, bûcheron de son état, qui s'appelait Brisquet, ou autrement le fendeur à la bonne hache.
Il vivait pauvrement du produit de ses fagots avec sa femme, qui s'appelait Brisquette. Ils avaient deux petits enfants, un petit garçon de sept ans, qui était brun et qui s'appelait Biscotin, et une blondine de six ans, qui s'appelait Biscotine.
Outre cela, ils avaient un chien à poil frisé, noir par tout le corps, sauf au museau qu'il avait couleur de feu. C'était bien le meilleur chien du pays pour son attachement à ses maîtres. On l'appelait la Bichonne.
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