• Il pleut, il pleut bergère

     

    Il pleut, il pleut bergère
    Presse tes blancs moutons
    Allons sous ma chaumière
    Bergère vite allons
    J'entends sous le feuillage
    L'eau qui tombe à grand bruit
    Voici, venir l'orage,
    voici l'éclair qui luit

    Entends tu le tonnerre ?
    Il roule en approchant
    Prends un abri bergère,
    à ma droite en marchant
    Je vois notre cabane
    Et tiens voici venir
    Ma mère et ma soeur Anne
    qui vont l'étable ouvrir

    Bonsoir, bonsoir ma mère
    Ma soeur Anne bonsoir
    J'amène ma bergère
    Près de nous pour ce soir
    Va te sécher, ma mie
    Auprès de nos tisons
    Soeur, fais lui compagnie
    Entrez petits moutons

    Soignons bien, oh ma mère,
    Son tant joli troupeau
    Donnez plus de litière
    A son petit agneau
    C'est fait allons près d'elle
    Eh bien donc te voilà
    En corset qu'elle est belle
    Ma mère voyez la

    Soupons, prends cette chaise
    Tu seras près de moi
    Ce flambeau de mélèze
    Brûlera devant toi
    Goûte de ce laitage
    Mais tu ne manges pas ?
    Tu te sens de l'orage,
    Il a lassé tes pas

    Eh bien voilà ta couche,
    Dors-y bien jusqu'au jour,
    Laisse moi sur ta bouche
    Prendre un baiser d'amour
    Ne rougis pas bergère,
    Ma mère et moi demain,
    Nous irons chez ton père
    Lui demander ta main

    Il pleut, il pleut, bergère est une chanson française tirée de l'opérette Laure et Pétrarque écrite en 1780 par Fabre d'Églantine. La musique est du messin Louis-Victor Simon.

    La bergère à laquelle la chanson fait référence est en fait la reine Marie-Antoinette d'Autriche. Elle aimait à jouer les bergères au hameau de la Reine dans le parc du château de Versailles. L'orage pourrait être une allusion aux troubles qui conduisirent à la Révolution française. La petite histoire veut qu'elle ait été chantée lors de la création de la garde nationale, au lendemain de la prise de la Bastille, et que son auteur l'ait fredonnée quelques années plus tard en montant à l'échafaud.

    Elle s'est d'abord fait connaître sous le titre Le Retour aux champs avant de s'imposer sous son titre actuel vers 1787. Cependant, elle est encore connue de certains sous le nom de L'Orage.


    « Il était une bergèreJ'ai perdu le do de ma clarinette »

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