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Par Spinoza1670 le 4 Mai 2013 à 18:01
Auteur : Andrée Clair et Béatrice Tanaka.
Recueil : Farfelettis, Collection Chanterime (L'École des Loisirs).
Genre : poésie
Niveau : 3
Source : Lisons, Lisette CE2 (1978).
Illustratrice : Gerda Muller.
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Par Spinoza1670 le 25 Janvier 2014 à 19:43
Le poisson d’avril
Il était un petit poisson
Qui naquit le premier avril
Jamais personne, paraît-il,
Ne le regarda sans sourire.
Il avait beau dire et redire
Qu’il était vraiment un poisson,
Jamais personne, paraît-il,
Ne crût un mot de ses discours.
Jean-Louis Vanham
Voir aussi un autre poème de Jean-Louis Vanham :
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Par Nèchetambour le 21 Avril 2012 à 14:02
Le Pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeureGuillaume Apollinaire (1880 - 1918)
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Par Phi le 14 Avril 2012 à 22:44
Jadis le seigneur Ratapon,
Trouvant une lunette, en voulut faire usage.
Pour mieux découvrir l'horizon,
Le nouvel astronome au haut d'une maison
Ajusta l'instrument ; et la première image
Qui s'offrit à ses yeux, ce fut celle d'un chat. Il le crut à deux pas.
Aussitôt notre rat
Fuit dans un trou du voisinage.
Y rester était le plus sûr :
Mais s'ennuyant dans son réduit obscur,
Il mit la tête à la fenêtre.
Ne voyant aucun chat paraître,
Il s'enhardit, fait quelques pas.
«Voyons encor, dit-il, si le fléau des rats
Est en embuscade et nous guette. »
Alors ayant pris la lunette
Par l'autre bout imprudemment,
Il voit, mais en éloignement, Son ennemi.
Le rat se crut en assurance. « Voyez-vous, disait-il, cette humble contenance ?
Ah que je plains les rats sans connaissance,
Qui n'ont pas observé comme moi l'imposteur ! »
Le matou, cependant, plus proche qu'il ne pense,
Happe notre spéculateur.
À qui sait s'en servir telle chose est utile,
Qui souvent nuit au malhabile.
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Par Phi le 21 Avril 2012 à 12:21
Un roi d'Espagne, ou bien de France,
Avait un cor, un cor au pied;
C'était au pied gauche, je pense;
Il boitait à faire pitié.
Les courtisans, espèce adroite,
S'appliquèrent à l'imiter,
Et qui de gauche, qui de droite,
Ils apprirent tous à boiter.
On vit bientôt le bénéfice
Que cette mode rapportait;
Et, de l'antichambre à l'office,
Tout le monde boitait, boitait.
Un jour, un seigneur de province,
Oubliant son nouveau métier,
Vint à passer devant le prince,
Ferme et droit comme un peuplier.
Tout le monde se mit à rire,
Excepté le roi qui, tout bas,
Murmura :"Monsieur, qu'est-ce à dire?
Je crois que vous ne boitez pas"
"Sire, quelle erreur est la vôtre !
Je suis criblé de cors; voyez :
Si je marche plus droit qu'un autre,
C'est que je boite des deux pieds."Ce texte a été mis en musique par Georges Brassens (voir ici) mais aussi chanté par Serge Lama.
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Par Phi le 14 Avril 2012 à 22:46
Un jeune prince, avec son gouverneur,
Se promenait dans un bocage,
Et s’ennuyait, suivant l’usage :
C’est le profit de la grandeur.
Un rossignol chantait sous le feuillage
Le prince l’aperçoit, et le trouve charmant ;
Et comme il était prince, il veut dans le moment
L’attraper et le mettre en cage ;
Mais pour le prendre il fait du bruit,
Et l’oiseau fuit.
Pourquoi donc, dit alors son altesse en colère,
Le plus aimable des oiseaux
Se tient-il dans les bois, farouche et solitaire,
Tandis que mon palais est rempli de moineaux ?
C’est, lui dit le Mentor, afin de vous instruire
De ce qu’un jour vous devez éprouver ;
Les sots savent tous se produire ;
Le mérite se cache, il faut l’aller trouver.
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Par Spinoza1670 le 4 Mai 2013 à 18:29
Auteur : René de Obaldia.
Recueil : Innocentines (Mercure de France).
Genre : poésie
Niveau : 3
Source : Lisons, Lisette CE2 (1978).
Illustratrice : Gerda Muller.
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Par Phi le 15 Avril 2012 à 12:42
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s'est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.
Il n'y a bête ni oiseau
Qu'en son jargon ne chante ou crie:
« Le temps a laissé son manteau!
De vent, de froidure et de pluie, »
Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en livrée jolie,
Gouttes d'argent, d'orfèvrerie;
Chacun s'habille de nouveau.
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s'est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.
Choix de poésies (Mareuil, Goupil, Oiseau bleu CE1)
Auteur : Charles d'Orléans.
Mareuil, Goupil, Avec l'oiseau bleu (lectures pour le CE1).
Très grandes images, voir ici.
Dans la même collection "Le Royaume de la Lecture" :
* Mico, mon petit ours (cours préparatoire)
* Le Livre des Bêtes (premier livre de lecture courante, CP-CE1)
* L'Invitation au Voyage (CM1)
* A la Découverte du Monde (CM2)
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Par Spinoza1670 le 25 Décembre 2012 à 11:47
source de l'image :
R. Millot, L'Enfant et la lecture, Premier livre de lecture courante, CP-CE1 (1965).
Illustré par Gerda Muller.
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